Sa mort vient d'être confirmée. Les rebelles Houthis au Yémen ont annoncé, samedi 30 août, la mort de leur "Premier ministre" dans les frappes israéliennes menées jeudi sur la capitale Sanaa, le plus haut responsable connu pour avoir été tué dans de tels raids depuis le début de la guerre à Gaza.
"Plusieurs ministres" ont également été tués dans ces frappes menées jeudi qui ont ciblé "une réunion du gouvernement", selon un communiqué de la "présidence" des Houthis cité par leur chaîne Al-Massirah.
Israël mène depuis des mois des frappes au Yémen, en riposte aux tirs de missiles et de drones des rebelles contre le territoire israélien, la plupart interceptés par l'armée.
Soutenus par l'Iran, ennemi juré d'Israël, les Houthis affirment lancer ces attaques en "solidarité" avec les Palestiniens de la bande de Gaza, en proie à la guerre déclenchée par une attaque du mouvement islamiste palestinien contre Israël le 7 octobre 2023.
"Nous annonçons le martyre du combattant Ahmad Ghaleb al-Rahwi, le chef du gouvernement, avec plusieurs de ses ministres dans l'agression menée jeudi par l'ennemi israélien alors qu'ils étaient en réunion à Sanaa", a indiqué le communiqué des Houthis. Selon le texte, "plusieurs de leurs collègues ont été blessés, certains grièvement".
Un "Premier ministre par intérim" nommé
Dans un communiqué distinct, les Houthis ont annoncé la nomination de Mohammed Ahmad Mouftah "Premier ministre par intérim" pour succéder à Ahmad Ghaleb al-Rahwi, qui avait été nommé en août 2024.
Les Houthis avaient fait état de frappes sur Sanaa, sans préciser les cibles. L'armée israélienne avait elle indiqué avoir bombardé une "cible militaire" dans la capitale yéménite contrôlée par les rebelles.
Les rebelles yéménites contrôlent de vastes pans du pays en guerre depuis 2014, dont la capitale Sanaa, où ils ont installé leurs institutions politiques. Le pouvoir yéménite internationalement reconnu, chassé de Sanaa, a son siège à Aden, la grande ville du Sud.
Mercredi, les Houthis ont revendiqué un tir de missile contre Israël, qui a été intercepté selon l'armée israélienne, quelques jours après des raids aériens israéliens dimanche contre le palais présidentiel et un site de stockage de carburant à Sanaa qui avaient fait 10 morts selon les insurgés.
Après ces raids, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait prévenu que "le régime terroriste houthi paiera un prix très élevé pour son agression contre l'Etat d'Israël". "Celui qui nous attaque – nous l'attaquons. Celui qui prévoit de nous attaquer - nous l'attaquons. Je pense que toute la région apprend à connaître la puissance et la détermination de l'État d'Israël", avait-il dit.
"Nous poursuivrons l'escalade"
Israël a ciblé dans ses frappes des régions sous contrôle des Houthis, notamment des ports de l'ouest du pays et l'aéroport de Sanaa. "Nous ne dévierons pas de la lutte contre le projet américano-sioniste et poursuivrons l'escalade jusqu'à l'arrêt de l'agression et la levée du blocus [israélien] contre Gaza", avait averti le même jour le bureau politique des Houthis.
Outre les attaques en direction du territoire israélien, les rebelles ont repris en juillet, après une pause de plusieurs mois, leurs attaques au large du Yémen, en mer Rouge ou dans le Golfe d'Aden, contre les navires qu'ils accusent de liens avec Israël.
"Plusieurs ministres" ont également été tués dans ces frappes menées jeudi qui ont ciblé "une réunion du gouvernement", selon un communiqué de la "présidence" des Houthis cité par leur chaîne Al-Massirah.
Israël mène depuis des mois des frappes au Yémen, en riposte aux tirs de missiles et de drones des rebelles contre le territoire israélien, la plupart interceptés par l'armée.
Soutenus par l'Iran, ennemi juré d'Israël, les Houthis affirment lancer ces attaques en "solidarité" avec les Palestiniens de la bande de Gaza, en proie à la guerre déclenchée par une attaque du mouvement islamiste palestinien contre Israël le 7 octobre 2023.
"Nous annonçons le martyre du combattant Ahmad Ghaleb al-Rahwi, le chef du gouvernement, avec plusieurs de ses ministres dans l'agression menée jeudi par l'ennemi israélien alors qu'ils étaient en réunion à Sanaa", a indiqué le communiqué des Houthis. Selon le texte, "plusieurs de leurs collègues ont été blessés, certains grièvement".
Un "Premier ministre par intérim" nommé
Dans un communiqué distinct, les Houthis ont annoncé la nomination de Mohammed Ahmad Mouftah "Premier ministre par intérim" pour succéder à Ahmad Ghaleb al-Rahwi, qui avait été nommé en août 2024.
Les Houthis avaient fait état de frappes sur Sanaa, sans préciser les cibles. L'armée israélienne avait elle indiqué avoir bombardé une "cible militaire" dans la capitale yéménite contrôlée par les rebelles.
Les rebelles yéménites contrôlent de vastes pans du pays en guerre depuis 2014, dont la capitale Sanaa, où ils ont installé leurs institutions politiques. Le pouvoir yéménite internationalement reconnu, chassé de Sanaa, a son siège à Aden, la grande ville du Sud.
Mercredi, les Houthis ont revendiqué un tir de missile contre Israël, qui a été intercepté selon l'armée israélienne, quelques jours après des raids aériens israéliens dimanche contre le palais présidentiel et un site de stockage de carburant à Sanaa qui avaient fait 10 morts selon les insurgés.
Après ces raids, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait prévenu que "le régime terroriste houthi paiera un prix très élevé pour son agression contre l'Etat d'Israël". "Celui qui nous attaque – nous l'attaquons. Celui qui prévoit de nous attaquer - nous l'attaquons. Je pense que toute la région apprend à connaître la puissance et la détermination de l'État d'Israël", avait-il dit.
"Nous poursuivrons l'escalade"
Israël a ciblé dans ses frappes des régions sous contrôle des Houthis, notamment des ports de l'ouest du pays et l'aéroport de Sanaa. "Nous ne dévierons pas de la lutte contre le projet américano-sioniste et poursuivrons l'escalade jusqu'à l'arrêt de l'agression et la levée du blocus [israélien] contre Gaza", avait averti le même jour le bureau politique des Houthis.
Outre les attaques en direction du territoire israélien, les rebelles ont repris en juillet, après une pause de plusieurs mois, leurs attaques au large du Yémen, en mer Rouge ou dans le Golfe d'Aden, contre les navires qu'ils accusent de liens avec Israël.

