La commune de Ndioum a accueilli avec faste le chef de l’Etat Macky Sall lors de la troisième édition des journées nationales de l’élevage. A cette occasion, le président de la République a annoncé que des dispositions importantes ont été prises pour améliorer les performances du sous-secteur de l’élevage par le biais de nouveaux mécanismes de financement afin de renforcer sa compétitivité. Il a promis d’allouer une enveloppe de 22 milliards Fcfa avant de remercier les éleveurs qui lui ont offert 613 bœufs pour sa caution à la prochaine présidentielle prévue en 2019.
« Je ne trouve pas les mots pour dire ce que je ressens avec cette généreuse action. Le bâton du berger que vous m’avez aussi offert est le symbole du numéro un. Je suis conforté par l’attitude des acteurs de l’élevage qui œuvrent sans relâche à la modernisation du secteur » s’est réjoui le Président Macky Sall.
Se prononçant sur le thème : « Enjeux et défis d’un financement optimal pour l’émergence du sous-secteur de l’élevage », le chef de l’Etat souligne qu’en raison «des mutations et des enjeux, il est impératif d’améliorer les performances de l’élevage notamment par des mécanismes de financement afin de renforcer la compétitivité de ce sous-secteur». Si on se fie à ses propos, des instructions fermes ont été données pour consolider les acquis de cette journée. « J’ai institué cette journée de partage et d’échange pour procéder de façon régulière et dans une démarche participative à l’évaluation de la politique de l’élevage dont les résultats ont un impact direct et immédiat sur le vécu de nos braves concitoyens», a indiqué Macky Sall qui renseigne que le secteur occupe le tiers des ménages sénégalais. «Il contribue de façon significative à la croissance économique, à la sécurité alimentaire et à la création d’emplois, renforçant ainsi la résilience des acteurs face aux différents aléas».
Par ailleurs, Macky Sall est revenu sur les différents aspects de la politique de développement de l’élevage initiée par son gouvernement. « Cette politique s’est traduite par un renforcement continue des investissements en faveur du sous-secteur. La part de l’élevage à la valeur ajoutée courante du secteur primaire sénégalais est estimée en moyenne à 28,5% et tend vers une hausse régulière au regard du potentiel productif et à l’augmentation progressive des dotations budgétaires. Il y a une hausse. Ces investissements publics au profit du sous-secteur de l’élevage sont passés de 9,5 milliards de francs en 2012, à plus de 14,9 en 2016. J’ai décidé de porter cet investissement à 22,6 milliards Fcfa en 2017», dit Macky Sall.
Il précise que des instructions ont été données, en ce qui concerne les mesures d’amélioration du dispositif d’encadrement et de financement par la création du Fonds de garantie des investissements prioritaires (Fongip), du Fonds souverain d’investissement (Fonsis) pour, dit-il, «répondre à la demande de financement et inciter à une plus forte implication des banques et des systèmes financiers décentralisés».
Les interpellations des acteurs qui ont évoqué les difficultés de ce sous-secteur ont eu des réponses de la part de Macky Sall. « J’ai demandé au ministre de l’Elevage et des Productions animales et au Premier ministre de bien statuer sur les conclusions tirées de la déclaration de Ndioum. Un conseil interministériel sera tenu sur le financement de l’élevage» a promis Macky Sall qui a exhorté son gouvernement à tout faire pour la durée et la viabilité des financements avant de s’interroger sur le pourquoi du dédouanement du bétail provenant des pays voisins.
«Je ne comprends pas et je vais interpeller le ministre de l’Economie sur cela. Le vol de bétail sera criminalisé et des mesures seront prises pour mettre fin à ces pratiques. Le contrôle sera renforcé dans les abattoirs», a encore dit le chef de l’Etat au grand bonheur des centaines de personnes en provenance de plusieurs localités du Fouta.
dakar24sn.com
« Je ne trouve pas les mots pour dire ce que je ressens avec cette généreuse action. Le bâton du berger que vous m’avez aussi offert est le symbole du numéro un. Je suis conforté par l’attitude des acteurs de l’élevage qui œuvrent sans relâche à la modernisation du secteur » s’est réjoui le Président Macky Sall.
Se prononçant sur le thème : « Enjeux et défis d’un financement optimal pour l’émergence du sous-secteur de l’élevage », le chef de l’Etat souligne qu’en raison «des mutations et des enjeux, il est impératif d’améliorer les performances de l’élevage notamment par des mécanismes de financement afin de renforcer la compétitivité de ce sous-secteur». Si on se fie à ses propos, des instructions fermes ont été données pour consolider les acquis de cette journée. « J’ai institué cette journée de partage et d’échange pour procéder de façon régulière et dans une démarche participative à l’évaluation de la politique de l’élevage dont les résultats ont un impact direct et immédiat sur le vécu de nos braves concitoyens», a indiqué Macky Sall qui renseigne que le secteur occupe le tiers des ménages sénégalais. «Il contribue de façon significative à la croissance économique, à la sécurité alimentaire et à la création d’emplois, renforçant ainsi la résilience des acteurs face aux différents aléas».
Par ailleurs, Macky Sall est revenu sur les différents aspects de la politique de développement de l’élevage initiée par son gouvernement. « Cette politique s’est traduite par un renforcement continue des investissements en faveur du sous-secteur. La part de l’élevage à la valeur ajoutée courante du secteur primaire sénégalais est estimée en moyenne à 28,5% et tend vers une hausse régulière au regard du potentiel productif et à l’augmentation progressive des dotations budgétaires. Il y a une hausse. Ces investissements publics au profit du sous-secteur de l’élevage sont passés de 9,5 milliards de francs en 2012, à plus de 14,9 en 2016. J’ai décidé de porter cet investissement à 22,6 milliards Fcfa en 2017», dit Macky Sall.
Il précise que des instructions ont été données, en ce qui concerne les mesures d’amélioration du dispositif d’encadrement et de financement par la création du Fonds de garantie des investissements prioritaires (Fongip), du Fonds souverain d’investissement (Fonsis) pour, dit-il, «répondre à la demande de financement et inciter à une plus forte implication des banques et des systèmes financiers décentralisés».
Les interpellations des acteurs qui ont évoqué les difficultés de ce sous-secteur ont eu des réponses de la part de Macky Sall. « J’ai demandé au ministre de l’Elevage et des Productions animales et au Premier ministre de bien statuer sur les conclusions tirées de la déclaration de Ndioum. Un conseil interministériel sera tenu sur le financement de l’élevage» a promis Macky Sall qui a exhorté son gouvernement à tout faire pour la durée et la viabilité des financements avant de s’interroger sur le pourquoi du dédouanement du bétail provenant des pays voisins.
«Je ne comprends pas et je vais interpeller le ministre de l’Economie sur cela. Le vol de bétail sera criminalisé et des mesures seront prises pour mettre fin à ces pratiques. Le contrôle sera renforcé dans les abattoirs», a encore dit le chef de l’Etat au grand bonheur des centaines de personnes en provenance de plusieurs localités du Fouta.
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