Le Dialogue national lancé le 28 mai 2025 par le président Bassirou Diomaye Faye n’a pas seulement mobilisé les forces vives de la Nation : il a aussi ouvert une brèche au sein de l’Alliance pour la République (APR), désormais reléguée dans l’opposition. En pleine recomposition depuis la chute du régime de Macky Sall, le parti est secoué par des dissensions internes autour de la participation contestée de certains de ses membres à cette rencontre politique.
Invité de l’émission En Pointe sur Radio Sénégal International, le 31 mai, Me El Hadji Oumar Youm, ancien Premier ministre et figure centrale de l’APR, a tapé du poing sur la table. « Ceux qui, encore membres de l’APR, ont participé à ce Dialogue ont commis une grave erreur », a-t-il tonné, qualifiant cette démarche d’« inacceptable », en totale contradiction avec la ligne officielle de boycott du parti.
Me Youm a par ailleurs rappelé que des personnalités comme Abdoulaye Diouf Sarr ou Benoit Sambou, présentes au Dialogue, n’ont plus leur place dans les rangs de l’APR, ayant migré vers d'autres structures politiques. Quant aux justifications avancées par Abdoulaye Daouda Diallo, Abdoulaye Saydou Sow, Abdoulaye Diop ou encore Ousmane Sylla — qui invoquent leur rôle institutionnel pour justifier leur présence — l’avocat les balaie d’un revers de main : « Ces excuses sont incohérentes », a-t-il tranché.
Sur la question d’éventuelles sanctions, le ton se veut plus mesuré. « Rien n’est formel pour l’instant. Il y a des discussions, des avis divergents, certains parlent de sanctions, voire d’exclusions, mais un parti ne se gère pas sur un coup de tête. Il faut reconnaître les erreurs pour avancer », a déclaré Me Youm.
Le malaise est palpable. Cette sortie met en lumière les lignes de fracture au sein de l’APR, alors que le parti cherche encore son cap dans le nouveau paysage politique sénégalais.
Invité de l’émission En Pointe sur Radio Sénégal International, le 31 mai, Me El Hadji Oumar Youm, ancien Premier ministre et figure centrale de l’APR, a tapé du poing sur la table. « Ceux qui, encore membres de l’APR, ont participé à ce Dialogue ont commis une grave erreur », a-t-il tonné, qualifiant cette démarche d’« inacceptable », en totale contradiction avec la ligne officielle de boycott du parti.
Me Youm a par ailleurs rappelé que des personnalités comme Abdoulaye Diouf Sarr ou Benoit Sambou, présentes au Dialogue, n’ont plus leur place dans les rangs de l’APR, ayant migré vers d'autres structures politiques. Quant aux justifications avancées par Abdoulaye Daouda Diallo, Abdoulaye Saydou Sow, Abdoulaye Diop ou encore Ousmane Sylla — qui invoquent leur rôle institutionnel pour justifier leur présence — l’avocat les balaie d’un revers de main : « Ces excuses sont incohérentes », a-t-il tranché.
Sur la question d’éventuelles sanctions, le ton se veut plus mesuré. « Rien n’est formel pour l’instant. Il y a des discussions, des avis divergents, certains parlent de sanctions, voire d’exclusions, mais un parti ne se gère pas sur un coup de tête. Il faut reconnaître les erreurs pour avancer », a déclaré Me Youm.
Le malaise est palpable. Cette sortie met en lumière les lignes de fracture au sein de l’APR, alors que le parti cherche encore son cap dans le nouveau paysage politique sénégalais.