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LA GAMBIE : RELEVER EN URGENCE LE DEFI DU VIVRE ENSEMBLE

Vendredi 2 Décembre 2016


La Gambie vient de se libérer d'un tyran. Tant mieux. C'est un de moins, pour nos pauvres frères africains. Quant à moi, j'attends qu'elle se libère de son état d'esprit.
La Gambie : un pays où on est racketté à chaque halte ; pour le prix du thé, pour toute autre raison aussi banale que futile, avec insistance et le regard menaçant, le fusil bien en vue. Il faut donner, pour faciliter le passage.
De passage, parlons-en justement. Si l'enfer promis par Dieu existe, ce dont je ne doute pas soit dit en passant, le bac de Farafégny est une réminiscence du fameux pont siraat que tout fidèle devra traverser pour entrer au Paradis, ou, s'il échoue, basculer dans les flammes de l'Enfer. Des hommes, ou plutôt des rustres y trônent qu'il faut payer grassement pour ne pas y passer plusieurs heures durant lesquelles tout ce que l'on achète soit pour se restaurer soit pour se rafraichir est surfacturé à outrance!
Voilà la mentalité dont ces gambiens gagneraient à se débarrasser dès les premiers mois de leur alternance : avoir assez de respect pour eux mêmes, pour savoir que ce respect est enfin réciproque.
Alors, seulement, ils seront de bons voisins, et des hommes pénétrés de fraternité qui appréhendent l'intégration comme une dynamique de progrès commun, et non pas comme l'occasion de vivre aux crochets de ses voisins, par tous les moyens.
En se libérant de Jammeh, espérons que le peuple gambien vivra mieux, pour envisager de rendre supportable aussi notre voisinage, avec eux!
L'Afrique est certes en train de changer, mais les populations, non formées, non éduquées, totalement prises par la recherche de leur pitance quotidienne tandis que les ventres enflés de leurs tyrans bien gras se resplendit sur leurs bajoues pendant que leurs administrés crèvent d'inanition, si ce n'est de maladie, ne mesurent pas encore suffisamment qu’elles sont maitresses de leur destin.
L'analphabétisme est une maladie mortelle en Afrique, car c'est sur l'ignorance de leurs peuples que les dictateurs construisent les forteresses de leur pouvoir, et s'y maintiennent à vie, pour le transmettre directement à leur progéniture qui se paye des diplômes de complaisance en Europe!
Le défunt Lucky Dube l'avait dit dans une de ses chansons : "Education is the key"!
Éduquez un peuple, et il arrachera sa liberté!
C’est cela, le défi de notre millénaire !
Vive l'Afrique!
Cissé Kane NDAO
Président A.DE.R


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