O B J E T/-Requête
Messieurs les Délégués,
La colère, a tous ses degrés, depuis l’impatience jusqu’à la fureur, est toujours un meurtre.
Plus que jamais tous les champs de la vie sociale deviennent des champs de Bataille.
Vous le dites au fond de vos conscience ; vous le déplorez au sein de vos familles, vous le répétez à satiété dans le feu de la conversation avec vos amis « l’hôpital régional, un hôpital sous régional , va très mal ,il est hors de sa voie naturelle ,il n’y a plus de principe ,plus de morale ,plus d’union entre médecins ,les malades, l’autorité est sans prestige ,toute notion de respect a Disparu ,les droits de la morale et de la conscience sont complètement inconnus. La crise que traverse aujourd’hui l’hôpital Régional est épouvantable. Vous vous dites cela les uns aux autres en confidence. Il vous manque seulement de le dire officiellement.
Vous reconnaissez donc avec nous, que l’Etat social présent de l’hôpital régional de Ziguinchor est grave et que la population est en proie à une sérieuse maladie morale.
Nous pensons qu’une véritable émergence suppose un développement conjoint des ressources humaines, technique et sociales. Cela ne se produit jamais de la même façon.
A cet effet, toute la population de Ziguinchor devra commencer par ce qu’elle as sous la main, c’est-à-dire la région mais surtout l’hôpital où nous nous soignons.
L’enjeu sera de taille lorsqu’il s’agirait d’appréhender les conseils de quartier comme levier essentiel de la mise en œuvre d’une résolution de la crise à l’hôpital.
Et comme vous êtes le lien entre la mairie, les élus locaux et la population ; faites remonter les désirs des habitants et vous aurez une vraie force de proposition.
La santé est un facteur clé pour la croissance. Elle n’est pas seulement la conséquence du sous-développement. Elle en est également une des conditions de sortie. Non seulement elle améliore à court terme la productivité des travailleurs mais encore elle favorise l’accès à l’éducation.
Si dans la région de Ziguinchor, des hôpitaux fonctionnent et des personnes s’y soignent, alors pourquoi les populations ne leur font ils pas confiance ? Pourquoi des grèves récurrentes ?
Messieurs les délégués, un autre pas vers la paix en Casamance, vous interpelle.
Nos amis délégués, le challenge est de taille dans un environnement de médisance et de méfiance. Mais si nous avons la foi et la détermination, rien ne nous arrêtera et seul la population de Ziguinchor sera le grand bénéficiaire.
De Ziguinchor sera le grand bénéficiaire.
Faites de l’association des délégués de quartier de Ziguinchor ce que vous voudrez qu’elle soit. Pas de campagne « politisée et politicienne » parce qu’une ville se gère sur des principes de bon sens, pas de principes idéologiques.
Au faite, nous sommes une association de la société civile locale dénommée « NOUVELLE VISION POUR UN PROJET DE SOCIETE EN CASAMANCE », nous sommes un outil de rapprochement vers les citoyens.
Même si les politiques de santé restent largement l’apanage de l’ETAT, nous devons tenter d’apporter une contribution à la lutte contre la crise qui affecte l’hôpital régional. Invitons l’ETAT au tour d’un programme.
Les échéances électorales de 2017 approchent. La couverture maladie sera dans tous les discours. La population confisquée par les médias et les politiques. Qu’en sera-t-il de notre hôpital en crise récurrente ?de la population qui peine à avoir un bon traitement sanitaire ?
Chers délégués,
L’heure n’est plus au constat. La gestion de l’hôpital ne doit plus être de simple objet de discours ou de débat : il s’impose comme sujet d’action.
-Quel bon fonctionnement ?
-qu’elle responsabilités des populations ?
-Un projet de la population appuyé sur une véritable politique de santé, si non il restera (pour combien de temps).
La société civile locale que je représente et président de l’association, vous rappelle que pour atteindre ce but, il dépend plus de la qualité de l’effort que de la quantité donc une politique de conscience professionnelle.
C’est parce que la situation actuelle de al région s’impose à vous délégués de quartier aux cotés de vos responsables élus locaux mais aussi de tous les fils de la région, présents et dans la diaspora … Ne restons pas les bras croisés, prenons conscience des événements, impliquons nous avec nos idées et transformons les en action sur le terrain.
Le développement d’une société n’est pas uniquement évalué en termes de réalisations scientifiques et d’inventions matérielles. Mais il y a aussi un autre élément plus important, celui par lequel le développement d’une société est également évalué. C’est la prédominance des valeurs humaines telles que : l’amour, la sympathie, l’altruisme, le sacrifice, la droiture, la pureté de la conception, du comportement et des rapports avec les autres.
Donc si les individus sont la base de la société et les piliers sur lesquels toutes renaissance sociales est bâtie, alors les sociétés bien guidées font grandement attention au développement humains et rehaussent les aspects positifs et constructifs ; cela permettra à l’individu d’être un citoyen modèle. C’est des groupes de ces citoyens modèles que se forme la bonne société, forte ,développée et saine.
C’est pourquoi vous êtes interpellé pour faire l’Etat des lieux de l’hôpital pour savoir quelles sont les données avec lesquelles vous devrez compter ce que vous devez éliminer et ce qu’il faut renforcer. De même si vous voulez bâtir, il est nécessaire d’avoir une perception claire et nette de votre Etat des lieux. Cependant, cela demande un regard honnête et sans complaisance.
-Tout effet à une cause : tout effet permanent à une cause permanente ;
-pour le bien comme pour le mal, l’influence vient d’en haut et non d’en bas.
Chers patriarches,
Nous de la société civile locale, nous n’acceptons pas que la concurrence soi le seul horizon de nos vies. Nous ne voulons pas que le « chacun pour soi » détruise la noblesse de l’engagement collectifs, pas plus que nous n’acceptons pas que l’action publique ne se réduise à des mesures sécuritaires ou à l’accentuation des inégalités de revenus et de position sociales.
Fort de tout ça, nous devons comprendre que l’émergence, ce n’est pas miser uniquement sur l’ETAT, c’est plutôt initier au contraire un véritable processus de démarche sociale.
La politique est une œuvre de volonté et de décision. Si les élus ont le pouvoir de décisions, nous devons garder le devoir de position.
Il n y a pas d’acte indifférent, parce qu’il n’y a pas d’acte sans conséquence. Tout est grave, tout peut nous attirer vers la lumière ou vers les ténèbres. Ce n’est pas dans l’acte que réside le mal, c’est dans l’intention qui anime l’acte. Un mauvais désir non combattu amène une chute d’autant plus fâcheuse que la conscience obscurcie ne nous en prévient pas.
A cet égard, la discussion, la participation à la recherche du bien commun, sont plus pertinent et plus efficaces que la solution imposées et les critiques musclées.
Nous pensons que la participation à la vie démocratique ne se résume pas aux échéances électorales mais qu’elle s’exerce aussi au quotidien, par des débats, des propositions d’alternatives et des actions comme celles que nous portons.
« NOUVELLE VISION POUR UN PROJET DE SOCIETE EN CASAMANCE » vous dédie cette maxime de BOUDDHA : « Celui qui est maitre de lui même est plus puissant que celui qui est maitre du monde. »
PRESIDENT
Major Alpha DIA
E-mail:alpha.dia41@yahoo.fr
Messieurs les Délégués,
La colère, a tous ses degrés, depuis l’impatience jusqu’à la fureur, est toujours un meurtre.
Plus que jamais tous les champs de la vie sociale deviennent des champs de Bataille.
Vous le dites au fond de vos conscience ; vous le déplorez au sein de vos familles, vous le répétez à satiété dans le feu de la conversation avec vos amis « l’hôpital régional, un hôpital sous régional , va très mal ,il est hors de sa voie naturelle ,il n’y a plus de principe ,plus de morale ,plus d’union entre médecins ,les malades, l’autorité est sans prestige ,toute notion de respect a Disparu ,les droits de la morale et de la conscience sont complètement inconnus. La crise que traverse aujourd’hui l’hôpital Régional est épouvantable. Vous vous dites cela les uns aux autres en confidence. Il vous manque seulement de le dire officiellement.
Vous reconnaissez donc avec nous, que l’Etat social présent de l’hôpital régional de Ziguinchor est grave et que la population est en proie à une sérieuse maladie morale.
Nous pensons qu’une véritable émergence suppose un développement conjoint des ressources humaines, technique et sociales. Cela ne se produit jamais de la même façon.
A cet effet, toute la population de Ziguinchor devra commencer par ce qu’elle as sous la main, c’est-à-dire la région mais surtout l’hôpital où nous nous soignons.
L’enjeu sera de taille lorsqu’il s’agirait d’appréhender les conseils de quartier comme levier essentiel de la mise en œuvre d’une résolution de la crise à l’hôpital.
Et comme vous êtes le lien entre la mairie, les élus locaux et la population ; faites remonter les désirs des habitants et vous aurez une vraie force de proposition.
La santé est un facteur clé pour la croissance. Elle n’est pas seulement la conséquence du sous-développement. Elle en est également une des conditions de sortie. Non seulement elle améliore à court terme la productivité des travailleurs mais encore elle favorise l’accès à l’éducation.
Si dans la région de Ziguinchor, des hôpitaux fonctionnent et des personnes s’y soignent, alors pourquoi les populations ne leur font ils pas confiance ? Pourquoi des grèves récurrentes ?
Messieurs les délégués, un autre pas vers la paix en Casamance, vous interpelle.
Nos amis délégués, le challenge est de taille dans un environnement de médisance et de méfiance. Mais si nous avons la foi et la détermination, rien ne nous arrêtera et seul la population de Ziguinchor sera le grand bénéficiaire.
De Ziguinchor sera le grand bénéficiaire.
Faites de l’association des délégués de quartier de Ziguinchor ce que vous voudrez qu’elle soit. Pas de campagne « politisée et politicienne » parce qu’une ville se gère sur des principes de bon sens, pas de principes idéologiques.
Au faite, nous sommes une association de la société civile locale dénommée « NOUVELLE VISION POUR UN PROJET DE SOCIETE EN CASAMANCE », nous sommes un outil de rapprochement vers les citoyens.
Même si les politiques de santé restent largement l’apanage de l’ETAT, nous devons tenter d’apporter une contribution à la lutte contre la crise qui affecte l’hôpital régional. Invitons l’ETAT au tour d’un programme.
Les échéances électorales de 2017 approchent. La couverture maladie sera dans tous les discours. La population confisquée par les médias et les politiques. Qu’en sera-t-il de notre hôpital en crise récurrente ?de la population qui peine à avoir un bon traitement sanitaire ?
Chers délégués,
L’heure n’est plus au constat. La gestion de l’hôpital ne doit plus être de simple objet de discours ou de débat : il s’impose comme sujet d’action.
-Quel bon fonctionnement ?
-qu’elle responsabilités des populations ?
-Un projet de la population appuyé sur une véritable politique de santé, si non il restera (pour combien de temps).
La société civile locale que je représente et président de l’association, vous rappelle que pour atteindre ce but, il dépend plus de la qualité de l’effort que de la quantité donc une politique de conscience professionnelle.
C’est parce que la situation actuelle de al région s’impose à vous délégués de quartier aux cotés de vos responsables élus locaux mais aussi de tous les fils de la région, présents et dans la diaspora … Ne restons pas les bras croisés, prenons conscience des événements, impliquons nous avec nos idées et transformons les en action sur le terrain.
Le développement d’une société n’est pas uniquement évalué en termes de réalisations scientifiques et d’inventions matérielles. Mais il y a aussi un autre élément plus important, celui par lequel le développement d’une société est également évalué. C’est la prédominance des valeurs humaines telles que : l’amour, la sympathie, l’altruisme, le sacrifice, la droiture, la pureté de la conception, du comportement et des rapports avec les autres.
Donc si les individus sont la base de la société et les piliers sur lesquels toutes renaissance sociales est bâtie, alors les sociétés bien guidées font grandement attention au développement humains et rehaussent les aspects positifs et constructifs ; cela permettra à l’individu d’être un citoyen modèle. C’est des groupes de ces citoyens modèles que se forme la bonne société, forte ,développée et saine.
C’est pourquoi vous êtes interpellé pour faire l’Etat des lieux de l’hôpital pour savoir quelles sont les données avec lesquelles vous devrez compter ce que vous devez éliminer et ce qu’il faut renforcer. De même si vous voulez bâtir, il est nécessaire d’avoir une perception claire et nette de votre Etat des lieux. Cependant, cela demande un regard honnête et sans complaisance.
-Tout effet à une cause : tout effet permanent à une cause permanente ;
-pour le bien comme pour le mal, l’influence vient d’en haut et non d’en bas.
Chers patriarches,
Nous de la société civile locale, nous n’acceptons pas que la concurrence soi le seul horizon de nos vies. Nous ne voulons pas que le « chacun pour soi » détruise la noblesse de l’engagement collectifs, pas plus que nous n’acceptons pas que l’action publique ne se réduise à des mesures sécuritaires ou à l’accentuation des inégalités de revenus et de position sociales.
Fort de tout ça, nous devons comprendre que l’émergence, ce n’est pas miser uniquement sur l’ETAT, c’est plutôt initier au contraire un véritable processus de démarche sociale.
La politique est une œuvre de volonté et de décision. Si les élus ont le pouvoir de décisions, nous devons garder le devoir de position.
Il n y a pas d’acte indifférent, parce qu’il n’y a pas d’acte sans conséquence. Tout est grave, tout peut nous attirer vers la lumière ou vers les ténèbres. Ce n’est pas dans l’acte que réside le mal, c’est dans l’intention qui anime l’acte. Un mauvais désir non combattu amène une chute d’autant plus fâcheuse que la conscience obscurcie ne nous en prévient pas.
A cet égard, la discussion, la participation à la recherche du bien commun, sont plus pertinent et plus efficaces que la solution imposées et les critiques musclées.
Nous pensons que la participation à la vie démocratique ne se résume pas aux échéances électorales mais qu’elle s’exerce aussi au quotidien, par des débats, des propositions d’alternatives et des actions comme celles que nous portons.
« NOUVELLE VISION POUR UN PROJET DE SOCIETE EN CASAMANCE » vous dédie cette maxime de BOUDDHA : « Celui qui est maitre de lui même est plus puissant que celui qui est maitre du monde. »
PRESIDENT
Major Alpha DIA
E-mail:alpha.dia41@yahoo.fr
