Menu





Nicolas Sarkozy raccroche : vive la retraite à 62 ans !

Lundi 21 Novembre 2016

Battu à plates coutures, l'ancien président de la République a pris congé de la politique. Perdre plus pour vivre plus ?


Cette fois, c’est la der des der. Le Monte Cristo de la politique française est définitivement renvoyé à sa pré-retraite de conférencier international. La défaite est cinglante. Sans appel. Dépassé par son ennemi intime Alain Juppé (28,1%), Nicolas Sarkozy (21,4%) est surclassé par son ancien "collaborateur" François Fillon (44%) qui récolte deux fois plus de suffrages que lui.

Une déculottée ! Comme à un pot de départ, Nicolas Sarkozy a prononcé son dernier discours public. Il a chaleureusement remercié son équipe et son entourage. "Je ne suis pas parvenu à convaincre une majorité d’électeurs", a-t-il sobrement constaté. Défait, l’ancien président s’est montré beau joueur : "Je veux féliciter François Fillon et Alain Juppé". Mais l’animal politique, à l’heure des dernières consignes, a donné sa bénédiction à son ancien Premier ministre : "François Fillon me paraît avoir le mieux compris les défis qui se posent à la France. Je voterai pour lui au second tour." Que va-t-il devenir ? Il se consacrera à sa famille bien méritante de l’avoir supporté, et opte résolument pour "une vie avec plus de passions privées et moins de passion publiques." Pour ses adieux à la scène, Sarkozy a même remercié les journalistes à qui il dit avoir "imposé tant de sacrifices". "Je suis comme ça, je ne change pas. Je n’ai aucune amertume, aucune tristesse…" Emu pourtant, Sarkozy est apparu presque soulagé de l’issue…

Cette déroute, sans doute, l’a-t-il vu venir. Sa tentative pour faire "mieux que Giscard d’Estaing" avait quelque chose de désespérée. Trop de cicatrices sur le front de ce guerrier, trop de casseroles accrochées à ses basques. Comment les Français pouvaient-ils oublier que cet homme avait déjà gouverné cinq ans et déjà perdu une élection présidentielle en 2012 ? Et par quelle incongruité démocratique celui qui a fait exploser le plafond des dépenses de campagne, il y a cinq ans, a-t-il pu entrer en lice ?


Nicolas Sarkozy s’est heurté à un mur du refus. Les électeurs de droite ont plébiscité un homme de droite à l’ancienne : Fillon, l’austère, le catholique, le libéral prospère aux antipodes de Sarkozy, l’agité, le provocateur à l’entourage sulfureux. Anti-sarkozysme majoritaire Malgré la mobilisation de sa base, l’ancien président n’est pas parvenu à vaincre l’anti-sarkozysme d’une grande partie de l’électorat de droite et la sarkophobie des électeurs du centre et de la gauche qui ont bravé les intempéries, ce dimanche, pour l’éliminer de la course à l’Elysée. A l’Elysée précisément, un autre président au bout du rouleau a de quoi méditer sur le passage du temps. Si les électeurs ont dézingué son meilleur ennemi au premier tour de la primaire de la droite, il se pourrait bien que lui, François Hollande, subisse le même sort au premier tour de la primaire socialiste. A moins que, sagement, il ne raccroche... Sylvain Courage nouvel Obs

Nouveau commentaire :



AUTRES INFOS

Vidéo compromettante : une enseignante au cœur d’une enquête pour relation présumée avec un mineur en Afrique du Sud

« Ma lionne s’en est allée » : les mots forts d’Ariel Sheney à son épouse disparue

Afrique du Sud : la vidéo d’une prof de 33 ans et de son élève de 16 ans secoue la toile

Jennifer Lopez excite ses fans : « Préparez-vous, le show arrive dans 26 jours

Résonance : l’album où Josey transforme ses épreuves en force musicale

Abidjan : Nadiya Sabeh, actrice et animatrice, est décédée

Crise à la Fecafoot, Brys exige ses droits : « Qu’on me paie ce qu’on me doit »

VIH/Sida : 4 656 personnes ignorent leur statut à Ziguinchor, selon les autorités sanitaires

Coupe d'Afrique des nations 2025 : 1xBet reste partenaire clé de la CAF

Dieynaba charge son mari : "J’ai découvert qu’il fréquentait d’autres femmes"