Un premier groupe de migrants haïtiens expulsés des États-Unis est arrivé en Haïti ce mardi. Le vol, en provenance de Miami, a atterri à Cap-Haïtien, dans le nord du pays, avec à son bord 46 passagers, dont 25 criminels condamnés, selon une source gouvernementale haïtienne.
Sous l’administration Trump, les protections accordées à environ 500 000 Haïtiens ont été supprimées, les privant de leurs permis de travail et les exposant à des expulsions. Nombre d’entre eux avaient traversé illégalement la frontière ou attendaient un statut de protection temporaire, à l’image de Makenson Estilice.
« Je suis haïtien et j'étais au Brésil depuis 2013. L'année dernière, j’ai décidé de quitter le Brésil pour rejoindre le Mexique, puis entrer aux États-Unis », raconte Makenson Estilice, récemment expulsé.
Pautil Sauveur, lui, n’en est pas à sa première déportation : « J’ai voyagé une première fois aux États-Unis, ils m’ont déporté. À l’époque, ils m’avaient dit que je pouvais revenir après cinq ans. Mais je suis revenu après 21 ans, sous Biden. Ils ont pris mes empreintes digitales, ont vu que j'étais déjà venu, et ils m’ont arrêté. Ma demande d’asile a été refusée, alors j’ai été expulsé », explique-t-il.
Alors que la situation sécuritaire ne cesse de se détériorer en Haïti, les organisations de défense des droits humains réclament un moratoire sur ces expulsions. Elles dénoncent une politique migratoire qui met en danger les plus vulnérables.
Sous l’administration Trump, les protections accordées à environ 500 000 Haïtiens ont été supprimées, les privant de leurs permis de travail et les exposant à des expulsions. Nombre d’entre eux avaient traversé illégalement la frontière ou attendaient un statut de protection temporaire, à l’image de Makenson Estilice.
« Je suis haïtien et j'étais au Brésil depuis 2013. L'année dernière, j’ai décidé de quitter le Brésil pour rejoindre le Mexique, puis entrer aux États-Unis », raconte Makenson Estilice, récemment expulsé.
Pautil Sauveur, lui, n’en est pas à sa première déportation : « J’ai voyagé une première fois aux États-Unis, ils m’ont déporté. À l’époque, ils m’avaient dit que je pouvais revenir après cinq ans. Mais je suis revenu après 21 ans, sous Biden. Ils ont pris mes empreintes digitales, ont vu que j'étais déjà venu, et ils m’ont arrêté. Ma demande d’asile a été refusée, alors j’ai été expulsé », explique-t-il.
Alors que la situation sécuritaire ne cesse de se détériorer en Haïti, les organisations de défense des droits humains réclament un moratoire sur ces expulsions. Elles dénoncent une politique migratoire qui met en danger les plus vulnérables.