La décision du sous-préfet de l’arrondissement de Cabrousse d’interdire l’édition 2025 du festival culturel « Undo Mayo », prévu du 30 avril au 4 mai, continue de susciter une vague d’indignation dans la région de Ziguinchor. À la tête des voix qui s’élèvent contre cette mesure, le maire de la commune d’Oussouye, Ousmane Landry Diallo, dénonce une décision précipitée aux lourdes conséquences économiques et sociales.
L’arrêté d’interdiction, pris à quelques jours de l’événement, évoque des « risques d’atteinte aux bonnes mœurs » et des « risques de troubles à l’ordre public ». Une justification que le maire juge infondée. « Les motifs de l'interdiction, à savoir les risques d’atteinte aux bonnes mœurs et risques de troubles publics, résonnent à mon niveau comme les prétextes que l'ancien régime nous servait pour interdire sans véritables fondements nos manifestations », a-t-il déclaré dans un ton ferme.
Organisé sans incidents majeurs depuis 16 ans par l’Association des jeunes pour le développement de Mossor, « Undo Mayo » est devenu un rendez-vous incontournable pour la jeunesse de la Casamance et d’ailleurs. Sa suppression a l’effet d’un séisme dans cette station balnéaire en mal de relance. « Tel l'effet d’une bombe lancée du côté de l’ancien hôtel Cabrousse en ruine depuis plus de 30 ans, cette décision a fini de montrer toute son impopularité tant au niveau local que régional, voire national », regrette Ousmane Landry Diallo.
Au-delà de la frustration, ce sont surtout les retombées économiques escomptées par les acteurs locaux qui sont aujourd’hui compromises. Le maire d’Oussouye tire la sonnette d’alarme : « Cette note n’est pas sans grande conséquence économique à l’égard non seulement de nos braves goorgoorlus locaux, qui n’attendent que cet événement pour se faire une relative santé financière, mais aussi des potentiels touristes qui avaient prévu de découvrir ce rendez-vous phare. »
L’élu rappelle également le volet spirituel de l’événement. « Ce 1er mai marque aussi des journées de prières pour nos chefs coutumiers, pour le bien-être de tous et surtout pour sécuriser la plage du Cap Skirring où l’on note moins de cas de noyade », a-t-il souligné.
S’adressant directement aux autorités administratives, le maire appelle à un sursaut de responsabilité. « Que fera cet arrêté pour les opérateurs économiques du tourisme qui ont fait le plein de leurs réceptifs hôteliers ? Des restaurateurs du coin ? Des dizaines de millions ont été investis. Seront-ils compensés ? »
Ousmane Landry Diallo plaide pour une reprise immédiate du dialogue : « Une initiative doit être prise dès demain pour rencontrer les autorités régionales, voire au niveau central, afin de sauver cette rencontre des jeunes. Une médiation d'urgence s'impose. Nous devons les exhorter cordialement à revoir cette décision. »
Le maire assure que les conditions de sécurité étaient réunies. « Il m’a été rapporté que toutes les dispositions préalables étaient prises par l’autorité administrative au cours des réunions tenues avec les jeunes de Cabrousse : des sapeurs-pompiers mobilisés, des gendarmes, des maîtres-nageurs venus de Dakar. »
Enfin, tout en appelant les jeunes à garder leur calme, il lance un message fort : « Je leur demande juste de promouvoir le dialogue car c’est dans le dialogue que nous trouverons une bonne solution pour l’intérêt de tout le monde. Sauver cet événement, c’est promouvoir l’économie locale. »
Avant de conclure sur un ton solennel : « Je lance un appel solennel aux autorités afin qu'elles reviennent sur leur décision et pensent réellement à la relance du tourisme de la région qui bat de l’aile. SAUVONS le UNDO MAYO 2025. »
L’arrêté d’interdiction, pris à quelques jours de l’événement, évoque des « risques d’atteinte aux bonnes mœurs » et des « risques de troubles à l’ordre public ». Une justification que le maire juge infondée. « Les motifs de l'interdiction, à savoir les risques d’atteinte aux bonnes mœurs et risques de troubles publics, résonnent à mon niveau comme les prétextes que l'ancien régime nous servait pour interdire sans véritables fondements nos manifestations », a-t-il déclaré dans un ton ferme.
Organisé sans incidents majeurs depuis 16 ans par l’Association des jeunes pour le développement de Mossor, « Undo Mayo » est devenu un rendez-vous incontournable pour la jeunesse de la Casamance et d’ailleurs. Sa suppression a l’effet d’un séisme dans cette station balnéaire en mal de relance. « Tel l'effet d’une bombe lancée du côté de l’ancien hôtel Cabrousse en ruine depuis plus de 30 ans, cette décision a fini de montrer toute son impopularité tant au niveau local que régional, voire national », regrette Ousmane Landry Diallo.
Au-delà de la frustration, ce sont surtout les retombées économiques escomptées par les acteurs locaux qui sont aujourd’hui compromises. Le maire d’Oussouye tire la sonnette d’alarme : « Cette note n’est pas sans grande conséquence économique à l’égard non seulement de nos braves goorgoorlus locaux, qui n’attendent que cet événement pour se faire une relative santé financière, mais aussi des potentiels touristes qui avaient prévu de découvrir ce rendez-vous phare. »
L’élu rappelle également le volet spirituel de l’événement. « Ce 1er mai marque aussi des journées de prières pour nos chefs coutumiers, pour le bien-être de tous et surtout pour sécuriser la plage du Cap Skirring où l’on note moins de cas de noyade », a-t-il souligné.
S’adressant directement aux autorités administratives, le maire appelle à un sursaut de responsabilité. « Que fera cet arrêté pour les opérateurs économiques du tourisme qui ont fait le plein de leurs réceptifs hôteliers ? Des restaurateurs du coin ? Des dizaines de millions ont été investis. Seront-ils compensés ? »
Ousmane Landry Diallo plaide pour une reprise immédiate du dialogue : « Une initiative doit être prise dès demain pour rencontrer les autorités régionales, voire au niveau central, afin de sauver cette rencontre des jeunes. Une médiation d'urgence s'impose. Nous devons les exhorter cordialement à revoir cette décision. »
Le maire assure que les conditions de sécurité étaient réunies. « Il m’a été rapporté que toutes les dispositions préalables étaient prises par l’autorité administrative au cours des réunions tenues avec les jeunes de Cabrousse : des sapeurs-pompiers mobilisés, des gendarmes, des maîtres-nageurs venus de Dakar. »
Enfin, tout en appelant les jeunes à garder leur calme, il lance un message fort : « Je leur demande juste de promouvoir le dialogue car c’est dans le dialogue que nous trouverons une bonne solution pour l’intérêt de tout le monde. Sauver cet événement, c’est promouvoir l’économie locale. »
Avant de conclure sur un ton solennel : « Je lance un appel solennel aux autorités afin qu'elles reviennent sur leur décision et pensent réellement à la relance du tourisme de la région qui bat de l’aile. SAUVONS le UNDO MAYO 2025. »