L’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) traverse une crise financière majeure, conséquence de « décisions gabégiques » passées, selon son directeur général, Cheikh Bamba Dièye. Lors d’une conférence de presse tenue ce vendredi 7 mars 2025, il a exposé les mesures drastiques mises en œuvre pour rétablir l’équilibre financier de l’aéroport, tout en présentant une vision audacieuse pour l’avenir.
Compression budgétaire : des mesures d’austérité sans précédent
Pour assainir les finances de l’AIBD, plusieurs postes de dépenses ont été sérieusement revus à la baisse. Parmi les principales mesures : Réduction des dotations en carburant, permettant d’économiser 275 millions de FCFA.
Suppression des subventions à certaines structures, générant 600 millions de FCFA d’économies.
Diminution des frais téléphoniques, passés de 18 à 8 millions de FCFA par mois.
Achèvement des travaux du salon d’honneur, offrant un gain de 300 millions de FCFA. Arrêt de la location de véhicules, réduisant les coûts de 340 à moins de 40 millions de FCFA par an. Baisse des frais de mission, qui sont passés de 80 millions sur trois mois à 24 millions sur six mois.
Grâce à ces efforts, le budget de l’AIBD a chuté de 25 milliards à 18 milliards de FCFA, soit une réduction de 2,5 milliards de FCFA. « Ces efforts sont indispensables pour stabiliser nos finances », a martelé Cheikh Bamba Dièye.
Un plan social nécessaire pour un effectif mieux adapté
Outre la réduction des dépenses, un plan social a été mis en place pour répondre au sureffectif de l’aéroport, hérité de recrutements massifs entre 2022 et 2024. « En mai 2024, l’AIBD comptait 938 agents. Aujourd’hui, ce nombre est ramené à 872, avec un recentrage sur les besoins réels de l’aéroport », a précisé le directeur général.
Il a tenu à souligner le caractère difficile mais essentiel de cette démarche : « Il ne s’agit pas de priver quiconque de son emploi par plaisir ou pour des raisons purement comptables, mais de garantir la sécurité, la performance et la compétitivité de l’AIBD. »
En dépit des défis, Cheikh Bamba Dièye se veut optimiste, affirmant que ces ajustements permettront à l’aéroport de retrouver une trajectoire financière durable tout en offrant des services de qualité aux usagers.
Compression budgétaire : des mesures d’austérité sans précédent
Pour assainir les finances de l’AIBD, plusieurs postes de dépenses ont été sérieusement revus à la baisse. Parmi les principales mesures : Réduction des dotations en carburant, permettant d’économiser 275 millions de FCFA.
Suppression des subventions à certaines structures, générant 600 millions de FCFA d’économies.
Diminution des frais téléphoniques, passés de 18 à 8 millions de FCFA par mois.
Achèvement des travaux du salon d’honneur, offrant un gain de 300 millions de FCFA. Arrêt de la location de véhicules, réduisant les coûts de 340 à moins de 40 millions de FCFA par an. Baisse des frais de mission, qui sont passés de 80 millions sur trois mois à 24 millions sur six mois.
Grâce à ces efforts, le budget de l’AIBD a chuté de 25 milliards à 18 milliards de FCFA, soit une réduction de 2,5 milliards de FCFA. « Ces efforts sont indispensables pour stabiliser nos finances », a martelé Cheikh Bamba Dièye.
Un plan social nécessaire pour un effectif mieux adapté
Outre la réduction des dépenses, un plan social a été mis en place pour répondre au sureffectif de l’aéroport, hérité de recrutements massifs entre 2022 et 2024. « En mai 2024, l’AIBD comptait 938 agents. Aujourd’hui, ce nombre est ramené à 872, avec un recentrage sur les besoins réels de l’aéroport », a précisé le directeur général.
Il a tenu à souligner le caractère difficile mais essentiel de cette démarche : « Il ne s’agit pas de priver quiconque de son emploi par plaisir ou pour des raisons purement comptables, mais de garantir la sécurité, la performance et la compétitivité de l’AIBD. »
En dépit des défis, Cheikh Bamba Dièye se veut optimiste, affirmant que ces ajustements permettront à l’aéroport de retrouver une trajectoire financière durable tout en offrant des services de qualité aux usagers.