L’archipel de Loos, situé à environ 9 km de Conakry, est devenu un lieu stratégique pour Mamadi Doumbouya. Ancien comptoir d’esclaves, cet ensemble d’îles prisé des vacanciers abrite désormais une résidence du président de la transition guinéenne, où il reçoit ses proches collaborateurs.
Ce dimanche, il a quitté cet archipel pour rejoindre le quai commercial du port de Moribayah afin de visiter les rails du corridor de 650 km ainsi que la gare de train multi-utilisateurs et multi-services de Moribayah. Sous haute escorte sécuritaire, où même des hélicoptères ont été mobilisés, le tombeur d'Alpha Condé a visité les infrastructures du projet Simandou, notamment les trois ports dédiés aux passagers et aux marchandises. Il s'agit du port de la Compagnie du TransGuinéen (CTG) dédié aux activités de BaoWu et de son partenaire WCS, ainsi que du port de la Compagnie du TransGuinéen (CTG) consacré aux activités de Rio Tinto et de son partenaire Chinalco.
Parallèlement, l’île de Fotoba, connue pour son bagne colonial, aurait été réactivée sous son régime pour y détenir des opposants, notamment des militaires et des activistes accusés de tentative de déstabilisation. L’opacité entourant ce site alimente les inquiétudes quant à la répression exercée par la junte. Dans cette île, tout se passerait à l’abri des caméras. Pour certains, la nouvelle résidence du général Doumbouya constitue un moyen d’éviter certains collaborateurs jugés encombrants.
Ce dimanche, il a quitté cet archipel pour rejoindre le quai commercial du port de Moribayah afin de visiter les rails du corridor de 650 km ainsi que la gare de train multi-utilisateurs et multi-services de Moribayah. Sous haute escorte sécuritaire, où même des hélicoptères ont été mobilisés, le tombeur d'Alpha Condé a visité les infrastructures du projet Simandou, notamment les trois ports dédiés aux passagers et aux marchandises. Il s'agit du port de la Compagnie du TransGuinéen (CTG) dédié aux activités de BaoWu et de son partenaire WCS, ainsi que du port de la Compagnie du TransGuinéen (CTG) consacré aux activités de Rio Tinto et de son partenaire Chinalco.
Parallèlement, l’île de Fotoba, connue pour son bagne colonial, aurait été réactivée sous son régime pour y détenir des opposants, notamment des militaires et des activistes accusés de tentative de déstabilisation. L’opacité entourant ce site alimente les inquiétudes quant à la répression exercée par la junte. Dans cette île, tout se passerait à l’abri des caméras. Pour certains, la nouvelle résidence du général Doumbouya constitue un moyen d’éviter certains collaborateurs jugés encombrants.
Sur le plan politique, Doumbouya renforce son emprise sur le pouvoir, entre remaniements réguliers au sein de l’armée et surveillance des figures influentes comme le ministre de la Défense, Aboubacar Sidiki Camara. Tandis que l’opposition demeure affaiblie et divisée, le président de la transition semble préparer une candidature pour 2025, malgré les engagements pris envers la CEDEAO.
Dans ce contexte, la Guinée évolue sous un régime militaire qui contrôle étroitement l’appareil sécuritaire, tandis que Doumbouya, méfiant, jongle entre Conakry et l’archipel de Loos, symbole de son pouvoir, mais aussi de la répression.