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Al-Qaïda menace les États-Unis après la décision de Trump sur Jérusalem

Lundi 11 Décembre 2017

La loufoquerie du jour vient de tomber ! Selon Associated Press, Al-Qaïda aurait appelé ses combattants à travers le monde à se mobiliser pour frapper les sites cruciaux des Etats-Unis, de leurs alliés et de Israël pour protester contre la décision de Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël.

Avec ce que nous savons, cela peut se traduire ainsi : Le commandement suprême qui chapeaute la CIA, le Mossad-et le MI6 ont appelé leur combattants à travers le monde à se mobiliser pour frapper les sites cruciaux étatsuniens, de leurs alliés et de Israël. Cela n’a, bien sûr, aucun sens.
Cela veut plutôt dire que l’instance régulatrice des divers mouvements djihadistes dans le monde a décidé de lancer cette proclamations pour enclencher une étape supplémentaire faisant suite à la première qui est l’annonce apparemment absurde, et incompréhensible de Trump. Attendons-nous donc à des attentats, commis au nom des musulmans « blessés » et « désappointés » par la décision de Trump, par des groupes terroristes qui, jamais dans leur histoire, ne se sont souciés du sort des Palestiniens. Cherche-t-on à les recycler autour d’une cause qui réunit unanimement les musulmans et dont ils seront le bras armé et bien maîtrisé ?

La décision de Trump, en elle-même, n’a aucun sens et n’est utile ni pour les Etats-Unis, ni même pour Israël dans le contexte actuel. Comme tout en géopolitique a un sens, il faut donc chercher ailleurs les motivations de la décision de Trump. Dans la conjoncture actuelle au Moyen-Orient, il faudra forcément inclure les djihadistes et l’Iran dans l’équation, en tenant également compte du paramètre principal, la mèche qui sert à tout allumer : la Palestine, y compris ces soi-disant branches armées de Gaza qui ne manqueront pas, soyons–en certains, d’envoyer des roquettes dans des champs de betteraves quelque part au sud d’Israël pour justifier une escalade militaire.
Il y a des années que les stratèges bellicistes cherchent à déclencher une « guerre–domino » qui entrainerait les véritables pays-cibles dans une confrontation destructrice. Ils ont, jusqu’ici, régulièrement échoué, mais ne renoncent apparemment pas. Le djihadisme, instrument principal de cet objectif, a été vaincu militairement en Syrie-Irak, mais n’a pas disparu et n’est pas prêt de disparaitre. Il pourrait disparaitre sous la forme que nous lui connaissons, mais réapparaitra sous d’autres formes selon l’air du temps, et nous prendrons leurs nouvelles idéologies comme des nouveautés.

En attendant, les jeux sont ouverts, Trump ayant jeté la première carte sur la table. On sait depuis toujours que le meilleur moyen d’entrainer un pays dans une guerre est de créer des situations que ce pays ne peut accepter et n’a aucun moyen d’accepter, même avec quelques tractations  diplomatiques. Et quel pays, plus que tout autre si l’on met de côté la Syrie affaiblie par six ans et demi de guerre, ne tolèrera jamais, en aucun cas, de voir Jérusalem devenir la capitale d’Israël ? C’est l’Iran.

 
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