La vague d’enlèvements qui frappe le Nigeria depuis plusieurs jours a connu un rebondissement inattendu. Cinquante élèves parmi les plus de 300 enlevés vendredi dans une école catholique de l’État du Niger ont réussi à échapper à leurs ravisseurs, a annoncé dimanche l’Association chrétienne du Nigeria (CAN). « Nous avons reçu une bonne nouvelle : 50 élèves se sont échappés et ont retrouvé leurs parents », a indiqué l’organisation dans un communiqué, précisant que l’évasion s’est déroulée entre vendredi et samedi.
Les enfants, âgés de 8 à 18 ans, avaient été enlevés dans l’établissement St. Mary, qui compte 629 élèves. Leur libération partielle représente un soulagement pour des familles plongées dans l’angoisse depuis l’irruption d’hommes armés dans l’école.
Cette attaque survient dans un contexte de recrudescence des kidnappings de masse dans le pays le plus peuplé d’Afrique. Lundi, un groupe armé avait pris d’assaut un lycée de l’État voisin de Kebbi, enlevant 25 jeunes filles. Le lendemain, une trentaine de fidèles chrétiens étaient capturés à Eruku, dans l’État de Kwara. Face à cette insécurité grandissante, plusieurs établissements scolaires ont été fermés par précaution.
Les autorités nigérianes assurent mobiliser d’importants moyens sécuritaires, alors que les inquiétudes s’intensifient sur la capacité de l’État à protéger les populations. La situation a même pris une dimension internationale après que le président américain Donald Trump a menacé d’une intervention militaire, évoquant des « massacres de chrétiens par des islamistes radicaux ». Abuja a réagi en rappelant que les violences des groupes jihadistes et criminels frappent indistinctement chrétiens et musulmans.
Dans un message publié samedi soir, le président nigérian Bola Ahmed Tinubu s’est dit « heureux » de la libération de 51 élèves de l’école catholique de l’État du Niger. Il a également annoncé la libération de 38 fidèles enlevés mardi à Eruku, affirmant qu’ils avaient été récupérés « grâce aux efforts de nos forces de sécurité ».
Cet enlèvement massif est considéré comme l’un des plus importants de ces dernières années. Les ravisseurs appartiendraient à des groupes criminels opérant dans les zones rurales du pays, spécialisés dans les prises d’otages contre rançon.
Depuis le Vatican, le pape Léon XIV a lancé un appel solennel à la libération immédiate de tous les otages. « Je lance un appel pressant pour la libération immédiate des otages », a-t-il déclaré à l’issue de la prière de l’Angélus, exprimant sa « profonde tristesse » face au sort des jeunes captifs et au désarroi des familles. Il a exhorté les autorités à agir rapidement et prié pour que « les églises et les écoles demeurent toujours et partout des lieux de sécurité et d’espoir ».
Alors que des négociations et opérations sécuritaires se poursuivent, des centaines d’enfants restent introuvables, laissant planer une inquiétude majeure sur leur sort et sur l’évolution de la crise sécuritaire au Nigeria.
Les enfants, âgés de 8 à 18 ans, avaient été enlevés dans l’établissement St. Mary, qui compte 629 élèves. Leur libération partielle représente un soulagement pour des familles plongées dans l’angoisse depuis l’irruption d’hommes armés dans l’école.
Cette attaque survient dans un contexte de recrudescence des kidnappings de masse dans le pays le plus peuplé d’Afrique. Lundi, un groupe armé avait pris d’assaut un lycée de l’État voisin de Kebbi, enlevant 25 jeunes filles. Le lendemain, une trentaine de fidèles chrétiens étaient capturés à Eruku, dans l’État de Kwara. Face à cette insécurité grandissante, plusieurs établissements scolaires ont été fermés par précaution.
Les autorités nigérianes assurent mobiliser d’importants moyens sécuritaires, alors que les inquiétudes s’intensifient sur la capacité de l’État à protéger les populations. La situation a même pris une dimension internationale après que le président américain Donald Trump a menacé d’une intervention militaire, évoquant des « massacres de chrétiens par des islamistes radicaux ». Abuja a réagi en rappelant que les violences des groupes jihadistes et criminels frappent indistinctement chrétiens et musulmans.
Dans un message publié samedi soir, le président nigérian Bola Ahmed Tinubu s’est dit « heureux » de la libération de 51 élèves de l’école catholique de l’État du Niger. Il a également annoncé la libération de 38 fidèles enlevés mardi à Eruku, affirmant qu’ils avaient été récupérés « grâce aux efforts de nos forces de sécurité ».
Cet enlèvement massif est considéré comme l’un des plus importants de ces dernières années. Les ravisseurs appartiendraient à des groupes criminels opérant dans les zones rurales du pays, spécialisés dans les prises d’otages contre rançon.
Depuis le Vatican, le pape Léon XIV a lancé un appel solennel à la libération immédiate de tous les otages. « Je lance un appel pressant pour la libération immédiate des otages », a-t-il déclaré à l’issue de la prière de l’Angélus, exprimant sa « profonde tristesse » face au sort des jeunes captifs et au désarroi des familles. Il a exhorté les autorités à agir rapidement et prié pour que « les églises et les écoles demeurent toujours et partout des lieux de sécurité et d’espoir ».
Alors que des négociations et opérations sécuritaires se poursuivent, des centaines d’enfants restent introuvables, laissant planer une inquiétude majeure sur leur sort et sur l’évolution de la crise sécuritaire au Nigeria.

