Menu





La liberté d’expression est fondamentale pour une démocratie ouverte, apaisée et dynamique (Par Me Omar YOUM)

Vendredi 24 Mai 2024

En effet, Il est important pour les citoyens de pouvoir critiquer ouvertement les dirigeants politiques, d’émettre des avis sur la conduite des affaires de l’Etat et sur les personnes qui les gouvernent.

C’est pourquoi, l’institution de l’offense au chef de l’État représente, à mon sens, une menace pour la liberté d’expression en raison de son effet dissuasif sur les voix dissidentes.

Or, il est essentiel que les citoyens aient le droit de s’exprimer librement, de critiquer les politiques et les actions de leurs gouvernements sans craindre de représailles judiciaires d’un ministère public souvent à l’affût.

Dans une démocratie véritable,les différentes voix de la société, les bonnes comme les moins bonnes, doivent être entendues, et cela inclut les voix qui expriment des critiques fortes, par endroit désobligeantes voire maladroites envers les autorités politiques.

Sous cette perspective, Il est crucial que les lois concernant l’offense au chef de l’État, par une curieuse et récente interprétation au premier ministre (qui a des attributs propres distincts de ceux du président de la République) soient revues objectivement à l’aune de notre démocratie majeure et mises en conformité avec notre Constitution et les normes internationales en matière de liberté d’expression.

Protéger la liberté d’expression c’est protéger la démocratie et la maintenir vivace dans une société, où le débat, la critique et la diversité d’opinions doivent être encouragés et respectés.

Je soutiens, sans réserve, l’initiative de dépénaliser le délit d’offense qui est une infraction rétrograde, périmée, inadaptée à l’air du temps, à notre démocratie.

Il est évident que l’abrogation du délit d’offense ne doit pas être une licence à l’injure, a l’incitation à la haine et à la diffamation.

Comme toute liberté celle de l’expression aussi essentielle qu’elle soit doit être exercée avec responsabilité. En cas de dérapage fautif, le droit applicable entre citoyens devrait tout bonnement s’exercer, librement et dans le respect de la légalité (l’égalité des armes).

Une telle abrogation libérerait pour beaucoup Notre Justice des soubresauts politiques souvent préjudiciables à son image de dernier rempart de l’ordre public.
media net

Nouveau commentaire :


Dans la même rubrique :
< >

Mardi 30 Décembre 2025 - 23:40 Dialacoto: Onze mois sans eau !



AUTRES INFOS

CAN 2025 : Victoire autoritaire des Lions face au Bénin (3-0)

CAN 2025: le Sénégal finit premier, la RDC hérite de l’Algérie en 8es

CAN 2025 : le Mali passe dans la douleur, le Maroc impressionne

Bénin – Sénégal : vis l'esprit de la CAN avec 1xBet

CAN 2025 : Côte d’Ivoire et Cameroun se neutralisent dans un duel familial à haute intensité (1-1)

CAN 2025 : l’Algérie bat le Burkina Faso et valide la première place du groupe E

CAN 2025 : le Mozambique renverse le Gabon dans un match spectaculaire (3-2)

CAN 2025: le Soudan arrache la victoire face à la Guinée équatoriale grâce à un but contre son camp (1-0)

Qui est ce jeune homme qui résiste face à Mia Guissé ?

Fédération Sénégalaise de Lutte : Bira Sène élu Président