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Gambie : Robert Sagna opte pour l’isolement de Jammeh

Vendredi 16 Décembre 2016

Le Rassemblement pour la démocratie et le socialisme/Taaku Défaraat Sénégal, (Rds/Tds) est contre toute idée de recours à des méthodes violentes pour contraindre le président sortant Yahya Jammeh, à céder le pouvoir au président élu, Adama Barrow. L’information est du porte-parole dudit parti, en l’occurrence Dr Mélyan Mendy, qui prône un règlement pacifiquement par l’isolement des barons du régime défait.

L’impasse qui prévaut en Gambie, après le passage de la délégation de la Cedeao conduite par la présidente en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao), Ellen Jonhson Sirleaf, non moins présidente du Libéria, inquiète plus d’un au Sénégal. Comme solution de sortie de crise, face à cette entêtement du président sortant, Yahya Jammeh, de s’agripper au pouvoir certains acteurs politiques sénégalais n’en demandent pas pour autant le recours à la force pour remettre le pouvoir au président élu, Adama Barrow. C’est, en fait, la position exprimée par le Rassemblement pour la démocratie et le socialisme/Taaku Défaraat Sénégal, (Rds/Tds) de Robert Sagna. 

En effet, répondant aux questions de Sud Quotidien, le porte-parole dudit parti, Melyan Mendy indique que son parti a toujours prôné pour la paix. 

Par conséquent, il informe que le Rds/Tds estime que «cette question devra être réglée pacifiquement par exemple par l’isolement des barons du régime défait». 

S’expliquant, le Docteur Enseignant chercheur à l’Université Assane Seck de Ziguinchor pense qu’il est possible de confiner les dirigeants de l’ancien régime en Gambie et de geler tous leurs avoirs à l’étranger. 

Une telle proposition s’explique, selon lui, par le fait que «la force n’a pas toujours permis de régler les crises postélectorales». 
Mieux, Dr Mendy trouve qu’il y a de sérieux risques en cas d’intervention militaire  non mesurée et qu’il faut «protéger la vie des populations, souvent laissées à elles seules». «C’est pourquoi, nous suggérons d’emprunter toutes les voies pacifiques de règlement de cette crise avant d’explorer, en dernier recours, la voie militaire», préconise-t-il. 

Auparavant, le chargé de la communication de la coordination Rds/Tds de Ziguinchor a condamné l’acte posé par le président sortant Yahya Jammeh. Pour lui, «ce qui se passe en Gambie doit interpeler tous les démocrates à plus forte raison notre Parti dont les principaux piliers sont la démocratie et le rassemblement». 

Estimant que le peuple gambien s’est majoritairement prononcé en défaveur du président sortant, il soutient qu’il faut respecter cette volonté largement exprimée dans les urnes. Il pense, en réalité, que cela «est un précédent dangereux pour nos pays et pour la démocratie». 

Fort de ce fait, Mélyan Mendy fait savoir que son parti soutient la position exprimée par le gouvernement sénégalais dans sa démarche pacifique de restauration de l’ordre constitutionnel en Gambie. Il soutient que «compte tenu des liens séculaires que les peuples de ces deux pays partagent, il est tout à fait normal que le Sénégal se batte pour rendre au peuple gambien sa liberté».
 Sud Quotidien

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