L'image de cette adolescente en pleine rébellion contre l'occupation israélienne, de sa peau pâle, de sa chevelure blonde et bouclée, en colère permanente... Cette image, tout le monde la connaît depuis ce jour de 2015 où, pour défendre son frère, la jeune Ahmed Tamimi, 14 ans à l'époque, s'empara de la main d'un soldat israélien et la mordit de toutes ses forces.
La famille Tamimi prend soin de filmer chacune de ses altercations avec les forces de l'État hébreu : les bavures, les insultes, les blessures... Et son père, Bassem Tamimi, un militant historique du Fatah, le parti de Mahmoud Abbas, ne s'en est jamais caché : il a formé sa fille pour qu'elle incarne la figure de la résistance palestinienne. Car selon lui, la caméra est la plus puissante des armes modernes.
Ahed Tamimi a donné des conférences au Parlement européen, a été invitée en France, a été reçue à la fête de l'Humanité par plusieurs partis de gauche... Petit à petit, elle est aussi devenue un sujet de débat dans l'appareil politique israélien. Au fil des années et de sa participation régulière aux manifestations contre la colonisation ou de ses actions coups de poing ultra-médiatisées, la droite nationaliste israélienne a fini par se demander comment la faire taire, ou s'il ne fallait pas qu'elle passe sa vie en prison. Ahed Tamimi a déjà passé huit mois en détention en 2018.
La famille Tamimi prend soin de filmer chacune de ses altercations avec les forces de l'État hébreu : les bavures, les insultes, les blessures... Et son père, Bassem Tamimi, un militant historique du Fatah, le parti de Mahmoud Abbas, ne s'en est jamais caché : il a formé sa fille pour qu'elle incarne la figure de la résistance palestinienne. Car selon lui, la caméra est la plus puissante des armes modernes.
Ahed Tamimi a donné des conférences au Parlement européen, a été invitée en France, a été reçue à la fête de l'Humanité par plusieurs partis de gauche... Petit à petit, elle est aussi devenue un sujet de débat dans l'appareil politique israélien. Au fil des années et de sa participation régulière aux manifestations contre la colonisation ou de ses actions coups de poing ultra-médiatisées, la droite nationaliste israélienne a fini par se demander comment la faire taire, ou s'il ne fallait pas qu'elle passe sa vie en prison. Ahed Tamimi a déjà passé huit mois en détention en 2018.
