Après plus de 40 ans d’existence, le barrage d’Affiniam continue de susciter des contestations au sein des populations de la vallée de Bignona. Regroupés autour du Cadre de Concertation sur le Barrage d’Affiniam, des représentants des villages riverains ont adressé un mémorandum aux autorités pour dénoncer les impacts négatifs de cet ouvrage sur leur quotidien et réclamer une réhabilitation du marigot de Bignona.
Selon Lamine Dem Diatta, coordonnateur du collectif, le barrage censé protéger les terres agricoles de la salinisation s’est finalement transformé en une menace pour les habitants de la zone. « Si l’on admet, avec le Directeur, que le barrage est fonctionnel et joue pleinement son rôle, alors il y a lieu de constater que ce barrage anti-sel nécessitant la bouchure de l’embouchure du marigot de Bignona apparaît comme un barrage anti-population aux yeux des prétendus bénéficiaires de la zone cible », dénonce-t-il.
Le Cadre de Concertation rappelle que le projet initial visait à stocker 23 millions de m³ d’eau douce pour améliorer la production rizicole et lutter contre l’exode rural. Cependant, l’absence d’une étude d’impact environnemental, économique et social (EIEES) lors de sa construction est aujourd’hui pointée du doigt comme l’une des causes des dysfonctionnements.
Un ouvrage qui aggrave la précarité des populations
D’après les statistiques officielles, la réhabilitation récente du barrage aurait permis de réduire la salinité en amont à 2 à 3 grammes de sel par litre, contre 60 grammes en aval. Une donnée qui ne convainc pas les populations riveraines, qui estiment que l’ouvrage a bouleversé leur environnement et limité leurs activités économiques.
« Le barrage d’Affiniam est le principal responsable du bouleversement sans précédent de l’environnement biophysique, dont la première victime est le marigot de Bignona », affirme Lamine Dem Diatta, s’appuyant sur les conclusions de l’atelier scientifique organisé à Ziguinchor en 2015 sur les Eaux et Sociétés face au changement climatique dans le bassin de la Casamance.
Les populations dénoncent également un manque d’aménagements complémentaires qui auraient dû accompagner le projet, notamment la mise en place de périmètres maraîchers, de bassins piscicoles et de forages. Elles dénoncent un projet qui semble favoriser une approche purement rizicole, au détriment des besoins alimentaires diversifiés des habitants.
Selon Lamine Dem Diatta, coordonnateur du collectif, le barrage censé protéger les terres agricoles de la salinisation s’est finalement transformé en une menace pour les habitants de la zone. « Si l’on admet, avec le Directeur, que le barrage est fonctionnel et joue pleinement son rôle, alors il y a lieu de constater que ce barrage anti-sel nécessitant la bouchure de l’embouchure du marigot de Bignona apparaît comme un barrage anti-population aux yeux des prétendus bénéficiaires de la zone cible », dénonce-t-il.
Le Cadre de Concertation rappelle que le projet initial visait à stocker 23 millions de m³ d’eau douce pour améliorer la production rizicole et lutter contre l’exode rural. Cependant, l’absence d’une étude d’impact environnemental, économique et social (EIEES) lors de sa construction est aujourd’hui pointée du doigt comme l’une des causes des dysfonctionnements.
Un ouvrage qui aggrave la précarité des populations
D’après les statistiques officielles, la réhabilitation récente du barrage aurait permis de réduire la salinité en amont à 2 à 3 grammes de sel par litre, contre 60 grammes en aval. Une donnée qui ne convainc pas les populations riveraines, qui estiment que l’ouvrage a bouleversé leur environnement et limité leurs activités économiques.
« Le barrage d’Affiniam est le principal responsable du bouleversement sans précédent de l’environnement biophysique, dont la première victime est le marigot de Bignona », affirme Lamine Dem Diatta, s’appuyant sur les conclusions de l’atelier scientifique organisé à Ziguinchor en 2015 sur les Eaux et Sociétés face au changement climatique dans le bassin de la Casamance.
Les populations dénoncent également un manque d’aménagements complémentaires qui auraient dû accompagner le projet, notamment la mise en place de périmètres maraîchers, de bassins piscicoles et de forages. Elles dénoncent un projet qui semble favoriser une approche purement rizicole, au détriment des besoins alimentaires diversifiés des habitants.
Des revendications pour une réhabilitation du marigot
Face à cette situation, le Cadre de Concertation propose plusieurs mesures urgentes pour atténuer les impacts du barrage et restaurer l’équilibre écologique du marigot de Bignona. Parmi ces propositions figurent : Le débouchage de l’embouchure du marigot pour restaurer le cycle naturel des marées; L’érection d’un pont pour améliorer la circulation des personnes et des biens; Une contre-expertise scientifique et technique sur l’impact réel du barrage, Un plan d’assainissement et de reforestation, en collaboration avec les communes riveraines. En l’absence d’une prise en compte rapide de leurs doléances, les populations menacent d’intensifier leur mobilisation et n’excluent pas de saisir les juridictions compétentes pour dénoncer cette « injustice environnementale et socio-économique ».
« Le calvaire que nous vivons depuis plus de 40 ans n’a que trop duré et ne saurait continuer au nom du droit au bien-être », conclut Lamine Dem Diatta, appelant l’État et les autorités locales à un dialogue constructif en faveur d’une solution durable.
Face à cette situation, le Cadre de Concertation propose plusieurs mesures urgentes pour atténuer les impacts du barrage et restaurer l’équilibre écologique du marigot de Bignona. Parmi ces propositions figurent : Le débouchage de l’embouchure du marigot pour restaurer le cycle naturel des marées; L’érection d’un pont pour améliorer la circulation des personnes et des biens; Une contre-expertise scientifique et technique sur l’impact réel du barrage, Un plan d’assainissement et de reforestation, en collaboration avec les communes riveraines. En l’absence d’une prise en compte rapide de leurs doléances, les populations menacent d’intensifier leur mobilisation et n’excluent pas de saisir les juridictions compétentes pour dénoncer cette « injustice environnementale et socio-économique ».
« Le calvaire que nous vivons depuis plus de 40 ans n’a que trop duré et ne saurait continuer au nom du droit au bien-être », conclut Lamine Dem Diatta, appelant l’État et les autorités locales à un dialogue constructif en faveur d’une solution durable.