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Le général Ousmane Badji, signe des accords militaires autorisant une présence militaire russe sur le sol gambien

Samedi 10 Décembre 2016

Le général Ousmane Badji, signe des accords militaires autorisant une présence militaire russe sur le sol gambien
Les échanges entre la Gambie et la Russie s’intensifient. Après l’ouverture il y a quatre mois d’une ambassade gambienne à Moscou, les deux pays viennent de signer des accords militaires autorisant entre autre une présence militaire russe sur le sol gambien. Le général Vasily Tonkoshkurov et le chef d’état-major des Forces armées de Gambie, le lieutenant-général Ousman Badjie ont chacun signé ces accords pour le compte leur pays il y a quelques jours à Moscou.



Selon les termes de l’accord rendus publics, le nouvel axe de la coopération militaire entre la Russie et la Gambie sera essentiellement centré sur la formation et l’assistance technique aux forces armées gambiennes. Cependant, ces accords impliquent également un accès des forces russes dans les eaux gambiennes, mais aussi sur l’océan atlantique. C’est sans doute l’un des pays africains les plus particuliers du point de vue géographique, puisqu’il est situé « dans » le territoire sénégalais, avec une petite ouverture vers l’océan atlantique. C’est d’ailleurs cette ouverture que le Kremlin aimerait bien occuper, pour s’assurer un accès préférentiel sur l’océan atlantique et bien entendu sur le Golfe de Guinée.

En juillet 2015, le président Vladimir Poutine a approuvé une mesure visant à donner à son pays une forte présence sur la côte atlantique en réponse à ce qu’il considérait comme « une expansion des troupes de l’OTAN », après l’invasion de l’Ukraine et les menaces russes contre leurs pays voisins. En parlant des troupes de l’OTAN, c’est aux forces américaines que le président russe tentait de faire l’allusion, avec la présence des marines dans les eaux sénégalaises. Une situation faisant suite à des accords militaires préalablement signés entre Dakar et Washington.

La ruée vers les ressources gazières et pétrolifères pousse plusieurs puissances mondiales à se rapprocher du Golfe de Guinée, grand bassin maritime de l’Afrique au-dessous duquel gisent d’importantes réserves de gaz et de pétrole. Seulement le Golfe de Guinée est aussi en proie à une sérieuse insécurité, perpétré par des pirates plutôt bien équipés.

Les résolutions prises lors du dernier sommet du Golfe de Guinée en 2013 à Yaoundé ne semblent pas donner de bons résultats. Plus de 40% des poissons du Golfe sont péchés de façon illégale, avec plus 400 000 barils de pétrole volés chaque jour.

nous y reviendrons...
La rédaction
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