Le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall, a rendu publique la liste de certaines entreprises de presse ayant bénéficié de l'aide du gouvernement, ainsi que celle des entreprises redevables au fisc, lors du lancement de la plateforme "Déclaration médias du Sénégal". Cette initiative a suscité de vives réactions. Le Directeur des Rédactions de la RFM a exprimé son désaccord sur Twitter, dans un post largement relayé sur les réseaux sociaux.
"Les entreprises de presse devraient porter plainte contre ce ministre pour avoir exposé publiquement leur dette fiscale, car il s'agit de données personnelles. C'est du banditisme d'État. Nous sommes dirigés par des personnes de petite envergure", a-t-il fustigé. Mouhamadou Mounirou Sy a rejoint cette critique en soulignant que "la dette fiscale révèle des informations personnelles, dont la publication est interdite par la loi". Le journaliste a également publié un autre message dénonçant la démarche gouvernementale : "Le Président Faye appelle au dialogue avec la presse, et le ministre de la Communication fait exactement le contraire. Pire, il passe sous silence le fait que plus de 50% de cette dette fiscale est due aux entreprises publiques de presse, pourtant subventionnées", a-t-il déploré.
"Les entreprises de presse devraient porter plainte contre ce ministre pour avoir exposé publiquement leur dette fiscale, car il s'agit de données personnelles. C'est du banditisme d'État. Nous sommes dirigés par des personnes de petite envergure", a-t-il fustigé. Mouhamadou Mounirou Sy a rejoint cette critique en soulignant que "la dette fiscale révèle des informations personnelles, dont la publication est interdite par la loi". Le journaliste a également publié un autre message dénonçant la démarche gouvernementale : "Le Président Faye appelle au dialogue avec la presse, et le ministre de la Communication fait exactement le contraire. Pire, il passe sous silence le fait que plus de 50% de cette dette fiscale est due aux entreprises publiques de presse, pourtant subventionnées", a-t-il déploré.