Le Premier ministre Ousmane Sonko continue de susciter des réactions après son passage remarqué à l’Assemblée nationale. Lors de son intervention, il s’est exprimé sans détour sur les récentes arrestations de journalistes et de chroniqueurs, affirmant qu’il allait désormais « s’occuper personnellement de certains cas ».
Des propos qui ont fait réagir Abdourahmane Maïga, juriste et directeur des structures du parti La République des Valeurs (RV). Invité de l’émission 7TV Soir animée par Babou Ndour, il a dénoncé une dérive autoritaire du chef du gouvernement.
« Ousmane Sonko n’est pas la justice. Il doit s’abstenir de tout commentaire sur les dossiers pendants devant les juridictions. Il a été nommé par l’exécutif, il n’est ni procureur ni juge de siège », a martelé Abdourahmane Maïga.
Selon lui, le Premier ministre outrepasse ses fonctions en s’impliquant publiquement dans des affaires relevant du pouvoir judiciaire. Il met en garde contre une confusion des rôles qui pourrait porter atteinte à l’indépendance de la justice.
Le responsable politique en appelle au respect des libertés publiques et demande au chef du gouvernement d’abandonner toute posture jugée menaçante ou intimidante.
« S’il considère que rappeler ses promesses de campagne constitue un délit, alors qu’il prépare d’autres prisons. Parce que nous continuerons de le faire, partout, dans les tribunes comme sur les plateaux », a-t-il déclaré.
Cette sortie d’Abdourahmane Maïga intervient dans un contexte marqué par des tensions croissantes entre le pouvoir exécutif et certains acteurs de la société civile sur la question des libertés fondamentales, notamment la liberté de la presse.
Des propos qui ont fait réagir Abdourahmane Maïga, juriste et directeur des structures du parti La République des Valeurs (RV). Invité de l’émission 7TV Soir animée par Babou Ndour, il a dénoncé une dérive autoritaire du chef du gouvernement.
« Ousmane Sonko n’est pas la justice. Il doit s’abstenir de tout commentaire sur les dossiers pendants devant les juridictions. Il a été nommé par l’exécutif, il n’est ni procureur ni juge de siège », a martelé Abdourahmane Maïga.
Selon lui, le Premier ministre outrepasse ses fonctions en s’impliquant publiquement dans des affaires relevant du pouvoir judiciaire. Il met en garde contre une confusion des rôles qui pourrait porter atteinte à l’indépendance de la justice.
Le responsable politique en appelle au respect des libertés publiques et demande au chef du gouvernement d’abandonner toute posture jugée menaçante ou intimidante.
« S’il considère que rappeler ses promesses de campagne constitue un délit, alors qu’il prépare d’autres prisons. Parce que nous continuerons de le faire, partout, dans les tribunes comme sur les plateaux », a-t-il déclaré.
Cette sortie d’Abdourahmane Maïga intervient dans un contexte marqué par des tensions croissantes entre le pouvoir exécutif et certains acteurs de la société civile sur la question des libertés fondamentales, notamment la liberté de la presse.