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​SONKO, DIALLO & CO - : le doigt, la lune et les étoiles !

Dimanche 2 Octobre 2016


 
Une fois de plus, une énième fois, ils ont choisit... le doigt. Celui de la sentence confucéenne qui dit : « lorsque le sage montre la lune, l’idiot, lui, regarde son doigt ». Pourtant, un motif d’espoir existait cette année. Les membres de la oumma, dans sa diversité, ont tous vu la même lune. Ainsi nous avons pu ensemble célébrer la tabaski. Mais en politique, pas de répit, surtout pour les détracteurs du Président Macky. Rien n’y fait, la lune du développement, eux, ils préfèrent ne jamais la voir. Ils lui préfèrent systématiquement le doigt de la polémique. Un choix qui n’est pas subi ou le résultat de l’idiotie mais bien celui d’une stratégie. En effet la polémique est à la politique ce que la télé-réalité est au roman: un nouvel opium du peuple.  Opium qui le détourne à moindre frais de la raison pour l'émotion. Justement la stratégie est de rendre illisible l’action conduite. Ainsi après avoir fuit durant des mois le défi du débat économique, aujourd’hui ils prétendent le relever… en agitant frénétiquement le doigt. Nenni Messieurs ! Vous êtes démasqués, vous trompez l’opinion et trois exemples d’actualités l’illustrent parfaitement : la question sociale, celle de la décentralisation et la fameuse question pétrolière.  
 
Premièrement la question sociale : citons l’Honorable député Mamadou Lamine Diallo, leader du mouvement Tekki. Il illustre parfaitement la stratégie du doigt agité. Le parlementaire interroge : «  les bourses familiales sont-elles un instrument efficace de lutte contre l'extrême pauvreté ? … en allouant 25.000 Fcfa par trimestre à 300.000 familles qui vivraient, dans l'extrême pauvreté, est-ce qu’elles sortiront de la pauvreté ? ». Reconnaissons lui, au moins, la permanence de ses idées. Durant la campagne présidentielle de 2012, il brocardait la mesure selon lui inutile. Après une savante division des 100 000fcfa par le nombre de jour de l’année, il concluait à la modicité de la somme et donc à sa perversité. Bel exemple d’un mépris de classe ! Mais malheureusement pour lui 4 années sont passées et surtout,en effet,300 000 bénéficiaires lui font face. Chaque femme bénéficiaire du pays, a fortiori celle n’ayant jamais perçu le moindre centime de l’Etat, pourrait lui répondre s’il acceptait d’entendre. Elle lui dirait que le peuple du Sénégal est majoritairement pauvre, féminin et rural. Que le peuple bénéficiaire reçoit certes un faible pécule mais un pécule indispensable à sa survie quotidienne, lui,ce grand ignoré des élites déconnectées. Que ce peuple reçoit aussi, grâce à cette bourse, d’autres services essentiels comme l’alimentation, l’éducation, la santé. Qu’il espère que ses services seront complétés par un accès au crédit ou à la formation pour gagner en autonomie. Elle dirait surtout que ce peuple bénéficiaire reçoit un bien inestimable: la considération ou la reconnaissanceaccordée par un Chef de l’Etat soucieuxde tousses concitoyens. En somme, Honorable, elle vous dirait de cesser de fixer votre doigt,et vous appellerait à regardez au-delà : la bourse associée notamment à la CMU conduiront à une protection sociale universelle et à une citoyenneté pleine et effective.
 
Deuxièmement en matière de politique de décentralisation : arrêtons-nous sur le cas Malick Gackou. Lui, et d’autres, n’ont eu de cesse de fustiger la tenue des Conseils des Ministres délocalisés, les qualifiant de « politiques », entendre politiciens, ou récusant la réalité des milliards annoncés.  Ils n’ont eu de mots assez durs contre la nouvelle institution, le HCCT, dépeint comme un Sénat bis inutile. Rappelons simplement que les élections aux suffrages universels que sont les présentielles de 2012 et le référendumde 2016 confèrent la légitimité aux actions posées par le Chef de l’Etat. Pourtant ils ne le qualifient pas moins de « dictateur ». Passons, car l’essentiel est ailleurs. L’objectif des actions est double : la quête de l’égale dignité et la saisie des opportunités offertes par l’urbanisation. Le concept d’égale dignité est le fil conducteurdu parcours et des politiques conduites par Macky Sall. La nouvelle  phase de décentralisation (Acte 3) traduit pour les communes, désormais toutes de plein exercice, ce concept. Il cherche par ailleurs à assurer leur viabilité dans des pôles territoires. Les tournées du Chef de l’Etat dans le cadre des Conseils des Ministres délocalisés dessinent donc la démarche pour y parvenir. Il s’agit d’investir dans le fait urbain, en le dynamisant, en le planifiant, en l’articulant à la ruralité. Au-delà de simples visites il s’agit de la valorisation de chaque capitale régionale trop longtemps désertée par les autorités centrales. L’opposition de certains anciens ministres, réputés précieux, ne provient-elle pas du traumatisme causé par ce genre de visites ? Le fil conducteur n’en demeure pas moins suivi, il conduit à des politiques/programmes ambitieux comme « PROMOVILLES »ou àl’érection de nouveaux pôles urbains comme à Diamnadio.
  
Troisièment la question pétrolière où Ousmane Sonko entend jouer le rôle du fameux Eliot Ness. Dans les années 1920,M. Ness était le chef d’un groupe d’agents chevronnés du Trésor américain appelé les « Incorruptibles ». Il luttait pour faire respecter la prohibition - l’interdiction de la fabrication et de la vente d’alcool - instituée  par le 18èmeamendement de la Constitution. Le film de ses exploits est un classique d’Hollywood notamment pour la chute du célèbre gangster de Chicago Al Capone pour… fraude fiscale. Tout, ou presque, prête à la comparaison, sauf que nous ne sommes ni à Chicago encore moins à Dallas. Hélas pour M. Sonko. Et il aura beau y faire,la comparaison avec Eliot Ness s’arrêtera à la fiction car notre compatriote est l’auteur d’un dangereux sophisme : « Un Gouvernement honnête rend public tous ses contrats ». Et s’il ne peut pas le faire alors pour lui il est forcément dans la malversation. Or la non publication de tous les contrats, dans un Etat digne de ce nom, s’explique bien autrement. La tyrannie de la transparence n’est une preuve de culpabilité que pour des conspirationnistes patentés. Ils ne se satisfont d’aucune réponse, puisque chaque détail donné appelle,à l’infini, d’autres suspicions impossibles à lever. Heureusement ils sont démasqués puisque leur chef prétendait que Macky Sall dès 2000, alors DG de PETROSEN, connaissait les réserves pétrolières du Sénégal. Une assertion fantaisiste réfutée par le site indépendant Africa Check. Parallèlement, sur le fond,c’est-à-dire sur la gestion concrète du pétrole ? Rien. Sur une innovation comme leFonds Souverain pour les Investissements Stratégiques (FONSIS), raillé en 2012mais aujourd'hui fonctionnel et performant, et son rôle probable comme réceptacle de futurs ressources ? Pas un traitre mot. Sur l’adhésion à l’ITIE? Mutisme.  Sur les mesures en préparation s’inspirant du processus de Kimberley,à l’instar du Botswana ? Un silence complet mais lourd de sens !!! 
 
Libres aux nouveaux opposants de faire feu de tout bois en fixantle doigt de chaque action plutôt que la lisibilité des politiques sociales, économiques, d’aménagement ou de gestion des ressources naturelles. Cette lisibilité est le fruit d’une vision claire,  mûrie et incarnée par le Chef de l’Etat : l’émergence du Sénégal ou le « Yokkuté » des sénégalais.  A défaut de relever le défi du débat constructif, abstenez-vous  de détourner l’attention !Et anticipant votre réponse du genre « nous préférons pointer le doigt de la réalité concrète aux rêves d’une lune inaccessible », je vous invite à méditer cesparoles d’Oscar Wilde : « Il faut toujours viser la lune, car même en cas d’échec on atterrit dans les étoiles ». Ellestraduisent notre ambition, elles nous permettentd’atteindre ses étoiles, hier inatteignables comme en matière d’autosuffisance en riz, et elles nous permettront,avec ou malgré vous, d’être pour le peuple au rendez-vous de l’émergence.
 
Idrissa M. Diabira
Coordonnateur du programme présidentiel « Yoonu Yokkuté »
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