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Aujourd'hui: 30 décembre 2006, Saddam Hussein est exécuté

Mercredi 30 Décembre 2020

Il y a quatorze ans, le 30 décembre 2006, l’ex-président irakien Saddam Hussein mourait pendu, trois ans après sa capture rocambolesque, criant sa haine des Américains et des Iraniens sous les quolibets de gardes chiites. Aujourd’hui, les avis du peuple sont partagés, mais chacun s’accorde sur un point : les Irakiens sont toujours aussi méfiants face à leurs dirigeants.


Saddam Hussein Abd al-Majid al-Tikriti, communément appelé Saddam Hussein, né le 28 avril 1937 à Al-Awja, près de Tikrit, et exécuté par pendaison le 30 décembre 2006 à Bagdad, président de la République de 1979 à 2003. Cinquième président de la république d'Irak, il occupe ce poste du 16 juillet 1979 au 9 avril 2003. Membre dirigeant du parti Baas arabe socialiste, il conserve sa position d'influence lors de la scission du parti et dirige la branche régionale irakienne de l'organisation.


Dévoué à l'idéologie baassiste, qui combine socialisme arabe et nationalisme panarabe, Saddam Hussein joue un rôle déterminant lors du coup d'État du 17 juillet 1968 qui porte le parti Baas au pouvoir en Irak. En 2003, une coalition d'États menée par les États-Unis et le Royaume-Uni envahit l'Irak pour renverser Saddam, alors accusé par les forces occidentales de détenir des armes de destruction massive et d'entretenir des relations étroites avec des organisations terroristes telles qu'al-Qaïda. Depuis sa chute, son pays n'a jamais connu une stabilité politique et militaire. L'Irak est encore plus divisée que jamais. D'ailleurs plusieurs Irakiens regrettent le départ de Saddam Hussein. 


- Saddam ou son sosie? - 

Le Hachd pense que "le corps est toujours là", assure Jaafar al-Gharaoui.  Pourtant, glisse un combattant, "certains disent que la fille de Saddam Hussein, Hala, est venue en jet privé à Aouja et a emporté le corps de son père en Jordanie", où elle vit en exil. 

"Impossible!" rétorque un professeur d'université qui refuse de donner son nom. "Hala n'est jamais revenue en Irak", assure cet enfant du pays qui a étudié de près l'ascension puis la chute de Saddam Hussein. 
Toutefois, affirme-t-il, le corps n'est plus dans le mausolée. "Il a été emporté dans un endroit secret et personne ne sait qui l'a transporté et vers où", à l'exception sûrement de la famille proche. Mais ces proches, eux, sont muets comme des tombes. 

Des tombes explosées, il y en a eu d'autres, poursuit l'expert. "Celle du père de Saddam Hussein à l'entrée du village a été dynamitée", affirme-t-il, ce qui accrédite selon lui la version selon laquelle le mausolée l'a également été. 

Comment le mausolée a-t-il été détruit? Le corps y était-il encore? Qui le sait? Toutes ces questions qui hantent Aouja intéressent peu dans les rues de Bagdad, où plus de deux décennies de dictature ont laissé des traces. 

Pour certains le problème est bien plus simple: "Saddam n'est pas mort, celui qui a été pendu est un sosie", affirme Abou Samer, un habitant de Bagdad.


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