Près d'un mois après le coup d'État militaire du 26 novembre 2025 qui a renversé le président Umaro Sissoco Embalo en Guinée-Bissau, la situation politique continue d'évoluer. Attendue ce dimanche 21 décembre à Bissau, la mission des chefs d’état-major de la Cédéao a été refusée par les militaires au pouvoir. À leur place, une délégation ministérielle sénégalaise conduite par Cheikh Niang, ministre des Affaires étrangères, accompagnée par le général Birame Diop, ministre de la Défense, s’est rendue dans la capitale bissau-guinéenne.
Les échanges avec les autorités militaires, qualifiés de « très fructueux » par le chef de la diplomatie sénégalaise à la presse, ont duré près de trois heures. « Le Sénégal est venu pour réitérer sa détermination pour accompagner la Guinée-Bissau et faire en sorte que la normalité revienne le plus tôt possible », a indiqué Cheikh Niang.
Le chef de la diplomatie sénégalaise a également indiqué que la délégation avait proposé « la libération de toutes les personnes détenues à la suite des événements du 26 novembre ». Selon lui, la Guinée-Bissau est désormais engagée dans une « période de transition » qui doit « bénéficier de l'accompagnement de la communauté internationale ».
« Nous sommes maintenant dans une période de transition. Il reste maintenant à voir comment faire en sorte que cette transition atteigne son terme, avec tous les résultats qui sont escomptés. Et je pense que de ce point de vue-là, il est important que la Guinée-Bissau bénéficie de l'accompagnement de la communauté internationale, en commençant d'abord par la Cédéao, mais aussi avec l'Union africaine et l'ONU et toutes autres organisations. La CPLP par exemple, ou toute autre organisation qui peut jouer un rôle dans la pacification de la situation et dans la normalisation de cette situation », a-t-il souligné.
Menace de sanctions de la Cédéao
La semaine dernière, la Cédéao a averti qu’elle pourrait imposer des « sanctions ciblées » contre toute personne cherchant à entraver le retour à un régime civil en Guinée-Bissau.
Pour rappel, le 26 novembre, à la veille de l’annonce des résultats provisoires des élections présidentielle et législatives, des militaires ont suspendu le processus électoral et renversé le chef de l’État, élu en 2020.
Depuis, la junte a nommé le général Horta N'Tam, proche d’Umaro Sissoco Embalo, à la tête d’une transition annoncée pour une durée d’un an.
Sur le plan politique, le candidat de l'opposition Fernando Dias, qui revendiquait la victoire, a trouvé refuge à l'ambassade du Nigeria qui lui a accordé l'asile. Un important chef de l'opposition et ex-Premier ministre, Domingos Simoes Pereira, a été fait prisonnier le jour du coup d'État avec d'autres opposants.
Quant à Umaro Sissoco Embalo, d’abord détenu par les militaires, il a depuis quitté le pays.
RFI
Les échanges avec les autorités militaires, qualifiés de « très fructueux » par le chef de la diplomatie sénégalaise à la presse, ont duré près de trois heures. « Le Sénégal est venu pour réitérer sa détermination pour accompagner la Guinée-Bissau et faire en sorte que la normalité revienne le plus tôt possible », a indiqué Cheikh Niang.
Le chef de la diplomatie sénégalaise a également indiqué que la délégation avait proposé « la libération de toutes les personnes détenues à la suite des événements du 26 novembre ». Selon lui, la Guinée-Bissau est désormais engagée dans une « période de transition » qui doit « bénéficier de l'accompagnement de la communauté internationale ».
« Nous sommes maintenant dans une période de transition. Il reste maintenant à voir comment faire en sorte que cette transition atteigne son terme, avec tous les résultats qui sont escomptés. Et je pense que de ce point de vue-là, il est important que la Guinée-Bissau bénéficie de l'accompagnement de la communauté internationale, en commençant d'abord par la Cédéao, mais aussi avec l'Union africaine et l'ONU et toutes autres organisations. La CPLP par exemple, ou toute autre organisation qui peut jouer un rôle dans la pacification de la situation et dans la normalisation de cette situation », a-t-il souligné.
Menace de sanctions de la Cédéao
La semaine dernière, la Cédéao a averti qu’elle pourrait imposer des « sanctions ciblées » contre toute personne cherchant à entraver le retour à un régime civil en Guinée-Bissau.
Pour rappel, le 26 novembre, à la veille de l’annonce des résultats provisoires des élections présidentielle et législatives, des militaires ont suspendu le processus électoral et renversé le chef de l’État, élu en 2020.
Depuis, la junte a nommé le général Horta N'Tam, proche d’Umaro Sissoco Embalo, à la tête d’une transition annoncée pour une durée d’un an.
Sur le plan politique, le candidat de l'opposition Fernando Dias, qui revendiquait la victoire, a trouvé refuge à l'ambassade du Nigeria qui lui a accordé l'asile. Un important chef de l'opposition et ex-Premier ministre, Domingos Simoes Pereira, a été fait prisonnier le jour du coup d'État avec d'autres opposants.
Quant à Umaro Sissoco Embalo, d’abord détenu par les militaires, il a depuis quitté le pays.
RFI


