Un incendie survenu à bord d’une embarcation motorisée transportant du carburant sur le fleuve Congo a provoqué la mort d’au moins 143 personnes, selon des sources officielles. Le drame s’est produit mardi 15 avril, face à la ville de Mbandaka, chef-lieu de la province de l’Équateur, dans le nord-ouest de la République démocratique du Congo (RDC).
L’annonce a été faite vendredi 18 avril par la députée Joséphine-Pacifique Lokumu, présente sur les lieux de la tragédie. « Un premier groupe de 131 corps ont été retrouvés mercredi, douze autres repêchés jeudi et vendredi », a-t-elle indiqué à l’Agence France-Presse (AFP). Le bilan reste provisoire, selon un responsable d’une organisation locale, Joseph Lokondo, qui parle d’« au moins 145 morts, certains calcinés, d’autres noyés ».
Un feu déclenché par la cuisson
Selon les premiers éléments recueillis, l’incendie se serait déclaré lorsque « une femme a allumé un feu de braise pour cuisiner », déclenchant une explosion du carburant stocké à proximité, a précisé Mme Lokumu. Le bateau, en bois, transportait plusieurs centaines de personnes dont le nombre exact reste inconnu, en l’absence d’une liste de passagers.
Une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux montre l’embarcation en proie à d’impressionnantes flammes, sans qu’aucune opération de secours ne semble possible à ce moment-là. Le feu s’est propagé rapidement, piégeant de nombreux passagers, notamment des femmes et des enfants, selon plusieurs témoins.
Des familles sans nouvelles
Trois jours après la catastrophe, « plusieurs familles étaient toujours sans nouvelles de leurs proches », a déploré Joseph Lokondo, qui a participé à l’organisation des enterrements des victimes. Des rescapés ont été hospitalisés, mais leur nombre exact n’a pas été communiqué.
Le fleuve, un piège récurrent
La République démocratique du Congo, vaste pays enclavé d’Afrique centrale, souffre d’un manque chronique d’infrastructures routières, obligeant les populations à se déplacer principalement par voies fluviales. Sur le fleuve Congo, les naufrages et accidents meurtriers sont fréquents, souvent dus à la surcharge des embarcations, à l’absence de règles de sécurité et à l’impossibilité d’identifier les passagers.
L’an dernier, plus de vingt personnes avaient péri dans le chavirement d’un bateau sur le lac Kivu. En octobre 2023, un précédent naufrage sur le fleuve Congo, également dans la province de l’Équateur, avait fait 47 morts. En 2021, plus de cent personnes avaient trouvé la mort ou disparu dans un naufrage dans la province de la Mongala.
Ce nouveau drame vient rappeler, une fois encore, l’urgence d’un plan national de sécurisation des transports fluviaux en RDC, où l’eau, pour beaucoup, reste le seul chemin accessible — et souvent le plus dangereux.
L’annonce a été faite vendredi 18 avril par la députée Joséphine-Pacifique Lokumu, présente sur les lieux de la tragédie. « Un premier groupe de 131 corps ont été retrouvés mercredi, douze autres repêchés jeudi et vendredi », a-t-elle indiqué à l’Agence France-Presse (AFP). Le bilan reste provisoire, selon un responsable d’une organisation locale, Joseph Lokondo, qui parle d’« au moins 145 morts, certains calcinés, d’autres noyés ».
Un feu déclenché par la cuisson
Selon les premiers éléments recueillis, l’incendie se serait déclaré lorsque « une femme a allumé un feu de braise pour cuisiner », déclenchant une explosion du carburant stocké à proximité, a précisé Mme Lokumu. Le bateau, en bois, transportait plusieurs centaines de personnes dont le nombre exact reste inconnu, en l’absence d’une liste de passagers.
Une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux montre l’embarcation en proie à d’impressionnantes flammes, sans qu’aucune opération de secours ne semble possible à ce moment-là. Le feu s’est propagé rapidement, piégeant de nombreux passagers, notamment des femmes et des enfants, selon plusieurs témoins.
Des familles sans nouvelles
Trois jours après la catastrophe, « plusieurs familles étaient toujours sans nouvelles de leurs proches », a déploré Joseph Lokondo, qui a participé à l’organisation des enterrements des victimes. Des rescapés ont été hospitalisés, mais leur nombre exact n’a pas été communiqué.
Le fleuve, un piège récurrent
La République démocratique du Congo, vaste pays enclavé d’Afrique centrale, souffre d’un manque chronique d’infrastructures routières, obligeant les populations à se déplacer principalement par voies fluviales. Sur le fleuve Congo, les naufrages et accidents meurtriers sont fréquents, souvent dus à la surcharge des embarcations, à l’absence de règles de sécurité et à l’impossibilité d’identifier les passagers.
L’an dernier, plus de vingt personnes avaient péri dans le chavirement d’un bateau sur le lac Kivu. En octobre 2023, un précédent naufrage sur le fleuve Congo, également dans la province de l’Équateur, avait fait 47 morts. En 2021, plus de cent personnes avaient trouvé la mort ou disparu dans un naufrage dans la province de la Mongala.
Ce nouveau drame vient rappeler, une fois encore, l’urgence d’un plan national de sécurisation des transports fluviaux en RDC, où l’eau, pour beaucoup, reste le seul chemin accessible — et souvent le plus dangereux.