Le procès a repris après une suspension d’une heure. Toutefois, si le juge du tribunal correctionnel de Tambacounda suit le réquisitoire du substitut du procureur, Bougane Guèye Dany pourrait croupir en prison pour trois mois, en plus de devoir payer une amende de 50 000 FCFA.
En effet, le parquet s’est dit convaincu de la culpabilité du leader de Gueum Sa Bop pour les chefs de prévention de refus d’obtempérer, de rébellion et d’outrage à agent dans l'exercice de ses fonctions.
« Il faut que les décisions prises par ceux qui sont chargés d’assurer la sécurité soient respectées. À Semmé, le cortège est passé sans difficultés. Cependant, à Tourimé, les gendarmes lui ont donné l’ordre d’immobiliser leurs véhicules, et Bougane Guèye Dany a refusé », a déclaré le ministère public. Avant de poursuivre : « Le comportement de Bougane Guèye Dany est constitutif du délit de refus d’obtempérer, sachant que les deux agents étaient en tenue d’apparat. Il devait s’arrêter et respecter les instructions reçues. Concernant la rébellion, le capitaine lui a ordonné de ne pas franchir le périmètre de sécurité, ce que Bougane Guèye Dany n’a pas voulu accepter. Il y a eu des échauffourées. »
À propos de l’outrage commis à Bondji, le maître des poursuites a souligné : « Le prévenu a répondu aux gendarmes en leur disant : “Dites à vos supérieurs que je serai à Bakel.” Cela veut dire que, “vous gendarmes, détenteurs de la force publique, avec vos armes et moyens qui vous ont été mis à disposition, je vais continuer ma route.” En réalité, Bougane Guèye Dany a cherché à les humilier. Même devant la barre, il disait : “Un petit gendarme m’a fait ceci, un petit gendarme a fait cela.” »
Le parquet a ajouté : « C’est ainsi qu’il a forcé le passage avec violences et voies de fait. Puis, il y a eu des échanges de propos entre lui et les pandores, alors que ses droits n’ont pas été violés. » Après le réquisitoire du substitut du procureur, les avocats de la défense ont pris la parole pour leurs plaidoiries.
avec seneweb
En effet, le parquet s’est dit convaincu de la culpabilité du leader de Gueum Sa Bop pour les chefs de prévention de refus d’obtempérer, de rébellion et d’outrage à agent dans l'exercice de ses fonctions.
« Il faut que les décisions prises par ceux qui sont chargés d’assurer la sécurité soient respectées. À Semmé, le cortège est passé sans difficultés. Cependant, à Tourimé, les gendarmes lui ont donné l’ordre d’immobiliser leurs véhicules, et Bougane Guèye Dany a refusé », a déclaré le ministère public. Avant de poursuivre : « Le comportement de Bougane Guèye Dany est constitutif du délit de refus d’obtempérer, sachant que les deux agents étaient en tenue d’apparat. Il devait s’arrêter et respecter les instructions reçues. Concernant la rébellion, le capitaine lui a ordonné de ne pas franchir le périmètre de sécurité, ce que Bougane Guèye Dany n’a pas voulu accepter. Il y a eu des échauffourées. »
À propos de l’outrage commis à Bondji, le maître des poursuites a souligné : « Le prévenu a répondu aux gendarmes en leur disant : “Dites à vos supérieurs que je serai à Bakel.” Cela veut dire que, “vous gendarmes, détenteurs de la force publique, avec vos armes et moyens qui vous ont été mis à disposition, je vais continuer ma route.” En réalité, Bougane Guèye Dany a cherché à les humilier. Même devant la barre, il disait : “Un petit gendarme m’a fait ceci, un petit gendarme a fait cela.” »
Le parquet a ajouté : « C’est ainsi qu’il a forcé le passage avec violences et voies de fait. Puis, il y a eu des échanges de propos entre lui et les pandores, alors que ses droits n’ont pas été violés. » Après le réquisitoire du substitut du procureur, les avocats de la défense ont pris la parole pour leurs plaidoiries.
avec seneweb