Selon des chiffres partiels publiés par l’équipe de Dias, celui-ci serait en tête dans sept régions sur neuf, ainsi que dans la diaspora, tandis que le président sortant Umaro Sissoco Embaló dominerait à Bafatá et Gabú. La Commission nationale électorale (CNE), de son côté, n’a encore rendu aucun résultat officiel, la phase de consolidation se poursuivant. Le candidat indépendant Fernando Dias da Costa a affirmé, le 24 novembre 2025, disposer d’une avance dès le premier tour.
Selon le site Bissau Online, Fernando Dias candidat indépendant soutenu par le PAIGC et la coalition PAI-TERRA aurait remporté l’élection présidentielle du 23 novembre 2025 en Guinée-Bissau dès le premier tour, avec plus de 55 % des suffrages.
Dans un communiqué publié ce lundi, le Procureur général Fernando Gomes dément toutefois fermement ces informations. Il affirme que certaines affirmations relayées dans les médias et sur les réseaux sociaux sont « totalement fausses ». Il précise qu’« aucun magistrat du parquet, y compris le Procureur général et le Procureur général adjoint, n'a donné d'instructions pour destituer des représentants de partis politiques ou des candidats durant l'enquête ».
Le Procureur général rappelle que son institution agit « dans le strict respect du cadre légal » et que la gestion du processus électoral, à chaque étape, relève exclusivement des Commissions électorales régionales (CER) et de la Commission électorale nationale (CNE). Le communiqué insiste également sur le fait que « la présence des délégués des candidats est un droit inscrit dans la loi et doit être garantie par les instances électorales ».
Le Parquet déplore la circulation d’informations qu’il considère comme nuisibles au climat institutionnel. Il estime que ces allégations « visent à déstabiliser les institutions publiques et à saper leur confiance », invitant les médias et les citoyens à « une plus grande responsabilité dans la vérification des faits avant leur diffusion ».

