Le président de l’Association nationale des Personnes accidentées Vivant avec un Handicap (ANPAVH), s’est réjoui de la décision du Président de la République d’aller en croisade contre les accidents de la circulation, en décrétant l’opération « Tolérance Zéro ».
A en croire les informations détenues par Ousmane Ndoye, « rien qu’en 2016, nous avons recensé 30.000 cas d’accidents occasionnant beaucoup de morts, des blessés graves ainsi que des dégâts matériels. Ce qui représente une perte sèche de 750 milliards FCfa, selon le dernier rapport produit par la Banque mondiale ». Pour la prise en charge sanitaire des victimes au Sénégal, le patron de l’ANPAVH déplore « le déficit criard de moyens et les limites qui caractérisent certains plateaux médicaux au niveau des hôpitaux ». Alors qu’au même moment, dit-il, « là où l’hôpital CTO fait 16.000 interventions par an, Principal et Dantecen font 7000 dans la période ». C’est encore plus préoccupant à l’occasion des grands évènements religieux comme le Magal ou le Gamou qui ont aussi enregistré beaucoup de pertes en vie humaine cette année, en dépit des dispositions prises par les autorités.En outre, l’ANPAVH signale que « chaque semestre, on dénombre dans notre pays plus de 2000 morts par accidents de la circulation ». Ce qui, de l’avis d’Ousmane Ndoye, a fait que « le Sénégal est monté sur la plus haute marche du podium des pays où les accidents graves sont enregistrés en permanence ». Un chiffre qui grimpe toujours, selon Ndoye, jusqu’à plus de 5000 l’année. M. Ndoye se dit même disposé à s’engager avec le président Macky Sall sur les voies et moyens pour arriver à une réduction drastique des accidents de la route et leurs conséquences mortelles.
Ibrahima Khalil DIEME
A en croire les informations détenues par Ousmane Ndoye, « rien qu’en 2016, nous avons recensé 30.000 cas d’accidents occasionnant beaucoup de morts, des blessés graves ainsi que des dégâts matériels. Ce qui représente une perte sèche de 750 milliards FCfa, selon le dernier rapport produit par la Banque mondiale ». Pour la prise en charge sanitaire des victimes au Sénégal, le patron de l’ANPAVH déplore « le déficit criard de moyens et les limites qui caractérisent certains plateaux médicaux au niveau des hôpitaux ». Alors qu’au même moment, dit-il, « là où l’hôpital CTO fait 16.000 interventions par an, Principal et Dantecen font 7000 dans la période ». C’est encore plus préoccupant à l’occasion des grands évènements religieux comme le Magal ou le Gamou qui ont aussi enregistré beaucoup de pertes en vie humaine cette année, en dépit des dispositions prises par les autorités.En outre, l’ANPAVH signale que « chaque semestre, on dénombre dans notre pays plus de 2000 morts par accidents de la circulation ». Ce qui, de l’avis d’Ousmane Ndoye, a fait que « le Sénégal est monté sur la plus haute marche du podium des pays où les accidents graves sont enregistrés en permanence ». Un chiffre qui grimpe toujours, selon Ndoye, jusqu’à plus de 5000 l’année. M. Ndoye se dit même disposé à s’engager avec le président Macky Sall sur les voies et moyens pour arriver à une réduction drastique des accidents de la route et leurs conséquences mortelles.
Ibrahima Khalil DIEME

