Au sein d’une opposition décimée par les ralliements successifs de ses leaders à la mouvance présidentielle, Ousmane Sonko a acquis de facto le statut d’opposant numéro 1. Le patron de Pastef dans cet entretien accordé à "Jeune Afrique" ne compte pas baisser la garde malgré les départs de Idrissa SEck et Cie
"Les choses vont dans le bon sens car, pour la première fois depuis les législatives de 2017, le champ politique s’éclaircit. Beaucoup de personnalités catégorisées dans l’opposition ne s’opposaient pas réellement, ne tirant leur statut que de leur participation à l’élection présidentielle ou aux élections antérieures. Cela a entraîné un flou dans nos rangs", dénonce le leader de Pastef.
Sur le dernier coup de poker d’Idrissa Seck, le président de Pastef dira à nos confrères de "jeune Afrique", que "durant cette période, nous avons été les seuls à exprimer nos positions de manière audible, à travers un combat quotidien contre les pratiques du régime. Aujourd’hui, une frange de l’opposition a tombé le masque, ce qui permet de définir un peu mieux la ligne de démarcation entre l’opposition et le pouvoir. Si nous devions nous retrouver seuls, nous y sommes prêts : quoi qu’il arrive, nous camperons dans une opposition ferme et radicale."
Les journalistes du magazine Panafricain ont aussi posé les question sur la vague de ralliement des opposants à la mouvance présidentielle. "En pénétrant dans l’arène politique sénégalaise, il y a seulement six ans, nous portions l’ambition de faire de la politique autrement. Pour nous, le Sénégal n’est pas confronté à un problème d’hommes mais plutôt de système. Certains compagnons de Senghor ont ensuite accompagné Abdou Diouf puis Abdoulaye Wade ; d’anciens ministres d’Abdoulaye Wade sont aujourd’hui aux côtés de Macky Sall… pour se partager le gâteau", a t-il dit.
"Les choses vont dans le bon sens car, pour la première fois depuis les législatives de 2017, le champ politique s’éclaircit. Beaucoup de personnalités catégorisées dans l’opposition ne s’opposaient pas réellement, ne tirant leur statut que de leur participation à l’élection présidentielle ou aux élections antérieures. Cela a entraîné un flou dans nos rangs", dénonce le leader de Pastef.
Sur le dernier coup de poker d’Idrissa Seck, le président de Pastef dira à nos confrères de "jeune Afrique", que "durant cette période, nous avons été les seuls à exprimer nos positions de manière audible, à travers un combat quotidien contre les pratiques du régime. Aujourd’hui, une frange de l’opposition a tombé le masque, ce qui permet de définir un peu mieux la ligne de démarcation entre l’opposition et le pouvoir. Si nous devions nous retrouver seuls, nous y sommes prêts : quoi qu’il arrive, nous camperons dans une opposition ferme et radicale."
Les journalistes du magazine Panafricain ont aussi posé les question sur la vague de ralliement des opposants à la mouvance présidentielle. "En pénétrant dans l’arène politique sénégalaise, il y a seulement six ans, nous portions l’ambition de faire de la politique autrement. Pour nous, le Sénégal n’est pas confronté à un problème d’hommes mais plutôt de système. Certains compagnons de Senghor ont ensuite accompagné Abdou Diouf puis Abdoulaye Wade ; d’anciens ministres d’Abdoulaye Wade sont aujourd’hui aux côtés de Macky Sall… pour se partager le gâteau", a t-il dit.