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Sonko demande la dissolution de l’APR : la riposte cinglante d'un proche de Macky enflamme le débat

Dimanche 9 Novembre 2025

La proposition du Premier ministre Ousmane Sonko visant à dissoudre l’Alliance pour la République (APR) continue d’alimenter une polémique politique de grande ampleur. Ce dimanche, sur le plateau du Grand Jury de la RFM, le porte-parole de l’APR, Seydou Guèye, a vivement condamné cette idée, la qualifiant de « dangereuse » et de pur « fantasme ».

Face aux micros, Seydou Guèye n’a pas mâché ses mots : « C’est de l’ordre du fantasme et de la menace », a-t-il asséné, jugeant impossible la réalisation d’une telle mesure au regard de la solidité et de l’enracinement de l’ex-parti présidentiel. « S’ils s’y aventurent, ils trouveront face à eux un parti fort, organisé, que les Sénégalais considèrent comme leur patrimoine », a-t-il prévenu, ajoutant : « Ce sont les Sénégalais eux-mêmes qui défendront l’APR. »

Le porte-parole a ensuite présenté la sortie de Sonko comme une manœuvre politique délibérée visant à effacer la figure de l’ancien chef de l’État. « Sa perspective est claire : il veut effacer du cœur et de l’esprit des Sénégalais le nom du président Macky Sall. Mais c’est peine perdue », a-t-il lancé, défendant avec force le bilan et l’héritage de Macky Sall.

Seydou Guèye a également mis en garde contre toute tentative d’élimination politique de l’APR : « On n’arrête pas la mer avec ses bras », a-t-il ironisé, soulignant la capacité de mobilisation et la résilience du parti face aux attaques.

Rappel des faits : lors du Téra-Meeting tenu samedi, Ousmane Sonko avait qualifié l’APR de « parti criminel » et estimé qu’il devait être dissous. « Voilà l’héritage laissé par Macky Sall et l’APR. Ce parti doit disparaître, car il a perdu toute légitimité dans ce pays », avait-il tonné devant ses partisans, déclenchant immédiate controverse.

Enjeux et conséquences politiques

Cette passe d’armes interroge sur plusieurs éléments : d’abord, la stratégie de communication du pouvoir, en proie à une crise économique et à des tensions internes ; ensuite, le calendrier politique et les risques d’escalade verbale entre camps rivaux. En prônant la dissolution d’un parti structuré et ancré, Sonko prend le pari risqué d’un durcissement du discours politique, qui pourrait radicaliser l’opposition et polariser davantage l’électorat.

Du côté de l’APR, la riposte est calibrée pour rassurer la base et mobiliser les sympathisants autour d’un discours de défense patrimoniale et de légitimité. Le ton choisi par Seydou Guèye vise à transformer la menace perçue en un appel à la mobilisation populaire.

Ce qui vient ensuite

La tension reste vive. Les prochains jours seront observés de près : des meetings, réactions publiques et prises de position parlementaires sont attendus. La question de savoir si cette joute verbale se traduira par des actions concrètes juridiques, administratives ou législatives  demeure ouverte.
 

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