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Baba Tandian, ancien 4e vice président de la fédération de football : «Je reste un inconditionnel de Pelé»

Jeudi 7 Juin 2018

Le Quotidien sportif 'RECORD' lance sa Coupe du monde. Dans cette rubrique «Le Mondial de…», une figure du football, de la presse sportive, du sport en général, plonge dans ses souvenirs de cette prestigieuse compétition. Et évoque aussi l’édition 2018 en Russie. Aujourd’hui, place à Baba Tandian, ancien président de la Fédération sénégalaise de basket par ailleurs ancien 4e vice président de la fédération de  football du sponsoring. sous la présidence de Abtalib Gueye.

Premier souvenir?
Les premières souvenirs remontent de 1 970 et j’étais très jeune. j’étais assis devant une petite télévision en noir et blanc dans la grande maison pour suivre la finale brésil Italie. Les brésiliens l’avaient emporté (4-1) avec le grand Pelé( ndlr : le roi Pelé avait ouvert la marque à la 18e). Pelé avait inspiré tous les jeunes sportifs footballeurs ou basketteurs. en plus, il y a la Coupe du monde 74 avec la victoire de l’Allemagne de Gerd Müller sur les Pays-bas (ndlr victoire 2-1, Breitner et Müller ont marqué pour les Allemands, Neeskens pour les Pays-Bas). L’exploit des lions en 2002 m’a beaucoup marqué. C’était un groupe de joueurs fous qui ne se fixaient aucune limite, sans oublier l’apport de leur entraîneur feu Bruno Metsu. Cette équipe nous a fait rêver et on se voyait au-delà des demi-finales. l’équipe de 2018 peut s’inscrire dans cette dynamique, mais il leur faut un plus par rapport à 2002. 

La sélection
C'est la sélection Hollandaise avec Cruyff. j’aimais beaucoup regarder cette sélection quand je jouais au basket en France. je suivais Cruyff avec son club d’Ajax d’Amsterdam. la Hollande avait un jeu fluide et elle pouvait tout le temps faire la différence. mais, je reste un inconditionnel du brésil et de Pelé. Le joueur ? C’est incontestablement Pelé. il était élégant, jovial, technique et capable de prouesses. 
C’était un génie créateur et avec lui on se sentait concerné par le jeu, sans oublier ses pas de danse à la Samba sur le terrain. Sans aucun doute, c’est le joueur qui a marqué son époque. L’entraîneur ? je peux dire qu’aucun entraîneur ne m’a marqué parce qu’ils se valent tous. Aujourd’hui, je peux dire que c’est Zinedine Zidane qui a tout réussi. Peut-être c’est aussi la chance divine qui l’accompagne. 


Le match ? 
C’était le match Zaïre Yougoslavie. On était tous contents de voir l’Afrique prendre part à une phase finale de Coupe du monde. Mais, les Zaïrois ont été étrillés (0-9) et c’était la honte du siècle. Il faut reconnaître que le football Africain avait un complexe sur le football européen. Ce qui n ’est plus valable aujourd’hui, car les meilleurs viennent d’Afrique. 

L’édition ? 
C’était l’édition 1970. Lors de la demi-finale Italie Allemagne (4-3, a.p), Franz Becken-Bauer a joué avec l’épaule cassée. Il a décidé de rester sur le terrain malgré la douleur et tous les risques qui pouvaient en découler. C’est la rage de vaincre. et je voudrais que nos joueurs s’inspirent de ça pour essayer de se surpasser. 

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Le fait ? 
C’est le but inscrit de la main par Maradona en 1986. En plus, il n’a pas honte de dire que c ’est la «main de dieu». je pense que la pudeur aurait voulu qu’il la ferme. Le favori 2018 ? Ça va être très difficile. toutes les équipes se valent et je crois qu’il y aura des surprises chez les africains. mais, l’allemagne, le Brésil et l’Espagne sont les grands favoris. L’outsider 2018 ?je suis chauvine t je considère que le Sénégal fait partie des outsiders, aux côtés de la France. La révélation 2018 ? je pense à l ’égypte et le nigeria. j’allais dire le Sénégal, car il mérite tout ce qui est beau et fort. 
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