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Présidentielle : Les Camerounais désormais dans l’attente des résultats

Dimanche 12 Octobre 2025

Ce 12 octobre, les Camerounais se rendent aux urnes pour élire leur président. Une nouvelle fois candidat à sa succession, Paul Biya fait figure de favori. Mais plusieurs prétendants de l’opposition, parmi lesquels son ancien allié Issa Tchiroma Bakary, espèrent créer la surprise.

Les heures et les jours qui viennent devraient être très longs pour l’ensemble des Camerounais. D’un côté, une opposition qui s’est prise à espérer pour la victoire d’un de ses candidats – en particulier d’Issa Tchiroma Bakary selon les premières tendances. L’ancien ministre de la Communication a regagné son domicile de Garoua, où il demeure sous étroite surveillance. Il pourrait choisir de s’exprimer dans les prochaines heures, mais le climat est explosif.

En face, le parti au pouvoir est officiellement serein, tandis que les autorités n’hésitent pas à brandir la menace, par l’entremise de l’offensif ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji. La pression sur Elecam – et potentiellement ensuite le Conseil constitutionnel – est d’ores et déjà énorme. En 2018, lors de la dernière présidentielle, l’instance de gestion des élections avait mis une semaine avant de publier des résultats provisoires.

🔴 20h13 : Paul Atanga Nji met en garde contre la fabrication « de faux résultats »
Le ministre de l’Administration territoriale a fait état « d’un scrutin présidentiel qui s’est déroulé sur l’étendue du territoire national sans incident majeur ». Paul Atanga Nji a toutefois été très offensif, comme à son habitude. « Les autorités administratives ont présenté des indices concordants faisant été de tentatives par certains candidats de publier les résultats en utilisant des plateformes et applications illégales qui ne sont pas prévues par les textes en vigueur. (…) Je profite de l’occasion pour réitérer ma mise en garde à ceux des candidats qui seraient tentés par cette activité criminelle d’y mettre un terme avant qu’il ne soit tard, car c’est la ligne rouge à ne pas franchir », a-t-il déclaré.

Dans la même veine, le ministre a poursuivi : « L’administration passera à l’offensive pour mettre un terme à cette imposture qui consiste à fabriquer de faux résultats des élections et les rendre publics à travers des plateformes illégales. Les contrevenants quels que soient leurs statuts politiques ou rang social, feront face à la rigueur de la loi sans la moindre complaisance. (…) Dès aujourd’hui, la recréation est terminée. Seules les instances chargées de la centralisation et du recensement des votes prendront le relais. (…) Aucune autre démarche en dehors de ce cadre légal ne doit exister ou prospérer. Toute tentative de perturber le processus électoral après la clôture des bureaux de vote sera considérée comme un casus belli et traitée comme tel ».

🔴 20 h 00 : Tous les bureaux de vote doivent être fermés
La totalité des bureaux de vote camerounais doivent désormais être fermés, 12 heures après avoir ouvert leurs portes. La compilation des résultats a déjà commencé et la tension est palpable en de nombreux endroits.

Beaucoup de Camerounais se sont déplacés pour suivre et surveiller les opérations de dépouillement, signe d’un intérêt particulier pour cette élection présidentielle. Des images de résultats fuitent d’ores et déjà sur les réseaux sociaux – nous avons choisi de ne pas les relayer -, chaque camp cherchant à mettre en avant une victoire de son candidat. Des partisans d’Issa Tchiroma Bakary, comme l’avocate et activiste Alice Nkom, ont d’ores et déjà revendiqué la victoire de l’opposant.

19h30 : Une présidentielle et une bataille numérique mondiale
Alors que les opérations de dépouillement ont commencé, de nombreux procès-verbaux ou images de décompte fleurissent sur les réseaux sociaux. C’est en effet sur le terrain numérique que va se délocaliser le combat entre le pouvoir et l’opposition durant les prochaines heures. Issa Tchrioma Bakary, qui a obtenu le soutien d’activistes de la diaspora, a notamment mis en place des canaux – sur WhatsApp par exemple – pour récupérer des procès verbaux à la sortie des bureaux de vote.

Les plus favorables au candidat sont ensuite publiés, dans une guerre de communication avec les officines liées au RDPC, le parti au pouvoir. Il y a quelques jours, Jeune Afrique s’était intéressé au rôle de la diaspora camerounaise, jugée traditionnellement hostile au pouvoir. Peu nombreuse, mais surreprésentée sur les réseaux sociaux, elle a d’ores et déjà marquée la campagne.

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