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Afrique du Sud: dix ans après Marikana, conscience et dignité sur les lieux du drame

Mardi 16 Août 2022

L'Afrique du Sud commémorait, ce mardi 16 août, les dix ans du massacre de Marikana. Dans cette région minière, au nord-ouest de Johannesburg, en 2012, une manifestation de mineurs s'était terminée dans un bain de sang : la police avait ouvert le feu, faisant 34 morts et 78 blessés. Un choc pour la jeune démocratie, qui avait rappelé aux habitants les répressions de manifestations sous l'apartheid.




Comme chaque année, des commémorations étaient organisées en ce 16 août à Marikana, et plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées, à l'appel de l'Amcu, l'un des puissants syndicats miniers de la région, afin de garder en mémoire ce massacre que le gouvernement préfèrerait oublier.

Notre correspondante en Afrique du Sud, Claire Bargelès, s'est rendue sur place pour suivre la cérémonie. Elle y a rencontré Teboho, installé sur le « koppie », cette petite colline où, il y a dix ans, il avait rejoint la foule de mineurs en colère. Une décennie après le drame, ses souvenirs sont intacts.


« Les responsables doivent être identifiés »
À l'époque, les mineurs réclamaient une hausse des salaires. Une décennie plus tard, les survivants, les enfants de victimes, et même les journalistes sud-africains qui avaient couvert le drame, sont venus pour leur rendre hommage, dans une ambiance restant plutôt joviale, mais tout en conscience.



Sur les t-shirts verts distribués par l'Amcu, le syndicat minier qui avait mené les négociations avec les travailleurs lors de la grève, on peut lire : « Dix ans de trahison », « Ni justice, ni excuses », et « Personne tenu pour responsable », alors qu'aucun membre de la police n'a été condamné.

C'est exactement le sentiment de Sebolai, venu rendre hommage à son père, l'une des victimes du massacre, et qui s'exprime également à notre antenne.

La justice doit être rendue. Ça fait vraiment bizarre que les coupables se promènent toujours librement parmi nous, dix ans plus tard. Trente-quatre personnes tuées en un jour, si ce n'est pas une situation de crise... Les responsables doivent être identifiés.
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