Accusé de viol, pédophilie et détournement de mineure, S. Diop, un homme marié et père de famille, a été acquitté par le tribunal de Thiès, près de quatre ans après les faits présumés. Le parquet a requis sa relaxe au bénéfice du doute, faute d’éléments matériels et en l’absence du témoignage de la victime, décédée avant le procès.
Les faits remontent à 2021. Selon L’Observateur, la plaignante, M. Koulibaly, une jeune fille de moins de 26 ans, vivait chez son frère, locataire dans la maison de l’accusé, et y travaillait comme femme de ménage. Elle avait désigné S. Diop comme l’auteur de sa grossesse, en affirmant qu’il l’avait agressée sexuellement à plusieurs reprises en l’absence de son frère.
Après avoir refusé de procéder à un avortement, à la demande supposée de S. Diop, elle avait alerté son frère, entraînant l’ouverture d’une enquête. La jeune fille avait alors maintenu ses accusations, décrivant des rapports forcés à plusieurs reprises, notamment dans la chambre et les toilettes du domicile.
Mais avant que l’affaire n’aboutisse devant la justice, la plaignante est décédée, rendant toute confrontation impossible. À la barre, S. Diop a nié en bloc, affirmant que la jeune fille l’avait d’abord disculpé, avant de revenir sur sa version et de le menacer.
Faute de preuves et en l'absence du témoignage de la victime, le procureur a requis l’acquittement. Le juge a suivi les réquisitions et relaxé l’accusé, rapporte le quotidien L’Observateur.
Les faits remontent à 2021. Selon L’Observateur, la plaignante, M. Koulibaly, une jeune fille de moins de 26 ans, vivait chez son frère, locataire dans la maison de l’accusé, et y travaillait comme femme de ménage. Elle avait désigné S. Diop comme l’auteur de sa grossesse, en affirmant qu’il l’avait agressée sexuellement à plusieurs reprises en l’absence de son frère.
Après avoir refusé de procéder à un avortement, à la demande supposée de S. Diop, elle avait alerté son frère, entraînant l’ouverture d’une enquête. La jeune fille avait alors maintenu ses accusations, décrivant des rapports forcés à plusieurs reprises, notamment dans la chambre et les toilettes du domicile.
Mais avant que l’affaire n’aboutisse devant la justice, la plaignante est décédée, rendant toute confrontation impossible. À la barre, S. Diop a nié en bloc, affirmant que la jeune fille l’avait d’abord disculpé, avant de revenir sur sa version et de le menacer.
Faute de preuves et en l'absence du témoignage de la victime, le procureur a requis l’acquittement. Le juge a suivi les réquisitions et relaxé l’accusé, rapporte le quotidien L’Observateur.