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"Moussa Sy doit clairement son élection à Khalifa...Le gros poisson pourri reste insensible..."

Mardi 30 Juin 2020

Droit de réponse aux partisans du maire des Parcelles Assainies.


"Moussa Sy doit clairement son élection à Khalifa...Le gros poisson pourri reste insensible..."
Quand on se permet de chanter les louanges du gros poisson pourri au point d’insinuer qu'il est un « génie politique  » à la vision exceptionnelle, avant de nous le présenter comme un travailleur acharné, nous sommes en droit de nous esclaffer. Probablement, je ne vous aurais jamais apporté́ cette réplique instantanée si vous vous étiez contenté de reconnaitre que nous avons le dirigeant le plus médiocre du pays. Et vous m’offrez d’ailleurs là un atrium pour dénoncer une forfaiture qu’il avait commise récemment. 


Rappelons que ce vil personnage, décrit plus haut sous les plus beaux superlatifs, martyrise souvent les commerçants parcellois qui souffrent énormément en cette période de pandémie. En effet, il leur ordonnait de payer, à titre d’amende, une somme de 36.000 francs qu’il sait ne pas être due et dont l’appellation est tout aussi douteuse : « fourrière magasin » pour, dit-il, les contraindre à̀ fermer leurs commerces le dimanche comme stipulé par l’arrêté́ pris par lui-même dès le début de la pandémie devant réglementer l’occupation des infrastructures marchandes.


Il faut rappeler que ce jour du dimanche était réservé à la désinfection et au nettoyage des infrastructures marchandes de notre commune. Comme à̀ son habitude, cette action est restée au stade d’annonce. Il n’eut aucun suivi sérieux de cette activité́ symbolique qui devait freiner la propagation de la pandémie dans ces lieux fréquentés par le public. Cela explique en grande partie le retour des commerçants dans les marchés lors des jours interdits. 


Cet acharnement exercé sur de pauvres citoyens qui ont eu la malchance d’ouvrir leurs commerces pour subvenir aux besoins de leurs familles est absolument illégal et pourrait être qualifié de concussion dès l’instant que l’amende appliquée ne figure nulle part dans la nomenclature budgétaire dédiée aux collectivités locales. Ce personnage atypique, qui est un champion de l’utilisation disproportionnée de la police administrative n’est pas une référence à mon humble avis et ne mérite en aucun cas l’usage de tous ces superlatifs. 

Le seul fait suscité doit nous obliger à̀ vous apporter une réplique qui se voudra objective. En effet, notre conscience morigénante nous oblige à̀ nous montrer implacable face à̀ ce que je définirais comme une dernière tentative (je l'espère) de salir des dignes hommes à l’image de Bocar et de présenter corrélativement votre poisson pourri comme une référence, ce qu'il est loin d'être d'ailleurs.


Rappelons que ce lugubre personnage qui ne mérite que le gibet, polarise à lui seul tout ce qu’il y a de plus haïssable et répréhensible chez nos hommes politiques .Il fait partie de cette race de chenapans dépourvus de toute dignité́ qui ne respectent pas leurs engagements et qui peuvent se liguer pour leurs intérêts personnels pécuniaires à leurs ennemis dont ils dénonçaient les dérives dans un passé récent.


Ce personnage, qui a toujours adopté une attitude désobligeante et désinvolte à l’égard de ses administrés, n'a en effet réalisé́ aucun projet d’investissement durable susceptible d’impacter positivement le quotidien des siens.


 En témoigne, le chômage des jeunes des Parcelles reste endémique alors qu'aucune initiative n’est, semble-t-il, prise pour améliorer cette situation. Le déferlement des jeunes observé dernièrement dans les sites de distribution de kits alimentaires afin d'assurer le travail de décharge en contrepartie d'un paiement de cent francs (100fr) n’est qu’une illustration de sa gestion calamiteuse, sombre qui ne répond pas aux attentes de sa jeunesse.


Une bonne partie du budget de la commune est dédiée au secteur de la santé, tandis que le centre Mame Abdou ne répond toujours pas aux besoins sanitaires des parcellois. Le centre de santé est caractérisé́ par une insuffisance d’équipements, de consommables, de médicaments, un déficit en personnel, et une réelle difficulté́ de gestion symbolisée par la nomination d’hommes de main du gros poisson pourri à la tête du comité́. Il faut rappeler que, pour offrir des soins de qualité́ à la population et réduire nos évacuations vers des structures hospitalières, tous les professionnels de la santé sont unanimes sur l’impérative érection de notre centre de santé en un hôpital de niveau 1. Ce que le gros poisson pourri nous avait d’ailleurs promis.


Cette promesse, comme à son habitude, n’a pas été́ tenue et les changements espérés pour le bon fonctionnement de cette structure Ô combien stratégique n’ont jamais été́ engagés.
 Dans le même registre, il est important de préciser que les parcellois n’ont également pas accès à une couverture de l’assurance du risque maladie. Ceci est réalisable au regard de la masse salariale de la commune avec des gens payés à ne rien faire.


En résumé́, je dirais que les différents projets annoncés en grande pompe lors des élections municipales de 2009 et dont l'agrégation avait constitué́ son programme de campagne sont pour la plupart inachevés ou tout simplement différés au moment même où le budget de la commune dépasse le milliard de francs. Tous les engagements durant ces échéances électorales sont non tenus ou rangés aux oubliettes.


Mon très cher jeune voisin, ce personnage, dont le seul exploit est d'avoir trahi au moment opportun des compagnons qui l'ont aidé́ à atteindre le sommet à l'image de Pape Diop, Khalifa Sall pour rejoindre les vertes prairies du pouvoir, ne mérite résolument pas ces louanges de vos parts. Et être un membre de son parti ne justifie guère votre sortie au vitriol.
Votre belle plume devrait plutôt servir à̀ dénoncer les difficultés auxquelles font face les habitants de notre commune et auxquelles le gros poisson pourri reste insensible.
Néanmoins la liberté́ d’expression étant un principe consacré par la constitution, je vous reconnais tout de même le droit de défendre vos intérêts vilement personnels.


Cependant, vous n’avez non plus pas le droit d’attaquer d’honnêtes citoyens, encore moins le droit de salir des gens convaincus à l’image de Bocar qui n’ont d’ailleurs jamais varié de leurs positions et dont le seul tort est d’avoir mis en exergue la lâcheté́ et la félonie connues de tous du supposé gros poisson pourri des parcelles.


Oui la constitution garantit le pouvoir discrétionnaire de nomination du Président, mais je vous poserai une question : Quelle image renvoie-t-on à nos jeunes frères en nommant à un poste aussi stratégique le gros poisson pourri des parcelles qui lançait récemment des épigrammes acerbes aux transhumants ? Aujourd’hui vous être en train de faire l’éloge d’un personnage vil, que je ne considère certainement pas comme le dirigeant le plus pitoyable du Sénégal, mais le dirigeant le plus médiocre.

Profitez du supplice que vous offre le poste de PCA et laissez aux autres le choix de ne pas vous considérer comme une référence en politique. Pour en finir, je puis vous assurer que vos turpitudes actuelles vous seront d’aucune utilité lors des prochaines joutes électorales, votre défaite sera inévitable tant l’attitude indigne de ce dirigeant importune ses administrés.


Au fond nous comprenons l’immobilisme et l’indifférence qui caractérisent ce personnage qui rappelons-le n’a pas été élu par les parcellois. En effet, il a juste été porté par l’effet domino de la vague déferlante de Taxawou Dakar en 2014, il doit clairement son élection à Khalifa.
Il est un accident persistant de l’histoire jeune de notre commune qu’il faudra rectifier.

Assane Diouf
 

 
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