La sortie fracassante de Donald Trump sur la République démocratique du Congo et le Rwanda continue de susciter de vives réactions à Kinshasa. Affirmant avoir mis fin à la guerre entre les deux pays, l’ancien président américain a déclaré : « J’ai mis fin à la guerre entre le Congo et le Rwanda. Ils m’ont dit : “S’il vous plaît, s’il vous plaît, nous aimerions que vous veniez prendre nos minerais.” Et c’est ce qu’on va faire. » Des propos perçus par une partie de l’opinion congolaise comme une atteinte à la souveraineté et à la dignité nationale.
Parmi les voix les plus critiques figure celle de Béatrice Yav, politologue et haut cadre du parti Ensemble pour la République de Moïse Katumbi. Dans une déclaration sans détour, elle rejette l’idée que l’humiliation viendrait de l’extérieur et pointe plutôt la responsabilité des autorités congolaises. « Ce n’est pas Trump qui nous a humiliés. C’est la faiblesse du leadership congolais qui a ouvert la porte à cette gifle diplomatique », a-t-elle dénoncé.
Pour Béatrice Yav, les propos de Donald Trump ne sont que la conséquence d’un déficit d’autorité et de crédibilité au sommet de l’État. « Quand ton propre président manque de poids sur la scène internationale, même un simple commentaire étranger devient une claque pour tout un peuple », a-t-elle insisté, mettant directement en cause le président Félix Tshisekedi.
Selon la politologue, la véritable atteinte à la souveraineté congolaise réside moins dans les paroles de l’ancien locataire de la Maison-Blanche que dans l’incapacité du pouvoir en place à défendre les intérêts du pays. « La vraie humiliation, c’est d’avoir un pouvoir qui ne protège ni la dignité du pays, ni celle de ceux qui l’ont élu », a-t-elle martelé.
Parmi les voix les plus critiques figure celle de Béatrice Yav, politologue et haut cadre du parti Ensemble pour la République de Moïse Katumbi. Dans une déclaration sans détour, elle rejette l’idée que l’humiliation viendrait de l’extérieur et pointe plutôt la responsabilité des autorités congolaises. « Ce n’est pas Trump qui nous a humiliés. C’est la faiblesse du leadership congolais qui a ouvert la porte à cette gifle diplomatique », a-t-elle dénoncé.
Pour Béatrice Yav, les propos de Donald Trump ne sont que la conséquence d’un déficit d’autorité et de crédibilité au sommet de l’État. « Quand ton propre président manque de poids sur la scène internationale, même un simple commentaire étranger devient une claque pour tout un peuple », a-t-elle insisté, mettant directement en cause le président Félix Tshisekedi.
Selon la politologue, la véritable atteinte à la souveraineté congolaise réside moins dans les paroles de l’ancien locataire de la Maison-Blanche que dans l’incapacité du pouvoir en place à défendre les intérêts du pays. « La vraie humiliation, c’est d’avoir un pouvoir qui ne protège ni la dignité du pays, ni celle de ceux qui l’ont élu », a-t-elle martelé.
