La justice s’est saisie d’une nouvelle affaire de propos jugés attentatoires à la sûreté de l’État. Mouhamadou Sidibé, commerçant de 36 ans et militant du parti Pastef, a été déféré ce vendredi au parquet par la Section de recherches (SR), à la suite de déclarations tenues lors de la « Journée des Martyrs », le 7 décembre dernier, et diffusées sur la chaîne Jallalé TV.
Dans une vidéo largement relayée sur les réseaux sociaux, le mis en cause s’en prenait frontalement au Président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Selon les propos rapportés par Libération, Mouhamadou Sidibé affirmait que les militants n’attendaient que « le feu vert » de leur leader, Ousmane Sonko, allant jusqu’à déclarer que, dans une telle hypothèse, « le Président Diomaye ne passerait pas la nuit au Palais ».
Entendu par les gendarmes de la Section de recherches, le militant a toutefois changé de ton. Il a soutenu ne pas avoir eu connaissance de la diffusion de la vidéo, s’est confondu en regrets et a sollicité la clémence de la justice. Une ligne de défense qui n’a pas empêché son déferrement, au regard de la gravité des faits qui lui sont reprochés. Mouhamadou Sidibé est poursuivi notamment pour atteinte à la sûreté de l’État et offense au président de la République, des infractions passibles de lourdes sanctions prévues par le Code pénal.
Cette affaire survient dans un contexte marqué par une vigilance accrue des autorités judiciaires face aux discours jugés excessifs ou menaçants à l’encontre des institutions. Elle rappelle notamment le dossier de Mouhamadou Bachir Sylla, militant du Pastef originaire de Saint-Louis, placé sous mandat de dépôt le 29 novembre dernier après avoir déchiré la photo officielle du Président Bassirou Diomaye Faye lors d’un direct sur les réseaux sociaux.
Dans une vidéo largement relayée sur les réseaux sociaux, le mis en cause s’en prenait frontalement au Président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Selon les propos rapportés par Libération, Mouhamadou Sidibé affirmait que les militants n’attendaient que « le feu vert » de leur leader, Ousmane Sonko, allant jusqu’à déclarer que, dans une telle hypothèse, « le Président Diomaye ne passerait pas la nuit au Palais ».
Entendu par les gendarmes de la Section de recherches, le militant a toutefois changé de ton. Il a soutenu ne pas avoir eu connaissance de la diffusion de la vidéo, s’est confondu en regrets et a sollicité la clémence de la justice. Une ligne de défense qui n’a pas empêché son déferrement, au regard de la gravité des faits qui lui sont reprochés. Mouhamadou Sidibé est poursuivi notamment pour atteinte à la sûreté de l’État et offense au président de la République, des infractions passibles de lourdes sanctions prévues par le Code pénal.
Cette affaire survient dans un contexte marqué par une vigilance accrue des autorités judiciaires face aux discours jugés excessifs ou menaçants à l’encontre des institutions. Elle rappelle notamment le dossier de Mouhamadou Bachir Sylla, militant du Pastef originaire de Saint-Louis, placé sous mandat de dépôt le 29 novembre dernier après avoir déchiré la photo officielle du Président Bassirou Diomaye Faye lors d’un direct sur les réseaux sociaux.

