Les condamnés, parmi lesquels un militant actif pro-démocratie, avaient été accusés d'« actes de terreur brutaux et inhumains », selon le Global New Light of Myanmar. D'après le journal officiel, les exécutions ont suivi « les procédures de la prison », sans préciser ni comment ni quand elles ont été réalisées.
Deux d’entre eux, Ko Jimmy et Phyo Zeyar Thaw, sont des symboles de la lutte pour la démocratie, et leur arrestation avait fait grand bruit. Ko Jimmy était un vétéran du groupe d'étudiants de la génération 88, un mouvement pro-démocratie birman connu pour son activisme contre la junte militaire lors des soulèvements étudiants de 1988. Il a fait plusieurs séjours en prison pour son implication dans le mouvement pro-démocratique, avant d'être libéré en 2012.
L'armée avait émis un mandat d'arrêt à son encontre dès le 13 février 2021 pour incitation présumée à l'agitation et menace à la « tranquillité publique » en raison de ses publications sur les réseaux sociaux critiquant le coup d'État militaire du 1er février. Il a été arrêté en octobre dernier après avoir été accusé d'avoir caché des armes et des munitions dans un appartement de Rangoun et d'être un « conseiller » du gouvernement d'unité nationale.
Phyo Zeya Thaw est un ancien député du parti d'Aung San Suu Kyi, la Ligue nationale pour la démocratie. Cet ancien artiste hip-hop était l'un des quatre membres fondateurs de Generation Wave, un mouvement de jeunes opposés aux dirigeants militaires de la Birmanie. Il avait été arrêté en novembre et condamné à la peine de mort en janvier pour avoir enfreint la loi antiterroriste. La semaine dernière, la femme de Phyo Zeyar Thaw déclarait que même si l’exécution n’avait pas lieu, son combat pour le reste de sa vie serait de détruire la junte, rapporte notre correspondante à Rangoun, Juliette Verlin. Un sentiment partagé par la résistance armée depuis le coup d’État du 1er février 2021.
Avec RFI
Deux d’entre eux, Ko Jimmy et Phyo Zeyar Thaw, sont des symboles de la lutte pour la démocratie, et leur arrestation avait fait grand bruit. Ko Jimmy était un vétéran du groupe d'étudiants de la génération 88, un mouvement pro-démocratie birman connu pour son activisme contre la junte militaire lors des soulèvements étudiants de 1988. Il a fait plusieurs séjours en prison pour son implication dans le mouvement pro-démocratique, avant d'être libéré en 2012.
L'armée avait émis un mandat d'arrêt à son encontre dès le 13 février 2021 pour incitation présumée à l'agitation et menace à la « tranquillité publique » en raison de ses publications sur les réseaux sociaux critiquant le coup d'État militaire du 1er février. Il a été arrêté en octobre dernier après avoir été accusé d'avoir caché des armes et des munitions dans un appartement de Rangoun et d'être un « conseiller » du gouvernement d'unité nationale.
Phyo Zeya Thaw est un ancien député du parti d'Aung San Suu Kyi, la Ligue nationale pour la démocratie. Cet ancien artiste hip-hop était l'un des quatre membres fondateurs de Generation Wave, un mouvement de jeunes opposés aux dirigeants militaires de la Birmanie. Il avait été arrêté en novembre et condamné à la peine de mort en janvier pour avoir enfreint la loi antiterroriste. La semaine dernière, la femme de Phyo Zeyar Thaw déclarait que même si l’exécution n’avait pas lieu, son combat pour le reste de sa vie serait de détruire la junte, rapporte notre correspondante à Rangoun, Juliette Verlin. Un sentiment partagé par la résistance armée depuis le coup d’État du 1er février 2021.
Avec RFI

