Invité de l'émission "Soir d'infos" animée par Maimouna Ndour Faye ce vendredi soir, Ismaïla Madior Fall a levé une partie du voile sur les raisons de sa convocation. Il affirme que son implication serait liée au projet de construction du centre de surveillance électronique situé sur le littoral de Guédiawaye, à proximité du nouveau tribunal de Pikine-Guédiawaye. Ce centre devait notamment permettre la fabrication des bracelets électroniques, une solution destinée à réduire les mandats de dépôt systématiques.
L'ancien ministre a expliqué que l’entrepreneur en charge des travaux, présenté par le directeur des constructions du ministère de la Justice, avait conclu un accord sous la forme d'une dation en paiement : il devait financer la construction du centre et se rémunérer ultérieurement sur une partie du terrain, à l'image du mécanisme utilisé pour le Monument de la Renaissance africaine.
Ismaïla Madior Fall a révélé que l'entrepreneur lui aurait remis 50 millions de francs CFA « à titre gracieux », précisant aussitôt :
« Il m’a remis 50 millions gracieusement que je lui ai rendus diplomatiquement. »
L’ancien garde des Sceaux soupçonne par ailleurs une instrumentalisation politique de son dossier. Il a clairement laissé entendre qu'il verrait « la main de l’actuel ministre de la Justice » derrière son implication dans cette affaire, évoquant une affectation litigieuse comme origine du différend.
Cependant, des zones d'ombre subsistent. Lors de l’entretien, la journaliste Maimouna Ndour Faye a évoqué une somme de 200 millions FCFA qu’Ismaïla Madior Fall aurait réclamée à l'entrepreneur, une affirmation que le mis en cause a catégoriquement démentie.
Reste désormais à savoir si ces explications convaincront les juges de la Haute cour de justice, devant lesquels il devra défendre sa probité. REGARDEZ
L'ancien ministre a expliqué que l’entrepreneur en charge des travaux, présenté par le directeur des constructions du ministère de la Justice, avait conclu un accord sous la forme d'une dation en paiement : il devait financer la construction du centre et se rémunérer ultérieurement sur une partie du terrain, à l'image du mécanisme utilisé pour le Monument de la Renaissance africaine.
Ismaïla Madior Fall a révélé que l'entrepreneur lui aurait remis 50 millions de francs CFA « à titre gracieux », précisant aussitôt :
« Il m’a remis 50 millions gracieusement que je lui ai rendus diplomatiquement. »
L’ancien garde des Sceaux soupçonne par ailleurs une instrumentalisation politique de son dossier. Il a clairement laissé entendre qu'il verrait « la main de l’actuel ministre de la Justice » derrière son implication dans cette affaire, évoquant une affectation litigieuse comme origine du différend.
Cependant, des zones d'ombre subsistent. Lors de l’entretien, la journaliste Maimouna Ndour Faye a évoqué une somme de 200 millions FCFA qu’Ismaïla Madior Fall aurait réclamée à l'entrepreneur, une affirmation que le mis en cause a catégoriquement démentie.
Reste désormais à savoir si ces explications convaincront les juges de la Haute cour de justice, devant lesquels il devra défendre sa probité. REGARDEZ