Le procès des 80 personnes arrêtées à Saint-Louis lors des violences survenues pendant la campagne pour les élections législatives s’est tenu ce lundi 2 décembre 2024. Après sept heures d’intenses débats, le tribunal de grande instance, siégeant en audience de flagrant délit, a annoncé que le délibéré serait rendu le 6 janvier 2025.
Dès l'ouverture de l'audience, les avocats de la défense ont dénoncé des irrégularités dans la procédure et ont demandé son annulation. Selon Maître El Hadj Diouf, « tous ces prévenus n’ont pas été informés, lors de leur arrestation, de leur droit à être assistés par un avocat », ce qui, selon lui, constitue une violation de leurs droits fondamentaux.
Cependant, le procureur a rejeté cette requête, affirmant que les procès-verbaux étaient conformes et ne comportaient aucune irrégularité. « Tous les détails relatifs aux droits des prévenus sont inscrits dans les documents officiels », a-t-il précisé.
Dans son réquisitoire, le procureur a demandé des peines sévères : cinq ans de prison ferme pour 23 prévenus, deux ans pour huit autres, et la relaxe pour les autres. Cette demande a immédiatement suscité une vive réaction des avocats de la défense. Maître Diouf a insisté sur l'absence de preuves solides. « En matière de flagrant délit, la loi exige un jugement immédiat ou dans les meilleurs délais. Or, aucune preuve ni témoignage crédible n’a été présenté par la partie civile pour étayer ses accusations », a-t-il affirmé, réclamant la libération de ses clients.
Les 80 prévenus sont accusés de divers chefs d’inculpation, notamment l’exercice illégal de la police privée, le vol avec violence, le port d'arme sans autorisation, et la violation d’un arrêté ministériel du 22 octobre.
Après sept heures de débats, le tribunal a fixé la date de délibération au 6 janvier 2025.
Dès l'ouverture de l'audience, les avocats de la défense ont dénoncé des irrégularités dans la procédure et ont demandé son annulation. Selon Maître El Hadj Diouf, « tous ces prévenus n’ont pas été informés, lors de leur arrestation, de leur droit à être assistés par un avocat », ce qui, selon lui, constitue une violation de leurs droits fondamentaux.
Cependant, le procureur a rejeté cette requête, affirmant que les procès-verbaux étaient conformes et ne comportaient aucune irrégularité. « Tous les détails relatifs aux droits des prévenus sont inscrits dans les documents officiels », a-t-il précisé.
Dans son réquisitoire, le procureur a demandé des peines sévères : cinq ans de prison ferme pour 23 prévenus, deux ans pour huit autres, et la relaxe pour les autres. Cette demande a immédiatement suscité une vive réaction des avocats de la défense. Maître Diouf a insisté sur l'absence de preuves solides. « En matière de flagrant délit, la loi exige un jugement immédiat ou dans les meilleurs délais. Or, aucune preuve ni témoignage crédible n’a été présenté par la partie civile pour étayer ses accusations », a-t-il affirmé, réclamant la libération de ses clients.
Les 80 prévenus sont accusés de divers chefs d’inculpation, notamment l’exercice illégal de la police privée, le vol avec violence, le port d'arme sans autorisation, et la violation d’un arrêté ministériel du 22 octobre.
Après sept heures de débats, le tribunal a fixé la date de délibération au 6 janvier 2025.