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AU NOM DE LA MORALE ! Le débat c’est l’échec lamentable du système des orientations des bacheliers

Dimanche 27 Mai 2018

A


Ce n’est pas en faisant la politique de l’autruche, que nous corrigerons les dysfonctionnements, source de toutes les difficultés rencontrées par les boursiers et le secteur privé de l’enseignement supérieur. Aussi longtemps que durera ce mode de gestion hasardeuse, aussi longtemps nous aurons des grèves répétitives.


Vous avez raison Monsieur le Président, c’est des montants colossaux dépensés, énormément d’argent, pour des INVESTISSEMENTS. Ne pensez-vous pas qu’on a mis la charrue avant les bœufs, donnant l’impression que les choses ont été faites dans la précipitation, une course de vitesse pour faire plus, plus vite, que vos prédécesseurs ?
Ayons l’humilité de reconnaitre que l’Etat du Sénégal qui n’a peut-être pas les moyens de sa politique, continue de donner des bourses sans discernement : quel pays développé mais encore moins ceux de la sous région, alloue des bourses sans se baser sur le mérite ? 


Le SENEGAL, Pôle d’excellence, a formé de grands esprits et a eu à connaitre à la tête de ses institutions des professeurs émérites tels François Dieng,  Assane SECK, Amadou Makhtar MBOW, Iba Der THIAM, SOURANG,  Amadou Tidiane BA etc… et depuis 5 ans le Pr Mary Teuw NIANE, excellent professeur de mathématiques, pourtant riche d’un très bon parcours universitaire, qui a pu décevoir et échouer dans sa mission, il a manqué de rationalité, d’organisation et de méthode. Un projet on le pense d’abord, l’évalue, le budgétise, le planifie pour pouvoir le réaliser. M. le Président de la République c’est tout de même difficile de couvrir le Ministre de l’Enseignement Supérieur qui est le concepteur du système des orientations des bacheliers sur Campusen, vers les universités publiques et privées, des UVS et des ENO, il est également celui qui élabore, présente et défend le budget de son département devant les députés pour le faire voter.


Sur ce budget de + de 190 milliards les bourses qui sont de 51 milliards, représentent 26,62 % et seulement 1,37 % du budget du Sénégal en 2018.   Comment  expliquer qu’avec tous ces projets pharaoniques les conditions de vie des étudiants sont aussi mauvaises qu’il y a 50 ans ?  Quant à la bancarisation je ne peux pas comprendre sa non-utilisation. Avec tout ce désastre c’est du pain béni pour votre opposition, vous apportez de l’eau à leur moulin en prêtant le flanc à toutes ces critiques bien fondées.
Au nom de la morale vous ne pouvez pas fermer les yeux sur tant de dégâts
.
Mme Denise d'ERNEVILLE
Présidente, Administrateur financier
D'ETSHOS-IMED
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