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Guinée-Bissau : Après les législatives, le PAIGC et ses alliés forment une majorité

Mardi 19 Mars 2019

Le PAIGC, parti victorieux lors des élections législatives du 10 mars en Guinée-Bissau, a signé lundi un accord avec trois formations. Une alliance qui lui garantit une majorité pour former le prochain gouvernement, selon des sources politiques.

Après avoir obtenu une majorité relative avec 47 sièges sur 102, le Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC) a officialisé plusieurs alliances. Les dirigeants du PAIGC et de trois autres formations totalisant sept sièges – dont cinq pour l’APU-PDGB (Alliance populaire unifiée-Parti démocratique de Guinée-Bissau) de Nuno Gomes Nabiam – ont signé lundi 18 mars un accord de deux pages.

Ce dernier garantit au PAIGC une majorité pendant les quatre ans de la législature, ainsi que la formation d’un gouvernement « inclusif » sans précision sur une éventuelle participation des formations non signataires. Il évoque également un consensus sur la nécessité de réformes politiques et institutionnelles, notamment de la Constitution, de la loi sur les partis politiques, ainsi que la réforme des services de sécurité et de l’administration publique.

Jomav « prêt à travailler » avec DSP
La Commission nationale des élections (CNE) a rejeté la semaine dernière toute contestation des conclusions du scrutin. Les résultats des législatives du 10 mars doivent être validés dans les prochains jours par la Cour suprême.



Le président José Mario Vaz, dit Jomav, a déjà félicité le PAIGC. Dans une lettre datée de vendredi adressée au chef du parti, Domingos Simões Pereira, alias DSP, le chef de l’État s’est dit « prêt à travailler avec toutes les forces vives de la nation ». Cette missive n’a toutefois pas du être agréable à rédiger : en août 2015, le limogeage par José Mário Vaz de Domingos Simões Pereira, à l’époque Premier ministre, avait plongé la Guinée-Bissau dans une grave crise institutionnelle, sur fonds de mésentente entre les deux hommes. « Il n’y a ni vainqueur, ni vaincu. Ce qui est important, c’est de travailler pour sortir notre pays de la crise qu’il traverse depuis plusieurs années », a déclaré le représentant de l’APU-PDGB, Mama Saliù Lamba.

Jeune Afrique 
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