La composition des nouveaux membres de la CENA alimente des débats au Sénégal. L’enseignant-chercheur en droit public à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD), Mouhamadou Ngouda Mboup est formel : « Il est interdit à tout membre d’un parti politique de siéger au niveau de la CENA (Commission Electorale Nationale Autonome) ».
Pour l’enseignant-chercheur en droit public à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD), Mouhamadou Ngouda Mboup, le Sénégal connaît un recul démocratique sans précédent. « Il est interdit à tout membre d’un parti politique de siéger au niveau de la CENA », explique-t-il.
D’après lui, en cas de violation d’une telle règle, sa composition doit être considérée comme irrégulière. « La jurisprudence ONEL est restée dans les annales de notre démocratie. Sous Abdou DIOUF, la nomination du Général Amadou Abdoulaye Dieng à la tête de l’ONEL a été contestée par l’opposition et la société civile, au regard de son implication dans le mouvement de soutien Horizon 2000 pour la réélection de Abdou Diouf », rappelle M. Mboup.
« Au sein du Front pour la régularité des élections (FRTE), l’opposition avait initié une campagne de protestation ainsi que des marches pacifiques. L’opposition avait aussi saisi le Conseil d’Etat (redevenu chambre administrative de la Cour suprême, depuis 2008) aux fins de l’annulation du décret. A la veille de la décision du Conseil d’Etat, le 18 juillet, le Président de l’ONEL démissionna de ses fonctions », ajoute-t-il.
Pour l’enseignant-chercheur en droit public à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD), Mouhamadou Ngouda Mboup, le Sénégal connaît un recul démocratique sans précédent. « Il est interdit à tout membre d’un parti politique de siéger au niveau de la CENA », explique-t-il.
D’après lui, en cas de violation d’une telle règle, sa composition doit être considérée comme irrégulière. « La jurisprudence ONEL est restée dans les annales de notre démocratie. Sous Abdou DIOUF, la nomination du Général Amadou Abdoulaye Dieng à la tête de l’ONEL a été contestée par l’opposition et la société civile, au regard de son implication dans le mouvement de soutien Horizon 2000 pour la réélection de Abdou Diouf », rappelle M. Mboup.
« Au sein du Front pour la régularité des élections (FRTE), l’opposition avait initié une campagne de protestation ainsi que des marches pacifiques. L’opposition avait aussi saisi le Conseil d’Etat (redevenu chambre administrative de la Cour suprême, depuis 2008) aux fins de l’annulation du décret. A la veille de la décision du Conseil d’Etat, le 18 juillet, le Président de l’ONEL démissionna de ses fonctions », ajoute-t-il.