De nombreux citoyens, soucieux de défendre les intérêts de la région, ont dénoncé le prix du transport fixé à 5 000 FCFA sur la nouvelle ligne Ziguinchor-Cap Skirring pour les bus de la société Dakar Dem Dikk (DDD). Après avoir écouté les différentes opinions, il apparaît que certaines critiques sont motivées par une mauvaise foi évidente, tandis que d’autres résultent d’une méconnaissance du secteur des transports.
Il est indéniable que la Casamance est l'une des régions les plus pauvres du Sénégal, où les activités économiques ont été fortement impactées par le conflit et les luttes politiques. À ce titre, elle mérite une attention particulière, voire une discrimination positive en matière de développement et d’infrastructures. Cependant, dans cette affaire, une meilleure communication des autorités aurait permis d’éviter toute polémique.
Un tarif justifié et équilibré
Loin de défendre DDK, à mon avis, le tarif de 5 000 FCFA fixé pour cette ligne est raisonnable et justifié. Beaucoup ignorent que ce prix a été pensé pour éviter une concurrence déloyale avec les transporteurs locaux. C’est d’ailleurs pourquoi ces derniers n’ont pas exprimé d’opposition à cette initiative. En effet, il est toujours possible d’opter pour un transport routier classique, avec des tarifs variant entre 2 000 et 2 500 FCFA à la gare routière. Cela prouve bien que Dakar Dem Dikk (DDD) a pris en compte la réalité du marché et l’équilibre entre les différents acteurs du secteur.
Ensuite, il est essentiel de noter que les bus de DDD respectent des horaires fixes et quittent leur point de départ même s’ils ne sont pas pleins, contrairement aux véhicules de transport classique qui ne démarrent qu’une fois complets. Cette régularité offre un confort et une fiabilité inégalés pour les passagers. De plus, le service proposé par DDD garantit un niveau de confort supérieur, ce qui justifie en partie la différence de prix.
Un modèle économique viable pour DDD
Bien que DDD soit une entreprise publique, elle ne peut pas fonctionner à perte. Son objectif n’est certes pas de faire du profit, mais elle doit au moins couvrir 50 % de ses investissements pour assurer la pérennité du service. Si le tarif était revu à la baisse, cela risquerait d’engendrer une crise dans le secteur des transports, avec des transporteurs locaux entrant en conflit avec DDD et menaçant de débrayer pour protester contre une concurrence qu’ils jugeraient injuste.
Par ailleurs, il est bon de rappeler que le principe appliqué aux bus est le même que celui du bateau Aline Sitoé Diatta : ce dernier quitte le port à l’heure prévue, indépendamment du nombre de passagers à bord, garantissant ainsi un service fiable et efficace. Le même principe s’applique aux bus de DDD, qui assurent un transport plus économique et plus rapide, avec moins d’arrêts sur le trajet.
Saluons cette initiative
Au lieu de critiquer sans fondement, nous devrions plutôt saluer la vision de DDD, qui propose une alternative de transport efficace et structurée pour les usagers. La concurrence doit être loyale et équilibrée, et cette nouvelle ligne s’inscrit dans une démarche de modernisation des infrastructures de transport en Casamance. Il est temps de dépasser les polémiques politiciennes et de soutenir les initiatives qui favorisent le développement régional.
Par EL HADJI KAMARA, leader de la société civile
Il est indéniable que la Casamance est l'une des régions les plus pauvres du Sénégal, où les activités économiques ont été fortement impactées par le conflit et les luttes politiques. À ce titre, elle mérite une attention particulière, voire une discrimination positive en matière de développement et d’infrastructures. Cependant, dans cette affaire, une meilleure communication des autorités aurait permis d’éviter toute polémique.
Un tarif justifié et équilibré
Loin de défendre DDK, à mon avis, le tarif de 5 000 FCFA fixé pour cette ligne est raisonnable et justifié. Beaucoup ignorent que ce prix a été pensé pour éviter une concurrence déloyale avec les transporteurs locaux. C’est d’ailleurs pourquoi ces derniers n’ont pas exprimé d’opposition à cette initiative. En effet, il est toujours possible d’opter pour un transport routier classique, avec des tarifs variant entre 2 000 et 2 500 FCFA à la gare routière. Cela prouve bien que Dakar Dem Dikk (DDD) a pris en compte la réalité du marché et l’équilibre entre les différents acteurs du secteur.
Ensuite, il est essentiel de noter que les bus de DDD respectent des horaires fixes et quittent leur point de départ même s’ils ne sont pas pleins, contrairement aux véhicules de transport classique qui ne démarrent qu’une fois complets. Cette régularité offre un confort et une fiabilité inégalés pour les passagers. De plus, le service proposé par DDD garantit un niveau de confort supérieur, ce qui justifie en partie la différence de prix.
Un modèle économique viable pour DDD
Bien que DDD soit une entreprise publique, elle ne peut pas fonctionner à perte. Son objectif n’est certes pas de faire du profit, mais elle doit au moins couvrir 50 % de ses investissements pour assurer la pérennité du service. Si le tarif était revu à la baisse, cela risquerait d’engendrer une crise dans le secteur des transports, avec des transporteurs locaux entrant en conflit avec DDD et menaçant de débrayer pour protester contre une concurrence qu’ils jugeraient injuste.
Par ailleurs, il est bon de rappeler que le principe appliqué aux bus est le même que celui du bateau Aline Sitoé Diatta : ce dernier quitte le port à l’heure prévue, indépendamment du nombre de passagers à bord, garantissant ainsi un service fiable et efficace. Le même principe s’applique aux bus de DDD, qui assurent un transport plus économique et plus rapide, avec moins d’arrêts sur le trajet.
Saluons cette initiative
Au lieu de critiquer sans fondement, nous devrions plutôt saluer la vision de DDD, qui propose une alternative de transport efficace et structurée pour les usagers. La concurrence doit être loyale et équilibrée, et cette nouvelle ligne s’inscrit dans une démarche de modernisation des infrastructures de transport en Casamance. Il est temps de dépasser les polémiques politiciennes et de soutenir les initiatives qui favorisent le développement régional.
Par EL HADJI KAMARA, leader de la société civile
