Le chef rebelle centrafricain Armel Sayo, fondateur de la Coalition militaire pour le Salut du peuple et le redressement (CMSPR) et ancien ministre des Sports sous le régime de transition, a été remis aux autorités judiciaires de la République centrafricaine le 5 mai 2025 à Bangui, après son arrestation au Cameroun le 17 janvier dernier à l’aéroport international de Douala. Il tentait alors de se rendre en France.
Recherché pour crimes de guerre et tentative de coup d'État, Sayo faisait l’objet d’un mandat d’arrêt international émis par la justice centrafricaine. Son arrestation a été rendue possible grâce à une opération conjointe impliquant les services secrets centrafricains, des instructeurs militaires russes et les autorités camerounaises. Son transfert s’est déroulé discrètement depuis Yaoundé, capitale du Cameroun, selon plusieurs médias africains.
Ancien membre du gouvernement de transition, Armel Sayo s’était reconverti en chef de groupe armé, à la tête de la CMSPR, une coalition accusée d’exactions dans le nord-ouest de la Centrafrique. Il est soupçonné d’avoir joué un rôle central dans plusieurs attaques visant les forces gouvernementales et les populations civiles, dans un contexte de tensions récurrentes liées aux groupes armés actifs sur le territoire centrafricain.
Une affaire à dimension internationale
Selon le site Globe France, Armel Sayo bénéficiait au Cameroun d’une protection consulaire française, du fait de sa double nationalité. Cette situation a suscité des tensions diplomatiques en coulisses, les autorités françaises ayant été embarrassées par les révélations extraites du téléphone portable du mis en cause, saisi au moment de son arrestation.
Les informations recueillies par les services de renseignement camerounais font état de liens étroits entre Sayo et plusieurs figures politiques françaises, notamment le député Laurent Wauquiez, dont il aurait reçu un soutien direct, et l’ancien président Nicolas Sarkozy, avec qui une rencontre aurait eu lieu. Des flux financiers en provenance d’Europe, qualifiés de « ressources », sont également mentionnés dans ces données confidentielles.
Avec cette extradition, les autorités centrafricaines entendent envoyer un message clair à l’ensemble des chefs rebelles recherchés pour crimes graves. Le gouvernement de Bangui, appuyé par des partenaires internationaux comme la Russie, entend renforcer l’autorité de l’État et mettre fin à l’impunité des groupes armés. Reste désormais à savoir dans quelles conditions se déroulera le procès d’Armel Sayo, dont le profil sensible et les connexions internationales risquent de faire de cette affaire un test majeur pour la justice centrafricaine.
Avec RT
Recherché pour crimes de guerre et tentative de coup d'État, Sayo faisait l’objet d’un mandat d’arrêt international émis par la justice centrafricaine. Son arrestation a été rendue possible grâce à une opération conjointe impliquant les services secrets centrafricains, des instructeurs militaires russes et les autorités camerounaises. Son transfert s’est déroulé discrètement depuis Yaoundé, capitale du Cameroun, selon plusieurs médias africains.
Ancien membre du gouvernement de transition, Armel Sayo s’était reconverti en chef de groupe armé, à la tête de la CMSPR, une coalition accusée d’exactions dans le nord-ouest de la Centrafrique. Il est soupçonné d’avoir joué un rôle central dans plusieurs attaques visant les forces gouvernementales et les populations civiles, dans un contexte de tensions récurrentes liées aux groupes armés actifs sur le territoire centrafricain.
Une affaire à dimension internationale
Selon le site Globe France, Armel Sayo bénéficiait au Cameroun d’une protection consulaire française, du fait de sa double nationalité. Cette situation a suscité des tensions diplomatiques en coulisses, les autorités françaises ayant été embarrassées par les révélations extraites du téléphone portable du mis en cause, saisi au moment de son arrestation.
Les informations recueillies par les services de renseignement camerounais font état de liens étroits entre Sayo et plusieurs figures politiques françaises, notamment le député Laurent Wauquiez, dont il aurait reçu un soutien direct, et l’ancien président Nicolas Sarkozy, avec qui une rencontre aurait eu lieu. Des flux financiers en provenance d’Europe, qualifiés de « ressources », sont également mentionnés dans ces données confidentielles.
Avec cette extradition, les autorités centrafricaines entendent envoyer un message clair à l’ensemble des chefs rebelles recherchés pour crimes graves. Le gouvernement de Bangui, appuyé par des partenaires internationaux comme la Russie, entend renforcer l’autorité de l’État et mettre fin à l’impunité des groupes armés. Reste désormais à savoir dans quelles conditions se déroulera le procès d’Armel Sayo, dont le profil sensible et les connexions internationales risquent de faire de cette affaire un test majeur pour la justice centrafricaine.
Avec RT