Le mouvement de contestation contre le président Andry Rajoelina a pris une nouvelle dimension ce samedi à Antananarivo, alors que des groupes de militaires ont rejoint les manifestants dans les rues de la capitale. Une unité de l’armée malgache a publiquement appelé les soldats à « refuser les ordres de tirer » sur la population, accentuant la pression sur le pouvoir.
Lancée le 25 septembre par le collectif Gen Z pour dénoncer les coupures d’eau et d’électricité, la mobilisation s’est muée en une fronde politique exigeant la démission du chef de l’État, 51 ans, ainsi que celle du président du Sénat. Les cortèges de ce 11 octobre sont les plus massifs depuis le début du mouvement.
Sur la Place du 13-Mai, le colonel Mickaël Randrianirina, intervenant depuis un blindé, a déclaré :
« À ceux qui ont envoyé les gendarmes ici, à commencer par le commandant, le ministre, le Premier ministre et le président : qu’ils quittent le pouvoir. »
Il a affirmé qu’un blindé de la gendarmerie aurait ouvert le feu sur sa colonne, touchant un journaliste et tuant un militaire.
Selon un bilan de l’ONU, au moins 22 personnes ont été tuées depuis le début des manifestations, chiffre contesté par le gouvernement, qui reconnaît « 12 morts », qualifiés de « pilleurs et casseurs ».
Dans ce contexte de forte instabilité, la compagnie Air France a suspendu ses vols à destination de Madagascar jusqu’à lundi, invoquant la dégradation de la situation sécuritaire.
Lancée le 25 septembre par le collectif Gen Z pour dénoncer les coupures d’eau et d’électricité, la mobilisation s’est muée en une fronde politique exigeant la démission du chef de l’État, 51 ans, ainsi que celle du président du Sénat. Les cortèges de ce 11 octobre sont les plus massifs depuis le début du mouvement.
Sur la Place du 13-Mai, le colonel Mickaël Randrianirina, intervenant depuis un blindé, a déclaré :
« À ceux qui ont envoyé les gendarmes ici, à commencer par le commandant, le ministre, le Premier ministre et le président : qu’ils quittent le pouvoir. »
Il a affirmé qu’un blindé de la gendarmerie aurait ouvert le feu sur sa colonne, touchant un journaliste et tuant un militaire.
Selon un bilan de l’ONU, au moins 22 personnes ont été tuées depuis le début des manifestations, chiffre contesté par le gouvernement, qui reconnaît « 12 morts », qualifiés de « pilleurs et casseurs ».
Dans ce contexte de forte instabilité, la compagnie Air France a suspendu ses vols à destination de Madagascar jusqu’à lundi, invoquant la dégradation de la situation sécuritaire.

