Le président syrien renversé, Bachar al-Assad, a assuré ce lundi ne pas avoir fui de manière préméditée Damas, le jour de la prise de la capitale par les rebelles, affirmant que Moscou avait demandé son évacuation, dans sa première déclaration depuis sa fuite de Damas. «Mon départ de Syrie n'était pas planifié et n'a pas non plus eu lieu durant les dernières heures de la bataille, contrairement à certaines allégations», a déclaré Bachar al-Assad.
Le 8 décembre, une alliance insurgée menée par le groupe islamiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS) est entrée à Damas et a annoncé le renversement du pouvoir. Cela après une offensive fulgurante qui lui a permis de s'emparer d'une grande partie du pays en onze jours. Lâché par ses alliés iranien et russe, Bachar el-Assad a fui à Moscou.
« Mon départ de Syrie n'était pas planifié et n'a pas non plus eu lieu durant les dernières heures de la bataille, contrairement à certaines allégations », a déclaré Bachar el-Assad dans un communiqué en anglais sur la chaîne Telegram de la présidence. « Moscou a exigé [...] une évacuation immédiate vers la Russie le dimanche 8 décembre au soir », a-t-il ajouté. Assad, qui a dirigé d'une main de fer la Syrie pendant vingt-quatre ans, a affirmé que son pays était désormais « aux mains des terroristes ».
HTS, ex-branche syrienne d'al-Qaïda, affirme avoir rompu avec le jihadisme mais reste classé « terroriste » par plusieurs capitales occidentales, dont Washington.
Après 50 ans de règne sans partage du clan Assad et d'une répression implacable contre tout opposant ou présumé tel, les nouvelles autorités s'emploient à rassurer la communauté internationale. Au départ réticentes, les capitales du monde ont graduellement annoncé établir des contacts « diplomatiques » avec les nouvelles autorités de Damas, dont Abou Mouhammed al-Joulani, le chef de HTS.
Lundi, l'Union européenne a annoncé envoyer un haut représentant à Damas pour rencontrer les nouveaux dirigeants. L'UE jugera sur les actes « allant dans la bonne direction », a déclaré la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas. La veille, l'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie, Geir Pedersen, a rencontré M. Joulani, à qui il a souligné la nécessité d'une transition « crédible et inclusive », selon ses services.
Le 8 décembre, une alliance insurgée menée par le groupe islamiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS) est entrée à Damas et a annoncé le renversement du pouvoir. Cela après une offensive fulgurante qui lui a permis de s'emparer d'une grande partie du pays en onze jours. Lâché par ses alliés iranien et russe, Bachar el-Assad a fui à Moscou.
« Mon départ de Syrie n'était pas planifié et n'a pas non plus eu lieu durant les dernières heures de la bataille, contrairement à certaines allégations », a déclaré Bachar el-Assad dans un communiqué en anglais sur la chaîne Telegram de la présidence. « Moscou a exigé [...] une évacuation immédiate vers la Russie le dimanche 8 décembre au soir », a-t-il ajouté. Assad, qui a dirigé d'une main de fer la Syrie pendant vingt-quatre ans, a affirmé que son pays était désormais « aux mains des terroristes ».
HTS, ex-branche syrienne d'al-Qaïda, affirme avoir rompu avec le jihadisme mais reste classé « terroriste » par plusieurs capitales occidentales, dont Washington.
Après 50 ans de règne sans partage du clan Assad et d'une répression implacable contre tout opposant ou présumé tel, les nouvelles autorités s'emploient à rassurer la communauté internationale. Au départ réticentes, les capitales du monde ont graduellement annoncé établir des contacts « diplomatiques » avec les nouvelles autorités de Damas, dont Abou Mouhammed al-Joulani, le chef de HTS.
Lundi, l'Union européenne a annoncé envoyer un haut représentant à Damas pour rencontrer les nouveaux dirigeants. L'UE jugera sur les actes « allant dans la bonne direction », a déclaré la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas. La veille, l'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie, Geir Pedersen, a rencontré M. Joulani, à qui il a souligné la nécessité d'une transition « crédible et inclusive », selon ses services.