La compagnie aérienne nationale a adouci sa position après nos critiques concernant la gestion de l'entreprise. Depuis 2019, Air Sénégal a changé de directeur général à quatre reprises, sans que le gouvernement ne reconnaisse les insuffisances de la compagnie. En réalité, cette situation donne l'illusion que le Sénégal possède une compagnie aérienne solide, alors qu'il ne s'agit que d'une coquille vide.
Les retards et annulations de vols sont devenus fréquents, et la compagnie fait face à un flux constant de plaintes. Il n'est pas nécessaire d'être expert pour voir les problèmes qui rongent l'entreprise. Air Sénégal cherche à étendre ses activités alors qu'elle souffre d'un manque d'appareils, ce qui l'empêche même de satisfaire ses clients locaux. Quel paradoxe !
https://www.exclusif.net/Air-Senegal-Son-vrai-probleme_a51071.html
Selon des informations de L’Observateur, le Directeur général a pris la décision de réduire le nombre de lignes. Cette décision s’explique par la nécessité de rationaliser les ressources, l’insuffisance de la flotte et le manque de rentabilité de certaines routes. Jusqu'à présent, Air Sénégal couvrait 21 destinations, mais à partir du 20 septembre, 6 lignes seront supprimées : New York, Barcelone, Marseille, Lisbonne, Douala, et Libreville.
Ces 6 lignes étaient déficitaires, et leur fermeture entraînera une baisse de 21 % du chiffre d'affaires de la compagnie. Cependant, cette diminution sera compensée par le potentiel des nouvelles lignes sur les axes Dakar-Ouagadougou, Bamako-Ouaga, Bamako-Abidjan, et Abidjan-Cotonou.
Selon des simulations et prévisions faites par des experts, l'exploitation de ces nouvelles lignes pourrait générer environ 15 % de revenus supplémentaires. En fait, la ligne Dakar-Ouagadougou est considérée comme plus rentable pour Air Sénégal que celle de Dakar-Barcelone.
Non seulement les charges sont moins élevées, mais la différence de prix des billets est également plus avantageuse pour la ligne sous-régionale. En ce qui concerne les coûts, les informations recueillies par L’Observateur révèlent que la fermeture des lignes New York, Barcelone, Marseille, Lisbonne, Douala, et Libreville entraînera une réduction des charges d'exploitation mensuelles de 3,4 milliards de FCFA en moyenne.
Pour détailler, les coûts mensuels sont de l'ordre de 1,45 milliard de FCFA pour New York, 331 millions de FCFA pour Douala, 391 millions de FCFA pour Libreville, 522 millions de FCFA pour Milan, 377 millions de FCFA pour Marseille, et 311 millions de FCFA pour Barcelone.
La réduction des charges d'assistance au sol et la diminution du coût de prise en charge du personnel navigant, qui doit parfois rester plusieurs jours dans certains pays avant de revenir à Dakar, contribueront également à cette économie. En fin de compte, la direction d’Air Sénégal anticipe une réduction des pertes mensuelles de 3,6 milliards de FCFA grâce à la fermeture de ces 6 lignes.
Les retards et annulations de vols sont devenus fréquents, et la compagnie fait face à un flux constant de plaintes. Il n'est pas nécessaire d'être expert pour voir les problèmes qui rongent l'entreprise. Air Sénégal cherche à étendre ses activités alors qu'elle souffre d'un manque d'appareils, ce qui l'empêche même de satisfaire ses clients locaux. Quel paradoxe !
https://www.exclusif.net/Air-Senegal-Son-vrai-probleme_a51071.html
Selon des informations de L’Observateur, le Directeur général a pris la décision de réduire le nombre de lignes. Cette décision s’explique par la nécessité de rationaliser les ressources, l’insuffisance de la flotte et le manque de rentabilité de certaines routes. Jusqu'à présent, Air Sénégal couvrait 21 destinations, mais à partir du 20 septembre, 6 lignes seront supprimées : New York, Barcelone, Marseille, Lisbonne, Douala, et Libreville.
Ces 6 lignes étaient déficitaires, et leur fermeture entraînera une baisse de 21 % du chiffre d'affaires de la compagnie. Cependant, cette diminution sera compensée par le potentiel des nouvelles lignes sur les axes Dakar-Ouagadougou, Bamako-Ouaga, Bamako-Abidjan, et Abidjan-Cotonou.
Selon des simulations et prévisions faites par des experts, l'exploitation de ces nouvelles lignes pourrait générer environ 15 % de revenus supplémentaires. En fait, la ligne Dakar-Ouagadougou est considérée comme plus rentable pour Air Sénégal que celle de Dakar-Barcelone.
Non seulement les charges sont moins élevées, mais la différence de prix des billets est également plus avantageuse pour la ligne sous-régionale. En ce qui concerne les coûts, les informations recueillies par L’Observateur révèlent que la fermeture des lignes New York, Barcelone, Marseille, Lisbonne, Douala, et Libreville entraînera une réduction des charges d'exploitation mensuelles de 3,4 milliards de FCFA en moyenne.
Pour détailler, les coûts mensuels sont de l'ordre de 1,45 milliard de FCFA pour New York, 331 millions de FCFA pour Douala, 391 millions de FCFA pour Libreville, 522 millions de FCFA pour Milan, 377 millions de FCFA pour Marseille, et 311 millions de FCFA pour Barcelone.
La réduction des charges d'assistance au sol et la diminution du coût de prise en charge du personnel navigant, qui doit parfois rester plusieurs jours dans certains pays avant de revenir à Dakar, contribueront également à cette économie. En fin de compte, la direction d’Air Sénégal anticipe une réduction des pertes mensuelles de 3,6 milliards de FCFA grâce à la fermeture de ces 6 lignes.