Le CNRA coupe…
Le Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel a annoncé, la suspension de la diffusion des programmes de Itv. En effet, le CNRA avait appelé les radios et télévisions à s’abstenir de porter préjudice à la RTS et à éviter toute retransmission «illégale» des matchs de la coupe du monde. «Le groupe Emedia, par voie de communiqué, affirmait qu’il n’entend nullement respecter les droits exclusifs de la RTS (…) », lit-on dans le communiqué du CNRA. Il est reproché à la chaîne de télé du groupe E-media, de débuter la retransmission de la coupe du monde Qatar 2022. La décision a été prise en application de l’article 7 in fine de la loi n° 2006-04 du 04 janvier 2006 portant création du CNRA. «La diffusion des programmes de ITV est suspendue dès que la télévision débute la retransmission d’un match de la coupe du monde Qatar 2022», souligne le document.
…le signal d’ITV
Et d’ajouter qu’en cas de récidive, après la reprise de la diffusion des programmes d’ITV après le match dont la diffusion a été entreprise, ladite chaîne fera l’objet de sanctions plus lourdes, conformément à la réglementation. Pour rappel, les droits exclusifs de la coupe du monde ont été accordés par la RTS lors d’un appel d'offres. Le groupe Emedia, en compétition pour ces mêmes droits, n’avait pas tardé à protester. Une plainte a été déposée par le groupe au niveau du département du Marché régional de la coopération de la commission de l’Uemoa.
…Le CDEPS parle d’« acte extrêmement grave »
Dans un communiqué, le Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de Presse du Sénégal (CDEPS) condamne cette décision et estime que c’est un acte extrêmement grave de couper le signal d’une télévision. « Aucun texte présentement ne donne le droit au CNRA de couper le signal d’une télévision. Si le CDEPS ne se prononce pas sur le fond du conflit entre la RTS et ITV sur les droits de retransmission de la Coupe du monde Qatar 2022, le CNRA ne peut pas prendre parti pour une quelconque partie en concurrence. Non-détenteur des droits télés, le CNRA n’est pas fondé à entreprendre une quelconque action sans décision de justice. C’est le détenteur des droits et non le CNRA qui peut engager une action judiciaire. En aucun cas, la coupure du signal d’une télévision ne peut être un acte unilatéral », martèle le CDEPS. C’est encore un précédent dangereux contre la liberté d’entreprendre et la liberté de presse. ITV subit un préjudice énorme par la coupure de son signal, même temporaire. Le CDEPS invite le CNRA à suspendre toute action qui nuirait aux intérêts de toute entreprise. « Le conflit entre la RTS et ITV est un problème juridique qui doit être réglé par voie judiciaire et non pas instrumentaliser la Télédiffusion du Sénégal (TDS) pour couper le signal des télévisions privées. » Le CDEPS va prendre son bâton de pèlerin et rencontrer le CNRA pour trouver un terrain d’entente entre la RTS et ITV."
Tourisme
Le budget du Département du Tourisme et des Loisirs de l’année 2023 a été arrêté à 8 692 891 127 F CFA en Autorisations d’Engagement (AE) et en Crédits de Paiement (CP). Face aux députés, le ministre Mame Mbaye Kan NIANG qui défendait son projet de budget, ce lundi a rappelé la vision de la politique de son ministère puis fait le bilan de l’exercice en cours avant de mettre en exergue les perspectives de son département pour l’exercice 2023. Deux programmes seront mis en œuvre pour l’année 2023. Pour le Pilotage, Coordination et Gestion administrative de l’exercice 2023, les crédits de ce programme sont évalués à 748 141 019 F CFA en AE et en CP. Le second programme intitulé développement de la sécurité et de la sûreté des transports aériens est de 879 133 074. Développement de l’Offre touristique pour l’exercice 2023, les crédits dudit programme sont arrêtés à 7 944 750 108 F CFA en AE et en CP.
Braquages
Les attaques à main armée s’enchaînent ! Après les braquages au Pôle urbain de Diamniadio, à Auchan de Mbao et à l’usine Afitex de Rufisque dans le secteur de Gouye Mouride, un cambriolage a eu lieu à Keur Balla dans le département de Mbour. Des malfaiteurs encagoulés ont attaqué une usine de chinois vers 3 heures du matin. Un gendarme préposé à la sécurité devant l’usine a été grièvement blessé par les assaillants. Fort heureusement, la police et la gendarmerie qui étaient en opération conjointe ont eu l’information et ont rappliqué sur les lieux. Les bandits avaient pris la poudre d’escampette, mais le valeureux gendarme, lui, a été pris en charge par ses collègues, perdant beaucoup de sang, il a été évacué à l’hôpital régional de Mbour.
Grève de la faim
Des détenus au nombre de 17 observent, depuis hier à 19h, une grève de la faim à la prison de Diourbel. Ils protestent contre les longues détentions et la surpopulation carcérale. Avant-hier comme hier, ils ont boudé les repas et n’excluent pas de se radicaliser. La prison de Diourbel compte environ 700 pensionnaires. A la prison de Mbour, les prisonniers ont entamé depuis lundi une diète. Les motifs de la grève tournent autour de la longue détention préventive, du non-respect des engagements, de la négligence et d’une politique discriminatoire de la part de la justice.
Le Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel a annoncé, la suspension de la diffusion des programmes de Itv. En effet, le CNRA avait appelé les radios et télévisions à s’abstenir de porter préjudice à la RTS et à éviter toute retransmission «illégale» des matchs de la coupe du monde. «Le groupe Emedia, par voie de communiqué, affirmait qu’il n’entend nullement respecter les droits exclusifs de la RTS (…) », lit-on dans le communiqué du CNRA. Il est reproché à la chaîne de télé du groupe E-media, de débuter la retransmission de la coupe du monde Qatar 2022. La décision a été prise en application de l’article 7 in fine de la loi n° 2006-04 du 04 janvier 2006 portant création du CNRA. «La diffusion des programmes de ITV est suspendue dès que la télévision débute la retransmission d’un match de la coupe du monde Qatar 2022», souligne le document.
…le signal d’ITV
Et d’ajouter qu’en cas de récidive, après la reprise de la diffusion des programmes d’ITV après le match dont la diffusion a été entreprise, ladite chaîne fera l’objet de sanctions plus lourdes, conformément à la réglementation. Pour rappel, les droits exclusifs de la coupe du monde ont été accordés par la RTS lors d’un appel d'offres. Le groupe Emedia, en compétition pour ces mêmes droits, n’avait pas tardé à protester. Une plainte a été déposée par le groupe au niveau du département du Marché régional de la coopération de la commission de l’Uemoa.
…Le CDEPS parle d’« acte extrêmement grave »
Dans un communiqué, le Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de Presse du Sénégal (CDEPS) condamne cette décision et estime que c’est un acte extrêmement grave de couper le signal d’une télévision. « Aucun texte présentement ne donne le droit au CNRA de couper le signal d’une télévision. Si le CDEPS ne se prononce pas sur le fond du conflit entre la RTS et ITV sur les droits de retransmission de la Coupe du monde Qatar 2022, le CNRA ne peut pas prendre parti pour une quelconque partie en concurrence. Non-détenteur des droits télés, le CNRA n’est pas fondé à entreprendre une quelconque action sans décision de justice. C’est le détenteur des droits et non le CNRA qui peut engager une action judiciaire. En aucun cas, la coupure du signal d’une télévision ne peut être un acte unilatéral », martèle le CDEPS. C’est encore un précédent dangereux contre la liberté d’entreprendre et la liberté de presse. ITV subit un préjudice énorme par la coupure de son signal, même temporaire. Le CDEPS invite le CNRA à suspendre toute action qui nuirait aux intérêts de toute entreprise. « Le conflit entre la RTS et ITV est un problème juridique qui doit être réglé par voie judiciaire et non pas instrumentaliser la Télédiffusion du Sénégal (TDS) pour couper le signal des télévisions privées. » Le CDEPS va prendre son bâton de pèlerin et rencontrer le CNRA pour trouver un terrain d’entente entre la RTS et ITV."
Tourisme
Le budget du Département du Tourisme et des Loisirs de l’année 2023 a été arrêté à 8 692 891 127 F CFA en Autorisations d’Engagement (AE) et en Crédits de Paiement (CP). Face aux députés, le ministre Mame Mbaye Kan NIANG qui défendait son projet de budget, ce lundi a rappelé la vision de la politique de son ministère puis fait le bilan de l’exercice en cours avant de mettre en exergue les perspectives de son département pour l’exercice 2023. Deux programmes seront mis en œuvre pour l’année 2023. Pour le Pilotage, Coordination et Gestion administrative de l’exercice 2023, les crédits de ce programme sont évalués à 748 141 019 F CFA en AE et en CP. Le second programme intitulé développement de la sécurité et de la sûreté des transports aériens est de 879 133 074. Développement de l’Offre touristique pour l’exercice 2023, les crédits dudit programme sont arrêtés à 7 944 750 108 F CFA en AE et en CP.
Braquages
Les attaques à main armée s’enchaînent ! Après les braquages au Pôle urbain de Diamniadio, à Auchan de Mbao et à l’usine Afitex de Rufisque dans le secteur de Gouye Mouride, un cambriolage a eu lieu à Keur Balla dans le département de Mbour. Des malfaiteurs encagoulés ont attaqué une usine de chinois vers 3 heures du matin. Un gendarme préposé à la sécurité devant l’usine a été grièvement blessé par les assaillants. Fort heureusement, la police et la gendarmerie qui étaient en opération conjointe ont eu l’information et ont rappliqué sur les lieux. Les bandits avaient pris la poudre d’escampette, mais le valeureux gendarme, lui, a été pris en charge par ses collègues, perdant beaucoup de sang, il a été évacué à l’hôpital régional de Mbour.
Grève de la faim
Des détenus au nombre de 17 observent, depuis hier à 19h, une grève de la faim à la prison de Diourbel. Ils protestent contre les longues détentions et la surpopulation carcérale. Avant-hier comme hier, ils ont boudé les repas et n’excluent pas de se radicaliser. La prison de Diourbel compte environ 700 pensionnaires. A la prison de Mbour, les prisonniers ont entamé depuis lundi une diète. Les motifs de la grève tournent autour de la longue détention préventive, du non-respect des engagements, de la négligence et d’une politique discriminatoire de la part de la justice.