Mardi, le parquet suisse a requis en appel une peine de prison avec sursis de un an et huit mois contre Michel Platini et l'ancien président de la FIFA, Sepp Blatter. Accusés d'escroquerie envers l'instance mondiale du football, les deux hommes avaient été acquittés en première instance en 2022. La Cour d'appel extraordinaire du Tribunal pénal fédéral, réunie à Muttenz, rendra son verdict le 25 mars prochain.
Le procureur Thomas Hildbrand a plaidé pendant trois heures pour démontrer que l'accord invoqué par les accusés n'était qu'une invention visant à justifier le versement de 2 millions de francs suisses (1,8 million d'euros) à Platini en 2011. Selon le procureur, Platini et Blatter auraient créé de toutes pièces un contrat oral stipulant une rémunération annuelle d'un million de francs suisses pour les services de conseil de Platini entre 1998 et 2002. Cette version des faits contredit un contrat écrit signé en 1999, prévoyant une rémunération de 300 000 francs suisses par an.
Hildbrand a souligné que la FIFA n'avait jamais rencontré de difficultés de trésorerie qui auraient empêché un paiement immédiat à Platini. Il a également mis en doute la crédibilité de Platini, qui avait réclamé en 2011 une somme inférieure à ce qu'il prétendait lui être dû, en négligeant une différence de 800 000 francs suisses.
Le procureur a laissé entendre que le paiement pourrait être lié à deux événements majeurs : l'attribution controversée de la Coupe du Monde 2022 au Qatar en décembre 2010, et la réélection sans opposition de Sepp Blatter à la tête de la FIFA en juin 2011, avec le soutien de Platini.
Le procès en appel se poursuivra avec les plaidoiries de la défense, avant que la Cour ne décide du sort des deux anciens dirigeants, toujours sous la menace de peines pouvant aller jusqu'à cinq ans de prison.
Le procureur Thomas Hildbrand a plaidé pendant trois heures pour démontrer que l'accord invoqué par les accusés n'était qu'une invention visant à justifier le versement de 2 millions de francs suisses (1,8 million d'euros) à Platini en 2011. Selon le procureur, Platini et Blatter auraient créé de toutes pièces un contrat oral stipulant une rémunération annuelle d'un million de francs suisses pour les services de conseil de Platini entre 1998 et 2002. Cette version des faits contredit un contrat écrit signé en 1999, prévoyant une rémunération de 300 000 francs suisses par an.
Hildbrand a souligné que la FIFA n'avait jamais rencontré de difficultés de trésorerie qui auraient empêché un paiement immédiat à Platini. Il a également mis en doute la crédibilité de Platini, qui avait réclamé en 2011 une somme inférieure à ce qu'il prétendait lui être dû, en négligeant une différence de 800 000 francs suisses.
Le procureur a laissé entendre que le paiement pourrait être lié à deux événements majeurs : l'attribution controversée de la Coupe du Monde 2022 au Qatar en décembre 2010, et la réélection sans opposition de Sepp Blatter à la tête de la FIFA en juin 2011, avec le soutien de Platini.
Le procès en appel se poursuivra avec les plaidoiries de la défense, avant que la Cour ne décide du sort des deux anciens dirigeants, toujours sous la menace de peines pouvant aller jusqu'à cinq ans de prison.