Après deux jours et demi de cavale, un jeune Français de 21 ans, Oliver Hadzovic, s'est constitué prisonnier dimanche soir à la préfecture de police de Pistoia, près de Florence, en Italie. Le suspect a avoué être l’auteur du meurtre de Aboubakar Cissé, un jeune Malien de 28 ans, tué de manière violente dans la mosquée Khadidja de la commune gardoise de La Grande-Combe, au sud de la France.
Le meurtrier présumé, né à Lyon et d’origine bosnienne, a été formellement identifié sous le nom d'Oliver Hadzovic, un homme déjà recherché par les autorités françaises. Selon l'avocat italien du suspect, Giovanni Salvietti, Hadzovic, qui a été décrit comme « taciturne et renfermé », a indiqué lors de son audition qu’il « avait tué la première personne qu’il a trouvée sur son chemin ». Toutefois, selon l'avocat, il n'a pas formulé de déclarations contre l’islam ni les mosquées.
Le suspect avait précédemment publié une vidéo sur un réseau social, avant qu’elle ne soit rapidement effacée, dans laquelle il se félicitait de son acte et proférait des insultes contre la religion musulmane.
Enquête et Mesures Prises en France
En France, une information judiciaire a été ouverte pour meurtre aggravé par préméditation et motif religieux. La procureure de la République de Nîmes, Cécile Gensac, a précisé que les premiers éléments de l’enquête excluent l’hypothèse d’un meurtre entre personnes de même confession, confirmant la nature raciste et religieuse du crime.
Le procureur de la République d’Alès, Abdelkrim Grini, a exprimé sa satisfaction quant à l’arrestation de Hadzovic, soulignant que le suspect n’avait « d’autre issue que de se rendre face à la détermination des enquêteurs », qui avaient été mobilisés en masse depuis le vendredi précédent pour localiser et interpeller l’homme, considéré comme « potentiellement extrêmement dangereux ».
L'avocat italien de Hadzovic a indiqué que son client ne s'opposait pas à son transfert vers la France. Celui-ci pourrait être transféré dans une prison plus sécurisée, à Florence ou Prato, afin d’éviter tout contact avec des détenus musulmans. Le procureur Grini a également mentionné que ce transfert pourrait prendre « de quelques jours à quelques semaines ».
Le meurtre a suscité une vive réaction au sein de la communauté musulmane et au-delà. À La Grand-Combe, où s'est déroulé le drame, une marche blanche en souvenir de la victime a rassemblé plus d’un millier de personnes dimanche après-midi. Cette marche a pris le chemin entre la mosquée et la mairie de la ville, marquant la solidarité et l’indignation face à ce crime.
Des centaines de personnes se sont également rassemblées à Paris, où le leader du parti La France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a accusé le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, de cultiver un climat islamophobe. Le président Emmanuel Macron a exprimé son soutien à la famille de la victime et a assuré que « le racisme et la haine en raison de la religion n’auront jamais leur place en France ».
Le meurtre de Aboubakar Cissé et la manière dont il a été commis rappellent la persistance des actes de violence motivés par la haine religieuse, et soulignent la nécessité d’unité et de vigilance face à ces phénomènes dans la société française.
Le meurtrier présumé, né à Lyon et d’origine bosnienne, a été formellement identifié sous le nom d'Oliver Hadzovic, un homme déjà recherché par les autorités françaises. Selon l'avocat italien du suspect, Giovanni Salvietti, Hadzovic, qui a été décrit comme « taciturne et renfermé », a indiqué lors de son audition qu’il « avait tué la première personne qu’il a trouvée sur son chemin ». Toutefois, selon l'avocat, il n'a pas formulé de déclarations contre l’islam ni les mosquées.
Le suspect avait précédemment publié une vidéo sur un réseau social, avant qu’elle ne soit rapidement effacée, dans laquelle il se félicitait de son acte et proférait des insultes contre la religion musulmane.
Enquête et Mesures Prises en France
En France, une information judiciaire a été ouverte pour meurtre aggravé par préméditation et motif religieux. La procureure de la République de Nîmes, Cécile Gensac, a précisé que les premiers éléments de l’enquête excluent l’hypothèse d’un meurtre entre personnes de même confession, confirmant la nature raciste et religieuse du crime.
Le procureur de la République d’Alès, Abdelkrim Grini, a exprimé sa satisfaction quant à l’arrestation de Hadzovic, soulignant que le suspect n’avait « d’autre issue que de se rendre face à la détermination des enquêteurs », qui avaient été mobilisés en masse depuis le vendredi précédent pour localiser et interpeller l’homme, considéré comme « potentiellement extrêmement dangereux ».
L'avocat italien de Hadzovic a indiqué que son client ne s'opposait pas à son transfert vers la France. Celui-ci pourrait être transféré dans une prison plus sécurisée, à Florence ou Prato, afin d’éviter tout contact avec des détenus musulmans. Le procureur Grini a également mentionné que ce transfert pourrait prendre « de quelques jours à quelques semaines ».
Le meurtre a suscité une vive réaction au sein de la communauté musulmane et au-delà. À La Grand-Combe, où s'est déroulé le drame, une marche blanche en souvenir de la victime a rassemblé plus d’un millier de personnes dimanche après-midi. Cette marche a pris le chemin entre la mosquée et la mairie de la ville, marquant la solidarité et l’indignation face à ce crime.
Des centaines de personnes se sont également rassemblées à Paris, où le leader du parti La France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a accusé le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, de cultiver un climat islamophobe. Le président Emmanuel Macron a exprimé son soutien à la famille de la victime et a assuré que « le racisme et la haine en raison de la religion n’auront jamais leur place en France ».
Le meurtre de Aboubakar Cissé et la manière dont il a été commis rappellent la persistance des actes de violence motivés par la haine religieuse, et soulignent la nécessité d’unité et de vigilance face à ces phénomènes dans la société française.