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Jammeh à Macky et à Hollande : « Nul ne peut me priver de la victoire, à l'exception d'Allah le Tout-Puissant » (Regardez)

Mercredi 21 Décembre 2016

Le président gambien, Yahya Jammeh, a annoncé qu’il ne céderait pas le pouvoir au terme de son mandat en janvier. Après avoir un temps reconnu sa défaite, il conteste la victoire de l’opposant, Adama Barrow, élu le 1er décembre.

"Nul ne peut me priver de la victoire, à l'exception d'Allah le Tout-Puissant." C’est en ces termes que le président Gambien, Yahya Jammeh, battu à l’élection présidentielle du 1er décembre, a annoncé son intention de s’accrocher au pouvoir lors d'une allocution, mardi 20 décembre, à la télévision publique.

À la tête du pays depuis 22 ans, Yahya Jammeh a affirmé qu’il ne partirait pas le 18 janvier, à l’issu de son mandat. Après avoir reconnu dans un premier temps sa défaite face à l’opposant Adama Barrow, il avait finalement changé d'avis 8 jours plus tard et réclamé la tenue d'un nouveau scrutin.

Le président gambien a également condamné la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao), qui a annoncé ce week-end qu'elle prendrait toutes les mesures nécessaires pour que le résultat de la présidentielle soit respecté. Outre la Cédéao, d'autres pays et institutions, dont l'ONU, réclament un transfert pacifique du pouvoir en Gambie. Pour la France, les résultats de la présidentielle gambienne "sont incontestables", et Adama Barrow "doit être installé le plus vite possible", a déclaré François Hollande à l'issue d'un entretien avec son homologue sénégalais Macky Sall en visite d'État à Paris mardi 20 décembre.

L'option militaire, une "solution envisageable"

L’opposition gambienne a, elle, assuré qu’elle ne poursuivrait pas en justice Yahya Jammeh dans l'espoir de le voir quitter le pouvoir. "La coalition [de l'opposition, NDLR] et le président élu Adama Barrow n'ont jamais rien indiqué qui puisse être considéré comme une menace contre le président sortant, et c'est ce que la Cédéao voulait que la coalition clarifie, afin que les négociations pour un transfert pacifique du pouvoir puissent se poursuivre", a expliqué Halifa Sallah, porte-parole de cette coalition.



La Cédéao a par ailleurs dépêché le 13 décembre à Banjul, la capitale du pays, une mission de quatre chefs d'État, dont la Libérienne Ellen Johnson Sirleaf, présidente en exercice de l'organisation, et le Nigérian Muhammadu Buhari, afin de convaincre Yahya Jammeh de partir. Sans succès. En cas d'échec de la "diplomatie préventive", la Cédéao pourrait prendre "des décisions plus draconiennes", avait déclaré le président de la Commission de l'organisation, Marcel Alain de Souza sur les ondes de RFI, qualifiant l'option militaire de "solution envisageable".

Avec AFP

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